Dix jours après le début de l’occupation de six sociétés franciliennes dont deux en Val-de-Marne, les négociations se poursuivent pour obtenir leur régularisation.
“Cela prendra le temps qu’il faudra”, lance déterminé, Philippe Jaloustre, animateur du collectif Migrants de la CGT 94, depuis le piquet de grève des employés sans papiers de la société de traitement des déchets STLG à La Queue-en-Brie. Même détermination dans les locaux du traiteur Event Thaï à Chevilly-Larue. Les grévistes font passer le temps en discutant et en veillant à ce que l’occupation soit irréprochable, se chargeant de nettoyer et d’inspecter le lieu.
Une société de plus rejoint le mouvement
Le mouvement régional pour la régularisation d’une centaine de travailleurs sans papiers a pris un peu plus d’ampleur cette semaine avec le ralliement de salariés sans papiers de France routage en Seine-et-Marne, diffuseur important de la presse papier à travers le pays.
A La Queue-en-Brie, les dirigeants de la société STLG ont déposé jeudi dernier un recours en référé devant le tribunal de grande instance de Créteil pour obtenir l’expulsion des grévistes, estimant que cette occupation posait des problèmes de sécurité. Le juge a donné 8 jours aux parties pour trouver un accord à l’amiable mais les syndicalistes indiquent déjà que la libération éventuelle des locaux n’entraînera pas la fin de la grève.
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