Szlama Ejzman et son père Moszek Ejzman, les époux Rubinstein… Cette semaine, la mémoire de neuf déportés fontenaysiens âgés de 17 à 68 ans, tous venus de Pologne ou de Russie se réfugier en France avant d’être déportés à Drancy puis assassinés à Auschwitz, sera ancrée dans le sol de la ville de Fontenay-sous-Bois par des plaques en laiton posées face à leur ancien domicile.
Au total, 165 déportés dans des camps nazis ont été recensés à ce jour par le mémorial de la déportation de Fontenay-sous-Bois, soit parce qu’ils étaient résistants, soit parce qu’ils étaient juifs. Et la commune compte bien saluer leur mémoire. “A ce jour, les adresses précises de 75 de ces déportés de Fontenay-sous-Bois sont connues. L’idée est de mettre en place ces pavés progressivement au cours des prochaines années”, explique Loïc Damiani, maire-adjoint délégué au patrimoine historique, à l’initiative de ce projet.
Cette semaine, les neuf premières plaques seront posées devant le 10 rue Paul Bert, le 17 avenue Victor Hugo, le 10 rue Anatole France, le 198 boulevard Gallieni, le 31 rue Cuvier et enfin le 45 rue Saint Germain d’où les époux Lyba et Estera Wajs, qui avaient fui la Pologne, ont été déportés de Drancy le 22 juillet 1942 et gazés à leur arrivée à Auschwitz 5 jours plus tard, à l’âge de 47 et 50 ans. Cette première pose s’inscrit dans le cadre de la Journée de la déportation du 29 avril.
Ces pavés de la mémoire, Stolpersteine en allemand, ont déjà été mis en place dans d’autres villes d’Europe, en Allemagne, Belgique, Hollande, Luxembourg, Autriche et en France depuis 2013. Fontenay-sous-Bois est la première commune à en installer en Ile-de-France.
Voire exemple de pavés ailleurs en France
25 avril 2018 à 10 h 08 min | Signaler un abus
Ces pierres sur lesquelles on trébuche (traduction de “stopersteine”) sont là pour nous rappeler les horreurs commises aux noms d’idéologies qui ne doivent jamais revenus.
Elles sont une part infime du travail de mémoire que nous devons effectuer.
Ces pierres sur lesquelles on trébuche (traduction de “stopersteine”) sont là pour nous rappeler les horreurs commises aux noms d’idéologies qui ne doivent jamais revenus.
Elles sont une part infime du travail de mémoire que nous devons effectuer.
25 avril 2018 à 9 h 17 min | Signaler un abus
Bonne initiative, simple et discrète, pour que le passé de notre pays ne soit pas oublié. Dommage que l’on ne mentionne pas la collaboration active du gouvernement dit ‘de Vichy’, comme il est mentionné sur les plaques posées à l’entrée des écoles parisiennes.
A l’école de la police nationale, on enseigne aujourd’hui que dans des circonstances exceptionnelles, il faut avoir le courage de désobéir aux ordres. De même, dans le code militaire, il est précisé que l’on ne doit pas ‘obéir à des ordres illégaux’ (de nature illégale).
Bonne initiative, simple et discrète, pour que le passé de notre pays ne soit pas oublié. Dommage que l’on ne mentionne pas la collaboration active du gouvernement dit ‘de Vichy’, comme il est mentionné sur les plaques posées à l’entrée des écoles parisiennes.
A l’école de la police nationale, on enseigne aujourd’hui que dans des circonstances exceptionnelles, il faut avoir le courage de désobéir aux ordres. De même, dans le code militaire, il est précisé que l’on ne doit pas ‘obéir à des ordres illégaux’ (de nature illégale).
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