Privatisation de l’aéroport d’Orly, carte scolaire, soutien aux familles, élèves et personnels du Lycée Brassens, moyens supplémentaires pour les maisons de retraites ou les prisons… 8 voeux ont été adoptés à l’issue de la séance plénière du Conseil départemental ce lundi dont la quasi totalité à l’unanimité.
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Je vous rejoins parfaitement et le directeur de l’aviation civile n’est pas le directeur d’ADP mais un représentant de l’Etat, exactement aujourd’hui du ministère de l’environnement et de la transition énergétique.
L’hypothétique privatisation n’est absolument pas liée à l’augmentation du trafic.
C’est parfait, nous sommes d’accord ! Sur le papier.
Mais soyons réalistes : si l’Etat vend à Vinci (ou à quiconque d’ailleurs), on peut facilement “imaginer” que cet acteur privé voudra très vite et très fort rentabiliser son investissement. Comment ? En augmentant le trafic avions, bien sûr, la capacité technique de cet aéroport étant de 450.000 mouvements (couvre-feu aboli). Il n’y a aucun doute que cet aspect des choses est au coeur des discussions de Vinci avec l’Etat.
De plus, de nombreuses compagnies exercent une très forte pression pour avoir plus de créneaux à Orly, “c’est tellement près du coeur de Paris et pratique pour les passagers” !!!
Et les riverains (1,9 millions de survolés à moins de 3.000 m d’altitude) dans tout cela : qui s’en préoccupe ?
Analysons ce qui se passe à Toulouse et à Lyon.
Source : j’étais vice-président technique d’AVEVY jusqu’à peu et aujourd’hui conseiller de DRAPO …
@ Nicolas Tryzna
Bonsoir,
Cet argument n’est pas du tout aussi “fallacieux” que vous l’affirmez : l’arrêté du 6 octobre 1994 relatif aux créneaux horaires sur l’aéroport d’Orly (250.000) a en effet été signé par le directeur général de l’aviation civile de l’époque, Michel Scheller.
“Rien” ne s’oppose à ce que le directeur général actuel signe un nouvel arrêté, sauf les riverains qui sont déjà plus qu’à saturation avec le trafic actuel.
Il serait intéressant que tous nos élus en prennent conscience … heureusement, nombreux sont ceux, déjà, qui refusent l’hypothèse d’un accroissement du nombre de créneaux sur un aéroport situé en PLEINE VILLE !
Cet article se faisant l’écho de mon abstention sur le vœu refusant la privatisation d’aéroport de Paris, il me semble nécessaire d’en expliquer les raisons :
– ce voeu s’appuyait sur de simples rumeurs relayées par la presse, ce qui me semble léger pour réagir aussi fortement
– l’Etat est aujourd’hui actionnaire à hauteur d’environ 51% d’ADP. La vente d’une partie ou de la totalité de la société n’est pas la même chose. Si l’Etat reste l’actionnaire le plus important ou non, cela peut tout changer. Nous ne pouvons voter un vœu pareil avec cette incertitude.
– enfin, rejeter la privatisation car elle pourrait entraîner une explosion du trafic aérien est un argument fallacieux puisque celui ci est réglementé par l’État et non par ADP. Nous avons d’ailleurs voté en décembre un vœu contre les nuisances de l’aéroport d’Orly que j’ai soutenu.
Au regard de ces interrogations, j’ai choisi de m’abstenir plutôt que de voter ce voeu porté par la majorité départementale.
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