A l’initiative de Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône et vice-président de la Commission des affaires sociales, 156 députés de la majorité ont signé une tribune publiée ce mercredi dans le journal Le Monde et sur le site du député pour réclamer une évolution de la loi en faveur de l’euthanasie dès 2018.
Les élus réclament “un droit au choix” et demandent de créer un nouveau droit aux malades en fin de vie dès maintenant. Les élus citent un sondage, réalisé par IFOP pour La Croix et le Forum européen de bioéthique qui indique que “89% des Français considèrent important de légaliser l’euthanasie et/ou le suicide assisté” et que “seulement 11% des personnes interrogées se satisfont de la législation actuelle“. Ils rappellent que “de nombreux Français en phase avancée d’une maladie incurable vont également chercher – et obtenir – la délivrance dans l’un ou l’autre des pays ayant déjà légiféré sur cette possibilité (Belgique, Suisse, Pays-Bas, Luxembourg, Canada, plusieurs Etats américains, etc.)”. Et font état que “un malade en fin de vie, dans une « impasse thérapeutique », peut obtenir une aide active à mourir dans les hôpitaux français” mais que “ces euthanasies sont pratiquées en toute illégalité. Il faut pour cela connaître un médecin compatissant et courageux, ce qui crée des inégalités entre nos concitoyens. D’après l’INED, entre 2000 et 4000 personnes en phase terminale reçoivent cette aide chaque année dans notre pays.”
Les députés réclament un encadrement légal de l’aide à mourir qui respecte une clause de conscience des médecins qui ne souhaitent pas la pratiquer. “Pour d’autres personnes et d’autres professionnels soignants, le choix souverain du malade, son désir de maîtriser son destin s’imposent. Ce choix est tout autant respectable et l’exercice de ce droit n’enlève rien à personne. C’est le type même de la liberté personnelle qui ne déborde pas sur la liberté d’autrui“, insistent les élus qui font un parallèle avec l’interdiction de l’IVG au début des années 1970 et l’inégalité qui régnait entre les femmes qui pouvaient aller se faire avorter à l’étranger et les autres.
Dans le Val-de-Marne, trois députés de la majorité ont pris position et cosigné la tribune :Laurent Saint-Martin, député LREM de la 3e circonscription, Maud Petit, députée Modem de la 4e circonscription et Guillaume Gouffier-Cha, député LREM de la 6e circonscription.
Et bien la députée de la 4ème circonscription s’occupe de quelque chose car sur le terrain elle est parfaitement inexistante. On ne sait même pas à quoi elle peut bien ressembler !!!
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