Militant PS, Tony Renucci lance le mouvement Génération Joinville, une plateforme destinée à rassembler des citoyens pour promouvoir des propositions concrètes visant à l’amélioration de la qualité de vie à Joinville-le-Pont et participer à l’élaboration d’un “projet de ville” dans la perspective des élections élections municipales de 2020.
«Un creuset d’idées et de propositions pour remettre les citoyens et leurs préoccupations au cœur du débat public», telle est la promesse qui compterait déjà une centaine d’adhérents, selon son instigateur.
«La démocratie participative n’est pas assez exploitée. Nous sommes nombreux à constater l’évolution de notre ville, sa densification. Nous dépasserons bientôt la barre des 20 000 habitants. Nous ne pouvons pas infléchir les orientations qui ont été prises. En revanche, de nombreux Joinvillais estiment que cette urbanisation se fait sans prise en compte de son impact sur la qualité de vie (stationnement, école, commerces, nuisances) des habitants qui ne sont pas concertés, ou à la marge, lorsque les dés sont jetés», considère Tony Renucci qui considère que la création de plusieurs collectifs (Habitants Résidence Espérance, Rue de Paris prolongée) ces dernières années comme symptomatiques d’un manque de dialogue.
«Le projet de ville que nous souhaitons élaborer à terme doit éviter à Joinville de devenir une cité dortoir. Il faut mettre du dynamisme, s’inspirer de certaines villes limitrophes. Nous nous préparons à recevoir de nouveaux habitants, il faut faire des efforts notamment pour le triptyque culture, loisir et sports. A titre d’exemple, je suis membre du comité directeur du Tennis Club de Joinville, il y a environ 200 licenciés et il n’y a plus de place pour accueillir davantage de jeunes», illustre le militant.
Des réunion-ateliers pour élaborer des proposition dès janvier
Dès ce mois-ci, le mouvement prévoit d’organiser ses premiers ateliers. D’abord, les rencontres avec des groupes de Joinvillais par quartiers, sur des petits formats d’une heure, afin de faire remonter des sujets de la vie quotidienne. Ces réunions doivent se tenir une à deux fois par mois. Ensuite, les solutions recueillies lors de ces rencontres locales seront restituées lors d’agoras autour de thématiques spécifiques. A titre d’exemple, les premières réunions seront axées sur l’urbanisme, le logement, le sport et la petite enfance. Le mouvement va se doter dans les prochains jours d’un site internet et sera présent sur les réseaux sociaux.
Au-delà du PS
En baptisant le mouvement Génération Joinville, Tony Renucci se défend d’avoir fait un clin d’oeil à Benoît Hamon qui a récemment renommé son mouvement Génération-s. «Si je conserve toujours mes convictions socialistes, mon engagement local dépasse l’étiquette politique. Le mouvement fédère des Joinvillais aux sensibilités multiples représentant toutes les classes d’âge et tous les quartiers de la ville. C’est une génération de citoyens appelés à reprendre sa place dans le débat public local», enjoint le militant.
Tony Renucci peut compter sur le soutien du conseiller municipal d’opposition et secrétaire de la section socialiste de Joinville-Le-Pont, Jean François Clair, qui l’avait placé sur sa liste d’union de la gauche pour les élections de 2014. «A soixante ans passé, je suis prêt à aider les jeunes se lancer. Je suis très favorable à cette initiative et je collabore avec Tony Renucci en bonne amitié».
Bon à savoir pour comprendre…
Dégoûtés par la direction nationale du parti, mais aussi pas son fonctionnement local, les adhérents du PS joinvillais ont voté avec leurs pieds : ils ne sont plus que quatre…
La dernière expérience de ce type date des années 1980. On a vu ce que ça a donné.
Cependant, quel projet proposer ? HLM ? Stationnement ? etc….. Si c’est pour changer la ville et devenir un “petit champigny” alors le maire actuel a de beaux jours devant lui !
Allô M. Renucci ? qualité de vie ? stationnement ? école ? commerces ? nuisances ?
Les villes résidentielles parlent aux villes résidentielles.
La mobilité c’est du concret.
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