Alors que le lycée Jean Macé est doté sur le papier de 2,5 postes d’infirmier en raison de son enseignement technique, nécessitant la manipulation d’outils, l’infirmerie ne compte qu’une seule personne depuis plus d’un an. Après un ultimatum envoyé au rectorat il y a quelques jours, les professeurs dont décidé de faire grève ce mardi 11 décembre. Le lycée était par ailleurs bloqué ce mardi.
“Nous, personnels du lycée Jean Macé, subissons depuis la rentrée scolaire la vacance inacceptable des postes infirmiers prévus pour le lycée. Ce qui signifie que le suivi de santé des élèves n’est plus assuré, et que toute situation d’imprévu ou d’urgence les expose autant que les personnels à un risque constant. Nous vous avons alerté à plusieurs reprises sur cette situation aussi ingérable au quotidien que dangereuse potentiellement, d’autant que le lycée comprend des filières industrielles travaillant sur des machines. Dans le contexte actuel de déstabilisation des lycées par les protestations légitimes contre les réformes envisagées, cette absence d’un référent santé sur l’établissement peut s’avérer particulièrement mortifère. Il est grand temps que le rectorat donne des signes de sa volonté de garantir des conditions d’enseignement et de vie au lycée compatibles avec sa mission première“, motivent les enseignants de l’intersyndicale (CGT, FO, SNES-FSU, SUD).
Par ailleurs, les professeurs prévoient d’organiser une nuit des lycées ce jeudi 13 décembre pour protester contre la réforme du baccalauréat général et professionnel, avant un rassemblement inter-lycées au rectorat le vendredi 14 à 9h30, précédant la manifestation parisienne.
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