La mobilisation des élus s’amplifie contre les retards et les modifications dans les projets de transports publics de l’Est parisien. “Routes saturées, gares à la limite de leurs capacités, enclavement de certains quartiers … le projet du Grand Paris Express répondait à une urgence absolue, encore plus criante à l’aube des Jeux olympiques”,
motive Jacques JP Martin, président du territoire Paris Est Marne et Bois et maire LR de Nogent-sur-Marne, qui lance un “cri d’alarme” auprès de la ministre des Transports Elisabeth Borne, du président de la SGP Patrick Braouzec et de la présidente de région Valérie Pécresse, à propos de la remise en cause de l’interopérabilité des lignes 15 Sud et 15 Est, du retard du tramway T1 à Val de Fontenay et des menaces sur le financement de la Gare Bry-Villiers-Champigny.
L’élu, qui ne pourra être présent à la manifestation lancée par le président du département et le maire de Champigny mardi 2 octobre à 19 heures a annoncé qu’il y sera représenté.
A Champigny, l’heure est aussi à la mobilisation des habitants et le maire vient de lancer un appel aux habitants à venir manifester.
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Bravo à Jacques J.-P. Martin !
Voici un sujet consensuel qui doit faire l’unanimité parmi les élus val-de-marnais, toutes tendances politiques confondues, comme ce fut le cas avec l’Association Orbival qui avait obtenu que le première ligne du Grand Paris Express (la 15) desserve le Val-de-Marne.
Aux autres élus de prendre le relais !
Les responsables des différentes collectivités bétonnent à tour de bras dans des zones de plus en plus éloignées de Paris, là où il y a peu de transports en commun (Ormesson par exemple), ou alors ils saturent d’immeubles de plus en plus haut la proximité des gares (allez voir à Joinville).
Puis après ils protestent auprès des ‘pouvoirs publics’ du manque de transports …
Question, suite à votre remarque : faut-il confier à la même autorité (région ? métropole ?) la compétence à la fois pour l’urbanisme et pour les transports ?
Pour avoir une cohérence dans la construction d’immeubles et les capacités de transports, en commun ou par route, je ne vois pas d’autre solution.
Le risque est l’éloignement des centres de décision, pour l’urbanisme.
Mais en ce moment, nous avons des élus locaux qui s’attribuent tout le mérite des promesses de transport quand ça va bien, et appellent à manifester quand ça va pas. Mais qui ne maitrisent pas grand chose en réalité, vu que ce ne sont ni les mairies ni département qui paient l’addition du Grand Paris Express.
Je pense que, sinon tout confier à la même autorité tout le pouvoir de décision, il devrait y avoir un avis préalable, avec possibilité de blocage tant que les conditions d’environnement d’usage ne sont pas disponibles (transports en commun, voirie, écoles, etc …) et aussi respect de la mixité sociale.
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