Urbaniser de manière concertée les 15 km de friche gelées par le projet avorté de rocade autoroutière, qui forment un croissant vert entre Champigny et Sucy, tel est l’enjeu du Contrat d’intérêt national (CIN) signé ce jeudi 3 mai avec un enthousiasme prudent par les collectivités et l’Etat. Un défi d’ampleur aux franges de la zone dense de l’agglomération parisienne.
A l’origine de la VDO…
Pour comprendre l’origine de cette vaste friche de 130 hectares, il faut remonter aux projets d’aménagement et de planification du territoire de 1960. A l’époque, le Padog (plan d’aménagement en vigueur) prévoit de créer deux nouvelles autoroutes périphériques en plus du boulevard parisien, l’A86 et l’ARISO (Auto-Route Interurbaine de Seine-et-Oise, rebaptisée un temps A87), entre les actuelles A86 et A104 (Francilienne). Si l’A86 finit par voir le jour, l’A87, trop proche de l’A86, ne sera réalisée que très partiellement, par petits tronçons, et abandonnée officiellement en 1985 au profit de la Francilienne. Entre temps cependant, des parcelles ont été réservées par l’Etat un peu partout autour de Paris, et de nombreuses parcelles restent en friche, comme c’est le cas du croissant vert qui traverse Champigny-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Sucy-en-Brie et Ormesson-sur-Marne. Ce bout de rocade qui devait relier sur sa partie A4 et RN19 se vit baptisée Voie de desserte orientale (VDO). Un espace de 130 hectares qui offre des espaces de respiration mais coupe aussi l’agglomération. Voir ci-dessous le projet de rocade dans son ensemble (source Routes.Wikia)
Objectif développement économique
Alors que l’Etat souhaite accélérer le développement métropolitain autour du projet de Grand Paris Express, la question de l’urbanisation de cette friche située entre l’A4 et la N19 (lesquelles devaient être reliées par ce morceau de rocade, baptisée VDO, voie de desserte orientale) se pose donc. La réflexion autour de cet espace commence à s’organiser dans le cadre du CDT (Contrat de développement territorial) des Boucles de la Marne que doivent contracter Bry, Villiers, Champigny et Chennevières pour accompagner en logements et projets urbains l’arrivée de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Achevé fin 2014, le CDT fixe des objectifs quantitatifs en termes de logements mais aussi de développement économique. Il ambitionne ainsi la création de 10 000 emplois sur 15 ans dans ce secteur ex-Vdo, en construisant 157 000 m2 de bureaux, 65 000 m2 de commerces et 105 000 m2 d’activités de production.
Lire : Le CDT des Boucles de la Marne réssuscite la rocade fantôme
Ci-dessous le tracé de la VDO, de Champigny à Sucy.
CDT, CIN: des outils pour travailler ensemble…
En 2015, Manuel Valls, alors premier ministre, marque son empreinte sur le Grand Paris en dessinant une métropole multipolaire, ciblant un certain nombre de zones à développer à cadence accélérée. Pour obliger les élus locaux à urbaniser sans les révolter, un nouvel outil est créé à ce moment là: le CIN (Contrat d’intérêt national). C’est le pendant soft de l’OIN (Opération d’intérêt national). L’OIN permet en effet à l’Etat de préempter directement les terrains pour décider de leur aménagement tandis que le CIN invite à la contractualisation entre les collectivités et l’Etat. Le bâton et la carotte en quelque sorte. Mais l’un n’empêche pas l’autre et il peut y avoir une petite OIN à l’intérieur d’un périmètre faisant l’objet d’un CIN. Dans le Val-de-Marne, qui compte déjà l’OIN Orly Seine Amont, l’Eta prévoit deux autres OIN, l’une sur Campus Grand Parc à Villejuif (qui verra le jour) et une autre sur les friches de la VDO, qui suscite la bronca. Au final, il n’y aura pas d’OIN sur cette friche mais simplement un CIN, lequel ne remet pas en cause le CDT (il n’est du reste pas exactement sur le même périmètre) mais est censé s’inscire en complémentarité.
Lire : Manuel Valls dessine son Grand Paris multipolaire
… mais qui ne résolvent pas la question du financement
Reste à financer ce nouveau morceau de ville. Maîtrise du foncier, desserte par des transports rapides, stratégie de développement économique et pas seulement d’accumulation de logements dont les habitants engorgeraient immédiatement les nouveaux transports dans une commutation vers l’ouest parisien, équipements publics pour accompagner l’arrivée d’entreprises et de résidents… Les enjeux du problème, les élus les ont bien en tête et ils les ont listé de manière pragmatique et récurrente ce jeudi 3 mai, avant d’apposer leur signature sur le contrat tendu par les préfets de la région et du Val-de-Marne, Michel Cadot et Laurent Prévost. Mis bout à bout, ce-sont des centaines de millions d’euros qui seront nécessaires pour développer proprement ce bout d’agglomération, à aller chercher projet par projet à coup de cofinancements, de négociations dans le cadre du prochain contrat de plan Etat Région, d’appels à projets divers, d’emprunts, de montages avec les promoteurs… Pour l’heure, l’Etat a participé en mettant à disposition sa partie du terrain (environ 60% de la surface) moyennant 14 millions d’euros au lieu de 40 millions d’euros comme les avaient évalués les domaines. “14 millions d’euros alors que l’on nous avait parlé d’un euro symbolique, c’est un gros euro symbolique”, a tout de même relevé un maire en aparté de la réunion. Un périmètre porté désormais par l’Epa Marne, qui était déjà en charge de la portion de Villiers-sur-Marne correspondant au projet Marne Europe. L’Etat a également financé des études et l’organisation du copilotage entre les villes à hauteur de 700 000 euros.
Transports : interconnexion 15 Sud – E et prolongement sud d’Altival
“La desserte des quartiers est une priorité et toute urbanisation sans infrastructure de transports sera limitée“, martèle Laurent Cathala, président du territoire Grand Paris Sud Est Avenir. En jeu notamment: le prolongement au sud d’Altival, une route avec un couloir de bus dédié pour l’instant bloquée à sa seule portion au nord de la RD4. Des études doivent être relancées par Ile de France Mobilité (IDFM) pour envisager le bien-fondé de pousser plus loin mais leurs conclusions sont conditionnées à la visibilité sur le développement du site, condition sine qua non pour faire des projections de trafic. “C’est le seul projet d’infrastructure globale du CIN. S’il s’avère que cet investissement n’est pas justifié par IDFM, c’est tout le CIN qu’il faudra réviser”, a pointé Marie-Carole Ciuntu, maire de Sucy. Il y a aussi la question de l’interconnexion entre la ligne 15 Sud et la ligne de RER E, dont le maire de Villiers-sur-Marne, Jacques-Alain Bénisti, a rappelé l’importance.
Un cadre abordable et agréable pour les PME/PMI
Tour à tour, les élus ont rappelé l’importance du développement économique pour contribuer au rééquilibrage de l’emploi avec l’Ouest parisien et éviter le “résidentialisme”. Et les maires de Champigny et Villiers d’insister sur la nécessité de maintenir l’objectif du CDT des boucles de la Marne d’un développement immobilier à 75% économique. Pas question pour autant d’avoir la folie des grandeurs. “Attention à éviter une juxtaposition de projets sans cohérence qui aboutirait à une sur-offre sans preneurs“, a mis en garde Christian Favier, le président du département. Dans ce contexte, Champigny et Chennevières ont fait travailler le cabinet Algoé pour évaluer le potentiel raisonnable. “Nous avons demandé une évaluation qui tienne compte non seulement de notre site mais aussi de ce qui existe autour, et il en ressort un potentiel très intéressant pour les PME/PMI”, indique Christian Fautré, le maire de Champigny. Un constat largement partagé par le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Gérard Delmas, interrogé à l’issue de la réunion. “Il y a beaucoup de petites entreprises industrielles ou d’ateliers qui ont du mal à s’agrandir dans le Val-de-Marne et son parfois obligées de partir plus loin. Ce développement va donc constituer une excellente opportunité à condition que les prix du foncier ne s’envolent pas“, estime le patron de la CCI 94, qui insiste également sur la nécessité de communiquer autour de ce site resté pour l’instant totalement absent de la carte. “Il va falloir construire une histoire et montrer son potentiel, notamment en termes de compétences à proximité, et de cadre de vie. Cela va prendre du temps mais dix ans, c’est le calendrier du Grand Paris!”, enjoint le chef d’entreprise.
Lire : Industrie cherche milliers de M2 en Ile-de-France
Les grands comptes attendus à côté de la gare de Bry-Villiers-Champigny
Un morceau de la VDO devrait toutefois attirer les grandes entreprises, celui qui correspond au projet de Marne Europe au pied de la future gare 15 Sud – E de Bry-Villiers-Champigny. Sur ce belvédère qui jouxte le site d’Ikéa, un projet porté par la Compagnie de Phalsbourg a été retenu sur 11 hectares dans le cadre de l’appel à projets Inventons la métropole, prévoyant immeubles de bureaux, centre de congrès, hôtels, logements… Un périmètre potentiellement extensible à 17 hectares. “Nous prévoyons des bâtiments à énergie positive et à bas carbone qui produiront autant d’oxygène que le bois de Vincennes! Avec des loyers 30 à 35% moins cher que dans l’Ouest, des charges plus faibles en raison de la construction écologique, et la possibilité de parcours résidentiels pour les employés”, développe Jacques-Alain Bénisti, le maire de Villiers, qui entend faire de son quartier un laboratoire au coeur du cluster de la ville durable. Lors de la réunion précédant la signature, l’élu a lancé l’offensive en invitant l’Etat, actionnaire d’un certain nombre de grandes entreprises, à les inciter à venir s’installer aussi dans ce coin de l’Est parisien, regrettant notamment l’implantation de Véolia à Aubervilliers alors que Marne Europe se trouve à deux pas de l’institut de recherche pour la transition énergétique en ville, Efficacity. “A la place, nous allons avoir des concurrents étrangers de Véolia“, note l’élu.
A lire : La Compagnie de Phalsbourg gagne Marne Europe à Villiers-sur-Marne
Pas de nouveaux habitants sans équipements
Pour prolonger la ville, il s’agit aussi de construire du logement et des équipements, mais sans appuyer sur l’accélérateur. “Nous devons recoudre ce territoire pénalisé par la VDO pour lui redonner de la cohérence par des aménagements complémentaires, dans un esprit de ville et non d’aménagement exceptionnel”, a insisté Jacques JP Martin, président du territoire Paris Est Marne et Bois. Pas de nouveaux logements sans transports ni équipements publics et les coûteux investissements qui vont avec, même mutualisés. Là-dessus, tout le monde est à l’unisson. Maire d’Ormesson depuis 2014, Marie-Christine Ségui est revenue sur la difficulté d’atteindre à marche forcée son objectif de 25% de logements sociaux alors qu’elle part de seulement 2% (le record le plus faible du département) tout en remettant à niveau des équipements publics dans un “état déplorable”. “Nous avons signé un contrat de mixité sociale qui nous engage sur trois périodes triennales mais l’on se heurte à beaucoup de problématiques et je me demande comment y arriver avec les moyens de notre petite commune de 10 000 habitants“, a plaidé l’élue. Sa commune est la seule des villes carencées en logement social où l’Etat ait directement préempté des terrains de la VDO pour construire des logements. “Les communes les plus petites ne peuvent pas augmenter leur population spontanément de 20% à 30%”, a défendu à son sujet Laurent Cathala.
“Nous ne sommes plus à l’époque de la Datar. Il ne s’agit pas d’un contrat de plan mais de capacité à bâtir une stratégie commune”, a rassuré le préfet Cadot, indiquant avoir bien écouté les messages des élus et signé le contrat dans cet esprit
Un contrat signé en plein brouillard institutionnel
Parmi les collectivités signataires du CIN, département et territoire ont aussi relevé l’incertitude qui plane aujourd’hui sur leur existence. “Attention à ce que notre signature ne soit pas au service d’un jeu de rôle”, a ainsi pointé Jacques JP Martin, alors que les territoires n’auront plus de fiscalité propre d’ici 2020, plaidant pour l’application du “droit commun” des établissements intercommunaux aux territoires. “Les menaces qui pèsent aujourd’hui sur les départements sont autant d’incertitudes quant à la concrétisation des engagements pris aujourd’hui”, a également commenté Christian Favier dans un communiqué faisant suite à la signature, tout en se félicitant de cette nouvelle dynamique urbaine et économique vers l’Est francilien, qui pourrait “créer 10 000 emplois en 10 ans et 17 000 en 15 ans.”
@il en faut pour tous,
Vous avez sans doute vu de l’invective quand je ne faisais qu’itérer 1 état de fait, très bien rendu dans votre petit film de propagande : Le transport ferré y est inexistant ou invisible, ce que l’on y voit en revanche est un trafic automobile continu dans le centre ville, autobus inclus .
Rappelons que vos “bons“ élèves {Pays-Bas&Danemark} sont des PLATS pays où les lignes de trams supprimé.e.s l’ont été de “manière consensuelle“, 1 majorité auto-intitulée “pragmatique” s’est chargée d’annihiler la minorité rationnelle : A Copenhague, il me semble même que le Chemin de Fer de Ceinture a été démantelé sans soulever de protestation massive, par l’achat du consentement social : Je me souviens d’avoir lu 1 article de la revue des chemins de fer expliquant comment le gouvernement avait pu fermer des lignes semi-rurales au lieu de les connecter entre elles …
J’ai ouï assez de personnes âgées pour ne point être prisonnier de l’idéologie Négationniste en matière de transport qui consiste à nonchaloir le temps long afin d’éviter d’avoir à s’interroger : Nous n’avons point à être pris en otage par des dettes et partant des idées dues aux diverses guerres menées hors de notre volonté : Il est clair que le cyclisme est l’héritier des politiques militaristes des 19ème et 20ème siècle, les trains&trams ayant été considérés comme variable d’ajustement des budgets, le choix de la bicyclette servant à empêcher toute velléité de mode raisonnable : Pas plus tard que ce soir, j’ai entendu l’adjoint à la mairesse de paris en charge de ” la mobilité” faire assaut de ridicule et promouvoir le “vélo” comme alternative au transport commun : De qui se moque t-on ?
@ Pierre TRINCOT :
40% des déplacements font moins de 3 km chez nous. Effectivement, le vélo (électrique) est une alternative aux transports en commun, pour les trajet de proximité.
Les réseaux de transports en commun a ceci de commun avec celui des voitures qu’il est bondé, aux heures de pointe. Le problème du stationnement auto reste entier.
Quant au plat, connaissez vous le vent de face dans un pays marin tel que les Pays-Bas ?
La boucle est bouclée : ON voit ainsi comment le GPE n’était que le “cache-sexe” d’une volonté spéculatrice tous azimuts et qu’il n’a jamais cherché à résoudre les problèmes de l’actuelle population mais qu’il participera aux difficultés de la future = Nous avons déjà le précédent Parisien où la Capitale, lourde des dettes accumulées par les Travaux d’Haussmann, a fait payer au reste du pays sa politique irréfléchie de prestige, très lucrative pour les intérêts des affairistes sans scrupules . Pour ce qui concerne le territoire sus-visé, préserver l’espace en mode naturel s’avère la meilleure solution mais d’évidence, elle ne rapporte rien aux maires avides du secteur … Peu soucieux d’écologie !
ON puit toutefois imaginer l’emploi du tracé en faveur d’une voie ferrée dédoublant la GC supposée saturée ; Je n’y ai pourtant jamais vu lors de mes passages d’intense activité sur les rails qui justifierait l’abandon du service voyageurs ! Ce que révèle le cliché aérien est l’absurdité du lotissement pavillonnaire du 20ème siècle, con_comittant au déploiement insensé de l’automobile …
@ Capri :
Il se trouve que j’ai de la famille -pauvre – dans le rayon d’action de la gare de Robinson.
Dans un rayon de 5 km, et a fortiori de 3 km aller autour de la gare, la moins mauvaise des solutions à mon goût est d’y aller à vélo ou vélo électrique.
Je me vois mal m’entasser dans un bus bondé qui s’arrête à chaque arrêt tous les 450 mètres.
Du reste, ce comportement de maire de ville riche est celui de plusieurs maires de villes riches du 94. À les écouter, ce raisonnement s’élargit aux voitures : ils voudraient favoriser les déplacements en voitures de “leurs” habitants (!) , et dissuader les vilains déplacements en voitures des administrés des villes voisines.
Étonnamment ça ne marche pas 🙂
Les élus qui le souhaitent pourraient inciter ou dissuader par moyen de transport, mais pas par lieu de résidence.
Au sujet de la cyclabilité : TOUS les carrefours à feu d’Antony sont en train de passer en Céder le passage cycliste au feu rouge, dans TOUTES les directions (pas qu’à droite). Et Ris orangis (ville pauvre de 27 000 habitants) connait désormais 0 sens interdit aux cyclistes (encore mieux qu’à Sceaux donc).
” Dans un rayon de 5 km, et a fortiori de 3 km aller autour de la gare, la moins mauvaise des solutions à mon goût est d’y aller à vélo ou vélo électrique.”
C’est exactement ce que je disais. le vélo pour les habitants de Sceaux à proximité de la gare et les autres qui viennent de plus loin, on s’en fout et on cherche à les dissuader de venir à Sceaux. Que vous souteniez cette attitude est honteux. L’égoïsme bobo (même si vous allez réfuter ce terme) est vraiment sans limite. Tout pour moi et rien pour les autres !
Vous faites erreur, 5 km de rayon c’est bien + que Sceaux.
Utiliser radius maps
https://youtu.be/IFsBipW4ew8
Je vous souhaite bien du plaisir quand vous vieillirez et que le vélo commencer à vous fatiguer. Je vous souhaite bien du plaisir si vous ne pouvez plus pédaler. Au passage, merci pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Merci pour ceux et celles qui ne veulent pas patauger sous la pluie ou dans la neige. Merci pour tous ceux que votre petit vélo exclut de la mobilité.
Votre jusqu’au boutisme montre une fois de plus combien le développement du vélo, que je soutiens, est plombé par le fanatisme et l’égoïsme de tous ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur guidon et de leur petit cas personnel.
Merci Marguerite pour notre santé.
Ce qui est valable à pied l’est aussi à vélo ou vélo électrique.
4 fois plus vite ou 4 fois plus loin.
Les PMR sont notamment gênés au quotidien par la circulation et le stationnement automobile, certains automobilistes qui se garent sur les trottoirs en violation de l’article 417-11 du code de la route, et par ceux valides qui créent des bouchons car ils choisissent la voiture pour les déplacements de proximité 😉
Pour votre bonne information, aux Pays-Bas, moult Personnes à Mobilité Réduite
sont sur fauteuils électriques, ou vélos adaptés (handbike), sur pistes cyclables adaptés, comme on le voit à 45 secondes :
Ce qui est difficile en France vu l’état des trottoirs, et celui de pistes cyclables.
L’argument PMR ne me semble pas pertinent.
Quand vous parlez de leur “petit cas personnel”, évoquez vous les personnes qui refuseraient une piste cyclable sous prétexte qu’ils ne se déplacent pas à vélo ?
Il faut profiter de cette grande zone pour créer des emplois et nombreux, emplois qui manquent dans l’est parisien avec les infrastructures nécessaires.
Il est souhaitable que les habitants de l’est puissent travailler près de leurs domiciles ce qui n’est pas assez le cas actuellement.
Créons de futurs emplois pour demain.
Comme si la création d’emplois se décrétait !
Contrairement au réseau cyclable, qui, lui, se décrète
https://www.youtube.com/watch?v=3WvoZfKFUN0
L’activisme pour la bicyclette vire souvent à l’idiotie ou la mauvaise foi :
Je voudrais rappeler que le vélocipède, élément de confort égocentrique, est consommateur de pneus, comme de nombreuses modes actuelles pour se déplacer ;
La production des pneumatiques est à déconseiller car elle n’est guère écologique .
De plus, l’effort demandé implique des douches supplémentaires : Dans 1 vision globale, il importe de ne point nonchaloir les effets secondaires de toute mesure !
Historiquement, les cyclistes ont été les dindons de la farce des frères Michelin, qui les ont instrumentalisés dans le but de neutraliser le déploiement de transports publics ferrés maillant l’ensemble du territoire ; Dans le même temps, grâce à la lubie de l’automobile {tous les moyens de déplacements dépendant du pneu [Michelin n’en est pas le n°1 par hasard, lui qui a même réussi (le méchant tour de force qui a consisté) à en équiper une partie des métros !}, il a pu évincer la traction hippomobile puis les trains à vapeur de toutes les branches aujourd’hui disparues du réseau des voies ferrées locales … Vient le moment où les citoyens honnêtes doivent cesser de se comporter en idiots utiles mais agir en direction de l’intérêt commun bien compris !
Il est certain que la promiscuité a été le principal moteur de l’exclusion de la mobilité collective : Les égoïstes voyant leur voyage comme la prolongation de leur domicile .
Invective ≠ argument
Un urbanisme pragmatique est celui qui permet à tous de se déplacer, du piéton et PMR jusqu’à l’automobiliste et camion livreur, en passant par les vélos et vélos électriques.
C’est possible, en réduisant la place allouée à la voiture : circulation et stationnement, comme l’on fait certaines villes en France (qualité de vie), et certains pays en Europe.
C’est ce que l’on pourrait appeler l’urbanité
Et si les cyclistes respectaient le code de la route récemment modifié pour eux ?
Par exemple s’ils ne roulaient plus sur les trottoirs, ne serait-ce pas déjà un pas vers une ville plus humaine et plus agréable pour tout le monde, y compris les piétons ?
Le sans-gène de certains d’entre eux rappelle celui des automobiliste d’il y a 40 ans.
Et si tous les usagers respectaient le code la route ?
À commencer par les vitesses maxi ?
Rouler sur le trottoir à vélo est en effet interdit, sauf enfant de moins de 8 ans.
S’y garer en voiture aussi est interdit (417-11 du code de la route) et très peu respecté.
Les gens qui roulent à vélo sur les trottoirs (ils ont tort à tous points de vue) le font par manque de doubles sens cyclables, de chaussée limitées dans les faits à 30 ou 20 km/h, mais irrespect de certains automobilistes à commencer par le non respect de 1 m pour doubler tout usagers : Article R414-4
Et par manque d’un réseau cyclable en ville (pistes, voies vertes, impasse sauf vélos), par la place qui est donnée à la voiture : circulation, stationnement y compris illicite jamais verbalisé, bien que très gênant (135 € l’amende) et dangereux, et vitesses excessives.
Je passe sur ouverture de portière garée, un sport national, alors que c’est interdit :
R. 417-7
Pour ma part, je constate que les infractions des automobilistes, ô combien + nombreuses, sont celles qui me mettent réellement en danger, que je sois piéton, cycliste ou automobiliste.
Comment pouvez-vous justifier les infractions de certains cyclistes et la gêne qu’ils occasionnent aux piétons de tous âges par les infractions et les manquements de certains automobilistes ? Les comportements des uns comme des autres sont condamnables, non ?
Comment pouvez-vous justifier que des cyclistes roulent sur les trottoirs par le manque de piste cyclable ? Avec ce raisonnement, vous justifiez le comportement des automobiliste qui se garent sur les trottoirs et les pistes cyclables par manque de places de stationnement.
Je ne justifie rien.
Je constate que tous les usagers – même piétons – violent le code la route, y’a des études là -dessus.
Il est des cyclistes comme des automobilistes : y’a de tout, le meilleure côtoie le pire, ça se vérifie tous les jours.
Y’a aussi des études très intéressantes sur le %age d’usagers responsables en cas d’accident, vous devriez vous les procurer.
Il est aussi des villes en Île de France avec 1 SEUL sens interdit aussi aux cyclistes pour 20000 habitants, et TOUS les carrefours Cédez le passage cycliste au feu (et pas que vers la droite) :
Évidemment ça change la donne pour les infractions cyclistes 🙂
Tous les jours, que nous soyons piétons, cyclistes ou automobilistes (on la triple nationalité) ma famille et moi sommes mis en danger par des automobilistes, qu’ils soient en circulation ou en stationnement (violation massive de l’article 414-11 du code)
Nous ne sommes pas mis en danger par des cyclistes (ni sur chaussée, ni sur trottoir). Juste quelques overboard pas très futés, et des 2 roues motorisés parfois bien crétins.
Vous savez que le Code est particulièrement exigeant en France entre autre envers usagers motorisés depuis 2010 surtout : priorité piétonne généralisée souffrant très peu d’exception (y compris hors passage piéton si absence à moins de 50 mètres, et R 417 -11 aussi sévère en théorie que peu respecté en pratique, etc). Donc les infractions sont généralisées, oui -> on fait quoi de ce constat pas glorieux Capri ?
Je n’aimerais pas être automobiliste pour les petits déplacements : j’y laisserai mes nerfs.
C’est curieux : je pensais que ‘Capri’ parlait du maire de Saint-Maur des Fossés !
Alors ça, c’est la meilleure ! Illustrer le bon comportement d’un élu en faisant parler le maire de Sceaux !
Le maire qui ne veut pas que les bus desservent la gare de Robinson et qui préfère construire des immeubles au lieu d’une gare routière correcte.
Le maire qui veut demander des dédommagement à la RATP parce que ses bus useraient la voirie municipale (!).
Le maire qui ne participe jamais aux réunions organisées pour améliorer le RER B dont le service se dégrade jour après jour.
La caricature du maire qui voudrait que la population bourgeoise de sa commune se balade à vélo pour faire ses emplettes mais qui crache sur les laborieux des communes avoisinantes moins riches qui essaient d’arriver au RER qui dessert sa ville en prenant un bus de la RATP.
Bel exemple d’égoïsme bourgeois digne du 19ème siècle !
Si c’est ça la politique en faveur du vélo …
Il faut profiter de cette grande zone pour créer des emplois et nombreux, emplois qui manquent dans l’est parisien avec les infrastructures nécessaires.
Il est souhaitable que les habitants de l’est puissent travailler près de leurs domiciles ce qui n’est pas assez le cas actuellement.
Créons de futurs emplois pour demain.
Ca commence à bien faire l’envahissement des commentaires par les obsédés du vélo. Modérateur, faites votre travail, s’il vous plait.
Vous avez raison Marguerite, le sujet est insuffisamment traité 😉
Mais il l’est de + en +, notamment autour des gares du Grand Paris (le lien avec ce sujet), qui ne peuvent absorber le flot de voitures et de transport en commun qui s’y rendent et/ou y stationnement simultanément :
Ce pourquoi nous souhaitons sur ce projet un réseau express vélo, à haut niveau de service.
Quels sont les 5 critères d’un réseau cyclable à haut niveau de service (ou “réseau express vélo”) ?
https://www.strasbourg.eu/velostras-le-reseau-cyclable-a-haut-niveau-de-service
Bien : on va bétonner une zone éloignée de tout transports en commun ; mais il suffira de se déplacer en vélo 🙂
Bétonner en Ile de France, on ne sait faire que ça. Autant que ça soit cyclable.
On connait le problème
On connait la solution
Se déplacer à vélo ou vélo électrique pour les déplacements de proximité, est un moyen de rendre moins pénible un endroit en effet bétonné, et de soulager le porte-monnaie.
Une continuité cyclable de 15 km en Ile de France serait précieux, y compris pour certains déplacements utilitaires / quotidiens
Y’a quand même beaucoup de tronçons non réalisés 🙂
Ça n’est plus bancable les autoroutes ?
Déçus
->
“Y’a plus qu’à” faire 1 Réseau Express Vélo de 15 km.
Note : les déplacements à vélo (électrique) créent 3 fois + d’emplois que les déplacements en voiture.
La note ne veut rien dire : En Français correct, VOIcTeURE le féminin de Vecteur, signifie tout moyen de déplacement, marche à pied incluse, disponible pour l’Homme mais il est vrai que la lubie de l’automobile {tout véhicule usant des pneus}, enrichie grâce au carnage de la deuxième guerre de Trente Ans (1914-1945) a tout fait pour que le vulgum pécus assimile le terme avec la bagnole .
Quant à moi, je suis plutôt déçu de la quantité des tronçons concrétisés, les nationaux-socialistes français ont tout à fait rempli leur office mais il chaut dire qu’ils furent très aidés par les staliniens, partisans du métro à tous crins, à Paris puis en banlieues !
Le vélo est un moyen de transport complémentaire des transports en commun. Il ne peuvent en aucun cas remplacer ces derniers.
Ceux qui croient qu’on pourra se passer d’investissements dans les transports en commun en incitant les Franciliens à rouler à vélo se trompent et trompent les autres.
Vélo et transports en commun sont complémentaires.
Comme parfois vélo (pliant ou non) et voiture le sont.
Le problème, c’est quand c’est à ce point pas cyclable que l’on ne peut se déplacer ni en vélo ni en vélo électrique.
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