Grosse rentrée pour les lycéens de Georges Brassens Villeneuve-Le-Roi ce lundi 12 février. Après presque deux mois sans bahut suite à la chute d’un morceau de faux-plafond amianté, les élèves ont repris les cours dans l’ancien collège Monod de Vitry-sur-Seine. Sur place, l’enthousiasme n’était pas vraiment au rendez-vous.
«L’état des lieux est lamentable, les stores ne marchent pas, certaines salles n’ont pas de tableau et il n’y a pas toujours de chauffage. Cela m’énerve parce que j’ai l’impression qu’on nous a mis dans ce lycée précipitamment », exprime Loïc, élève de terminale.
Des navettes gratuites ont pourtant été affrétées spécialement pour emmener les lycéens. Elles passent à heure fixe pour leur permettre de faire le déplacement depuis Villeneuve-le-Roi, mais il faut un peu de rodage… « La navette est passée une demi-heure en retard ce matin. Pour venir au lycée, je mets plus d’une heure donc ce n’est pas facile!» explique Pauline, élève de terminale. Certains élèves ont décidé de se débrouiller autrement, à l’instar de Paul, élève de première : « Je vais m’arranger avec mes amis pour que nos parents puissent venir nous chercher à tour de rôle tous les jours afin d’éviter de passer trop de temps dans les transports.»
Pas de compensation non plus côté nourriture, où la collation consiste en un repas froid en pleine saison hivernale. « C’est gentil de leur part mais ce n’est pas bon et c’est gras », pouvait-on entendre devant le lycée au moment de la pause déjeuner.
Cette délocalisation à Vitry devrait durer au minimum jusqu’aux résultats de la contre-expertise en cours et à la réalisation des travaux impératifs. En attendant, certains cours restent dispensés à Villeneuve-le-Roi comme le sport et la préparation des TPE en salle de documentation… « Heureusement que je suis redoublante et que j’ai déjà les cours de l’année dernière, sinon je ne sais pas comment j’aurais fait !» annonce Emma, qui passe le bac à la fin de l’année.
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J’étais lycéenne en 1982-85 et il y avait déjà de l’amiante au lycée G. Brassens de Villeneuve-le-Roi. Nous faisions des sit-in… 30 ans après, je vois que le problème est toujours présent.
Il m’est avis que cette élève de terminale redoublante fait un peu trop confiance à des cours qui ne lui ont guère servi l’année précédente.
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