Manif de soutien à une animatrice en fin de contrat à Boissy-Saint-Léger

“La pratique du CDD à outrance pour maintenir les agents sous pression doit cesser!”, motivait le syndicat.

Le maire PS, Régis Charbonnier, indique pour sa part que la ville a mis en place un appel à candidats pour recruter des animateurs en CDI et que l’animatrice en question n’avait pas répondu à cet appel. “Nous avons reçu 11 candidats et en avons sélectionné 6. Le CDD de cette animatrice n’a pas été renouvelé car nous venions d’embaucher 6 CDI pour éviter de ne recourir qu’à des CDD”, explique le maire.

“Ne pas répondre à cet appel ne signifiait pas que la personne, en poste depuis 6 ans, ne souhaitait plus travailler dans la ville“, réagit une déléguée syndicale, ajoutant que l’animatrice n’a jamais été reçue par la ville lorsqu’elle en a fait la demande, après s’être faite signifier sa fin de contrat.

Alors que l’agent a déposé un recours au Tribunal administratif, la ville a dans un premier temps été condamnée en référé  (procédure d’urgence contrairement aux jugements sur le fond qui peuvent prendre des années) à suspendre la fin de contrat et à dédommager l’animatrice de 1000 euros. “Le Tribunal n’a même pas pris la peine de nous informer que nous faisions l’objet d’une procédure! Sinon, nous aurions été présents. Depuis, nous avons expliqué les raisons de cette fin de contrat et motivé notre maintien de non renouvellement. Et si l’animatrice le conteste, ce ne sera plus en procédure de référé mais sur le fond”, expose l’élu.