L’année 2018 commence à peine mais à Villejuif, l’heure est déjà à la préparation des municipales de 2020, alors que la majorité plurielle, issue d’une alliance droite-gauche en 2014, a volé en éclat.
A l’époque des municipales de 2014, quatre candidats de premier tour – Franck Le Bohellec (LR) Jean-François Harel (à l’époque UDI), Philippe Vidal (à l’époque ex PS désormais En marche) et Natalie Gandais (EELV dissidente mais finalement non exclue de son parti), s’étaient alliés au second tour pour faire perdre la maire sortante PCF Claudine Cordillot, qui bénéficiait pour sa part du soutien officiel du PS et d’EELV. Une majorité plurielle un peu insolite, que les élus écologistes défendaient au nom de l’agir local mais qui a commencé à s’effriter dès le lendemain de l’élection avec l’éviction de l’exécutif de Jean-François Harel (leader UDI du 1er tour). Début 2016, la composante écologiste a quitté la majorité suite à un désaccord à propos d’un appel d’offre pour construire la future halle des sports. Au printemps 2017, c’est le troisième allié, Philippe Vidal, ancien adjoint aux finances, qui a rejoint l’opposition.
Depuis, le vote des gros dossiers fait l’objet d’un suspense intense à l’occasion de chaque séance du Conseil municipal car la majorité ne tient plus qu’à une voix, et pas toujours la même. En 2017, c’est à une voix près qu’a été voté le budget. Quant au budget 2018, son vote ne s’annonce pas simple non plus. Le débat d’orientation budgétaire a déjà donné lieu à un ajournement de séance début décembre et été reporté pour début 2018, après un recours gracieux.
L’opposition, elle, est aussi plurielle. Entre les élus PS, PCF, EELV, LREM, divers droite et FN, il n’y a pas de ligne commune, même si 21 élus d’opposition (toute l’opposition sauf le FN) ont à plusieurs reprises signé ensemble des courriers et réclamé audience en sous-préfecture. En parallèle d’actions communes, chacun joue donc déjà sa partition pour 2020.
Du côté du PCF, qui a perdu une ville dont il était à la tête depuis près d’un siècle, pas question de s’y prendre au dernier moment. C’est dans ce contexte que les communistes de Villejuif ont désigné, dès la mi-décembre 2017, Pierre Garzon comme chef de file pour reconquérir la commune aux municipales de 2020. Vice-président du Conseil départemental en charge des transports, passé de 14e à 4e vice-président suite l’élection au Sénat de Pascal Savoldelli avec au passage de nombreuses fonctions de représentation supplémentaire, président de l’Epa-Orsa et administrateur de Ile-de-France Mobilités, Pierre Garzon est élu départemental dans le canton de Villejuif. « Il est de notre responsabilité de parti politique de tirer les enseignements du passé, de débattre de la situation actuelle et de tracer le chemin de l’alternance pour que Villejuif soit apaisée, synonyme de progrès et de fierté pour ses habitants« , invite le coordinateur Ozer Oztorun. « Depuis 3 ans, les communistes ont organisé les mobilisations nécessaires pour alerter, rassembler et empêcher les mauvais coups, notamment la fermeture la mairie annexe des Petits Ormes, de l’école maternelle Karl Marx, la vente de la Bourse de travail, la défense du bureau de Poste des Lozaits, ou encore pour obtenir la réalisation des travaux du Centre Municipal de Santé Pierre Rouquès » , énumère le coordinateur qui invite Pierre Garzon à « bâtir le projet et le rassemblement dont les Villejuifois ont besoin ».
Face au candidat communiste, devraient aussi se représenter le maire sortant, Franck Le Bohellec (LR), mais aussi Philippe Vidal (LREM) qui ne cache pas ses ambitions. Le positionnement des autres partis de gauche, notamment de la France insoumise et du PS, et du centre droit restent à définir. Il reste encore deux ans…
8 janvier 2018 à 13 h 04 min | Signaler un abus
Après la défaite de 2014,il était important pour les communistes d’apporter du renouveau.
Mr GARZON est un une personnalité proche de la population,très à l’écoute que l’on voit régulièrement sur le terrain,contrairement à d’autres qui apparaissent uniquement lors des élections.
Pour reprendre la mairie à la droite,pourront ils partir seuls ou devront ils envisager une union de gauche?
8 janvier 2018 à 15 h 32 min | Signaler un abus
jamais Pierre GARZON ne pourra reconquérir sous la seule bannière PCF, la ville de Villejuif. Faut que les cocos ouvrent les yeux là !!! C’est une très bonne chose que de se mettre en mouvement maintenant ! reste à construire un projet et ensuite à rassembler large et en cohérence !!!
8 janvier 2018 à 21 h 02 min | Signaler un abus
L’objectif n’est pas de partir seul mais de rassembler, mais la première étape ces de travailler avec la population le programme, les écouter, de tenir compte de leur proposition.
9 janvier 2018 à 23 h 37 min | Signaler un abus
Il est bien rare que les communistes partent seuls même quand ils le pourraient, la ligne rouge de l’histoire du PCF c’est le rassemblement, l’unité, le front. De puis le front populaire, le CNR, le Programme commun, le Front de gauche, les communistes ont toujours cherché à rassembler, ce serait une erreur politique de ne pas le faire là dès que les grandes lignes d’un programme municipal auraont été définies avec la population.
10 janvier 2018 à 22 h 24 min | Signaler un abus
Qu’est-ce que le PCF va pouvoir apporter comme projet à Villejuif en 2020, qu’il n’aura pas su déjà réaliser en tant d’années de pouvoir, au point d’avoir suscité un tel vote de rejet ?
14 janvier 2018 à 22 h 32 min | Signaler un abus
Qu’est ce qu’a apporté la prétendue majorité plurielle????
Une image catastrophique de la politique,du desordre,de faux espoirs,de la haine,une ville défigurée par les constructions,population des quartiers délaissées,une ville sale,pas de projets écologiques,zéro solidarité bref une liste à la prevert…
14 janvier 2018 à 22 h 58 min | Signaler un abus
Apolitique que voulez-vous dire de majorité pluriel, si ces l’Union Citoyenne, je ne peut que être d’accord, moi j’ai mal à ma Ville que l’on livre aux promoteurs
14 janvier 2018 à 22 h 59 min | Signaler un abus
Casse des associations qui on du mal à vivre,
10 janvier 2019 à 11 h 54 min | Signaler un abus
De l’usage des prénoms et nom :
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Gaétan Marzo succède à François Paradol à la tête du RN Val-de-Marne
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Municipales à Saint-Mandé : Luc Alonso se lance, sans étiquette
Jean-Luc Laurent réélu président du MRC sur une ligne d’ouverture à gauche
Mais :
Créteil : la Maison du hand inaugurée sous haute tension par Macron
Le député Mbaye cible d’une lettre violemment raciste
Pour compléter votre information : le prénom du député Mbaye est Jean-François, celui du Président de la République est Emmanuel. Vous vous en rappeliez lors de la première annonce :
le 07-01 : Emmanuel Macron inaugure la Maison du handball à Créteil
Pourquoi ces deux formes de traitement ?
bien cordialement
Robert RIO
10 janvier 2019 à 12 h 28 min | Signaler un abus
@Rio, J’essaie systématiquement de mettre les prénoms, sauf quand cela rallonge trop le titre.
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