Environnement | | 02/05/2018
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Odeurs au conservatoire de Champigny: protocole d’analyse avec l’ARS

Odeurs au conservatoire de Champigny: protocole d’analyse avec l’ARS

La délocalisation partielle des activités du conservatoire Olivier Messiaen de Champigny-sur-Marne va se maintenir au-delà de la rentrée. La ville a travaillé avec l’Agence régionale de santé (ARS) pour mettre en place le protocole d’analyse. Plusieurs actions sont également en cours en parallèle pour mieux ventiler les bâtiments.

C’est au retour des vacances de Noël qu’élèves et professeurs du conservatoire se sont plaints d’odeurs entraînant des maux de tête au sein de l’établissement dont les peintures avaient été fraîchement refaites. Rapidement, une partie des salles (13 sur 20) ont été fermées et depuis mars, une partie des cours ont été délocalisés dans l’ancienne gendarmerie. Une cette situation qui devrait encore durer encore un moment.

Un premier diagnostic réalisé par la société C2S Air Interieur le 23 janvier a en effet rendu compte d’un taux de COV (Composants organiques volatiles) de niveau 4 (entre 3000 et 10 000 microgrammes par m3) dans la salle Bartok. Un niveau qui ne peut légalement être toléré plus d’un mois en raison de ses impacts sanitaires. Un second diagnostic réalisé le 16 février a révélé des taux de COV de niveau 3 (1000 à 3000 microgrammes par m3) tolérables 12 mois mais aussi des émanations de benzène supérieures à la valeur de référence (2 microgrammes par m3) dans plusieurs salles et même supérieures à la valeur limite de 10 microgrammes par m3 dans une salle. Après ventilation du site, un troisième diagnostic a été effectué le 26 février dans trois salles Bartok, Von Webern et Calder, qui ont cette fois donné un taux de COV de niveau 2 (entre 300 et 1000 microgrammes par m3), n’impliquant pas cette fois d’impacts sanitaires mais nécessitant une augmentation de la ventilation. Il n’a en revanche pas été constaté de pollution au benzène. Cette troisième analyse, qui préconisait de mettre en place un planning d’aération naturelle et d’évaluer le système d’aération et de ventilation, constatait par ailleurs des défauts de ventilation, avec notamment bouches d’extraction encrassées dans des salles aveugles ou des systèmes de ventilation à l’arrêt depuis plusieurs années.

Depuis, la ville a décidé de travailler avec l’Agence régionale de santé (ARS) afin de s’accorder sur le protocole, avant de mener de nouvelles analyses. “Ils vont au-delà de ce que nous avions fait précédemment, avec un champ plus large que la recherche de peinture“, indique François Cocq, adjoint au maire de Champigny. “En parallèle, nous avons travaillé sur l’aération et la ventilation avec une entreprise et avec les agents de la ville“, précise l’élu. Les nouvelles analyses devraient être effectuées par le laboratoire de la préfecture de police de Paris, avec lequel travaille l’ARS.

 

 

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