C’est dans une ambiance de boycott général, alors que les sept présidents des départements de banlieue – y compris ceux de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne refusaient de participer au vote, que Patrick Braouzec, président du territoire de Plaine Commune, a été élu à la tête du Conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), la société maître d’ouvrage du métro Grand Paris Express, suite à la démission de Jean-Yves Le Bouillonnec, l’ancien député-maire PS de Cachan.
Les élus départementaux ont exprimé ensemble leur colère dans un communiqué, reprochant à l’Etat d’avoir manoeuvré pour faire élire le candidat ayant sa préférence et reprochant également à l’Etat les reports de réalisation dans les chantiers du Grand Paris Express. Le Conseil de surveillance de la SGP est en effet composé majoritairement de représentants de l’Etat et la nomination de Patrick Braouzec par décret au Conseil de Surveillance, alors que Patrick Bédier, président LR du département des Yvelines faisait campagne depuis plusieurs mois pour la présidence, avait été perçue comme une ingérence. “La Société du Grand Paris (SGP) est en charge du plus grand projet d’infrastructure français du 21ème siècle, un projet dont la réalisation améliorera considérablement les conditions quotidiennes de transports de millions de Franciliens. L’annonce unilatérale par l’Etat du report pour deux à sept ans de la plupart des lignes de ce nouveau système de transports, qui serait justifié par un quasi doublement du coût prévisionnel du projet, est donc un recul majeur, contradictoire avec la volonté affirmée de renforcer l’attractivité internationale de l’Ile-de-France, et susceptible de remettre en cause les engagements pris par notre pays pour l’accueil des Jeux Olympiques de 2024. Les raisons financières et techniques invoquées par l’Etat pour justifier ce désengagement n’ont jamais été explicitées de façon claire et convaincante ni à l’opinion, ni aux élus locaux ou nationaux, ni même au conseil de surveillance de la SGP, pourtant directement responsable du projet. La Cour des comptes a d’ailleurs souligné l’importance de ces manquements à la bonne gouvernance et à la transparence. L’élection du nouveau Président du Conseil de surveillance, après la démission de Jean-Yves Le Bouillonnec, n’y échappe pas. Au lieu de saisir l’opportunité d’un partenariat fondé sur la confiance et la transparence avec les grandes collectivités franciliennes, l’Etat a multiplié depuis le mois de juin les manœuvres pour inventer une candidature à sa convenance, repoussant à plusieurs reprises la réunion du Conseil de surveillance, assumant le risque de laisser vacant pendant plusieurs mois cruciaux la présidence de la SGP et démontrant qu’au fond il n’est pas prêt à partager le pouvoir avec les représentants légitimes des populations d’Ile-de-France puisqu’il veut tout contrôler… avec les résultats que l’on sait. Dans ces conditions, les Présidents des sept départements d’Ile-de-France ont décidé de ne pas participer à cette élection mascarade et de laisser à l’Etat la responsabilité de nommer l’élu qu’il veut. Ils continueront cependant, dans les semaines et les mois à venir, à jouer leur rôle d’administrateur avec une vigilance renforcée et à exiger inlassablement et par toutes les voies légales des réponses aux questions qu’ils posent”, ont ainsi détaillé les patrons des 5 départements de banlieue, de droite comme de gauche.
Dans un communiqué, la SGP s’est en revanche félicitée de cette élection et précisé que François Poupard, directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, avait été élu vice-président. “Ce conseil de surveillance marque une nouvelle étape de la gouvernance de la Société du Grand Paris. Le projet initial du métro du Grand Paris a dû être décalé dans le temps. Il importe à présent d’apporter dans les meilleurs délais un moyen de transport efficace à tous les habitants de la métropole et en priorité à ceux qui en sont encore privés. C’est une question d’égalité dans l’accès de tous à l’emploi, à la culture, à des conditions de vie dignes. C’est à cette condition que nous construirons une métropole polycentrique et solidaire. Ce n’est qu’en concertation avec les élus locaux que nous réussirons à réduire le coût global du projet comme l’a demandé la Cour des Comptes, sans renoncer à un haut niveau d’exigences environnementale et sociale, notamment en termes de retombées économiques pour les habitants et les entreprises locales, en maintenant l’ambition culturelle et artistique des gares du Grand Paris” a déclaré Patrick Braouzec.
Le conseil de surveillance a par ailleurs approuvé l’opération d’investissement relative à l’achat de matériels roulants pour les lignes 15, 16, 17 et 18 du Grand Paris Express, ainsi que pour les équipements embarqués d’automatisme de conduite et de courants faibles (moyens audiovisuels, radio, services numériques…) nécessaires à leur circulation et à l’information des voyageurs.
maire se st Denis il s’est gargarisé d’avoir fait construire un stade (privé) dont la concession (privée à 99ans= est largement financée par le public pendant ce temps pas de piscine à st Denis pour apprendre aux gosses à nager , des clubs de foot en perdition aucun palmarès sportif des footballeurs de st Denis un fiasco pour une ville de 100 000 habitants avec un stade mondial!! puis abandonne'(‘courageusement) la mairie pour se faire réénumérer enfin élire chef des chefs des maires en reniant donc le rôle des communes des départements BRAOUZEC un fédéraliste européen acheté par le système
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