Environnement | | 15/02/2018
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Peinture toxique? Le conservatoire de Champigny-sur-Marne sous surveillance

Peinture toxique? Le conservatoire de Champigny-sur-Marne sous surveillance

Une dizaine de salles du conservatoire Olivier Messiaen à Champigny-sur-Marne sont fermées depuis plusieurs semaines en application du principe de précaution. Après des travaux de peinture réalisés pendant les vacances de Noël, enseignants et enfants se sont plaints de maux de tête, nausées et troubles respiratoires.

Un jour à peine après la reprise des cours au conservatoire de Champigny-sur-Marne, des enseignants ont signalé des maux de tête avoir fait cours dans des salles fraîchement repeintes. Une dizaine de salles ont été fermées par mesure de précaution à partir du 17 janvier. “Un diagnostic a été réalisé sur ces murs repeints. A la lecture du rapport, le fournisseur a déclaré que l’un des composants retrouvés ne figurait pas dans la composition de ses peintures. D’ailleurs, nous les utilisons pour nos crèches et autres établissements recevant du public et n’avons jamais eu ce genre de problème”, explique Christian Fautré, 1er adjoint et maire par intérim de la ville.

Ce bâtiment de la Cité-Jardin, construit entre les années 1930-1940 n’avait, n’avait jamais fait l’objet d’inquiétudes selon la mairie. L’application de la peinture fraîche pourrait avoir libéré une substance dans l’air. “Nous allons faire de nouveaux prélèvements et allons recevoir la visite d’un camion-soufflerie dans les prochains jours pour pouvoir analyser l’air“, poursuit Christian Fautré.

Inquiétude des parents d’élèves, la mairie veut rassurer

Depuis plusieurs semaines, les cours d’instrument, d’ensemble et de formation musicale normalement dispensés au conservatoire Olivier Messiaen sont « délocalisés », sans plus d’explication. Aujourd’hui, certains enseignants font cours dans le hall d’entrée pour ne pas exposer les élèves aux émanations toxiques. Certains cours ont carrément lieu dans d’autres salles rue Karl Marx. Les enseignants sont malades (nausées, asthme), mais assurent leurs cours comme ils peuvent. Les risques sanitaires sont réels mais aucune communication n’a été faite”, dénonce un parent qui a décidé de ne pas laisser son enfant se rendre à ses cours.

“Aujourd’hui personne ne peut dire si c’est toxique. Il est trop tôt pour le dire. Certains cours ont été déplacés en application du principe de précaution mais nous n’avons reçu jusqu’à présent aucun signalement de médecin”, reprend Christian Fautré.

 

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