C’est parti pour relever le défi d’un air pur à Paris d’ici à 2020. Le Plan de protection de l’atmosphère d’Île-de-France a été adopté définitivement par arrêté inter-préfectoral du 31 janvier 2018. Au programme : 25 défis et 46 actions pour reconquérir un air plus sain.
C’est la menace d’une action en justice de l’Union Européenne pour non respect des valeurs limites réglementaires qui a poussé les autorités à anticiper de deux ans la révision du précédent PPA pris en 2013. La législation européenne impose en effet une limite à 40 microgrammes par mètres cubes en moyenne annuelle le dioxyde d’azote et les particules fines, limite régulièrement dépassée autour de Paris. Le nouveau PPA a fait l’objet d’une enquête publique prolongée à l’automne 2017, qui a recueilli plus de 500 observations. “En 2015, en Île-de-France, la pollution atmosphérique a été responsable de plus de 5 000 morts prématurées, plus de 3 millions de journées de travail perdu. L’évaluation économique de l’impact sanitaire de cette pollution en 2015 est évaluée à près de 8 milliards d’euros, soit 1 % du PIB francilien“, estime la préfecture de région.
Tous les secteurs d’activité sont concernés : l’aérien, l’agriculture, l’industrie, le résidentiel et les transports. “Le chauffage au bois et le trafic routier, principales sources de particules fines et de dioxydes d’azote en Île-de-France, sont particulièrement concernés par le PPA. 800 000 ménages franciliens utilisent un équipement de chauffage au bois peu performant générant près de 29 % des émissions de particules. Le trafic routier représente 61 % des émissions de dioxydes d’azote“, détaille la préfecture.
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“800 000 ménages franciliens utilisent un équipement de chauffage au bois peu performant générant près de 29 % des émissions de particules” mais Ségolène Royal, alors ministre de l’environnement, avait déclaré “on ne va pas empêcher les Français de faire une bonne flambée” alors qu’il n’était question que de mettre en œuvre des matériels performants ; c’est la même qui a cédé immédiatement dès que les ‘bonnets rouges’ ont manifesté ! Perte sèche pour les budgets des transports en commun, qui devaient être financés par cette taxe. Et elle ose encore pérorer à la télévision.
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