Environ 20 000 lycéens, parfois collégiens auraient déserté définitivement leur établissement scolaire en Ile-de-France. Un chiffre issu de fichiers de l’Education nationale mais qu’il reste à affiner, explique Marie-Carole, Ciuntu, vice-présidente LR du Conseil régional en charge des lycées.
Ce mardi 28 août, à l’occasion de leur conférence de presse de rentrée sur les lycées, la vice-présidente et la présidente de région Valérie Pécresse ont exposé leur plan pour s’attaquer au décrochage. A partir de ce fichier, que la présidente de région a indiqué avoir obtenu de haute lutte de la part du ministère de l’Education nationale, l’ensemble des jeunes concernés devraient être contactés par téléphone.
Le marché, lancé au printemps 2018, a été confié à l’entreprise de télémarketing Convers, basée à Nice, qui a déjà effectué des missions auprès des décrocheurs. Les premiers appels devraient démarrer la semaine prochaine indique le référent local du projet. “Des structures d’accueil, il y en a, mais elles sont parfois à moitié vides, certaines écoles de la deuxième chance ont failli faire faillite faute de public“, motive Valérie Pécresse. L’enjeu de la plate-forme est donc de mettre en relation les jeunes avec les structures susceptibles de les accueillir comme les écoles de la deuxième chance, les missions locales, les micro-lycées et autres organismes d’accompagnement. Un chantier qui passe toutefois par une qualification du fichier et une mise à jour permanente en lien avec les lycées, le tout en accord avec la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
Objectif : 50% de réinsertion
L’objectif affiché par la région : avoir contacté 15 % des jeunes inscrits d’ici la fin de l’année et atteindre les 100 % à l’horizon 2022. Au-delà du contact, la région espère que la moitié des contactés intégreront une structure d’insertion. Selon la région Ile-de-France, seulement 7% des élèves décrocheurs, seraient actuellement contactés par les plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) de l’Education nationale. Publics concernés : des élèves de collèges poly-exclus qui finissent par ne plus de présenter dans leur nouvel établissement, parfois trop éloigné, des élèves de lycée en échec ou orientés contre leur gré dans des filières professionnalisantes…
La région, qui a érigé le décrochage scolaire comme grande cause régionale 2018, a indiqué y consacré un budget de 2 millions d’euros.
Mon fils a décroché dès son entrée au collège… Des solutions, des structures, des aides j’en ai cherchés… les propositions n’étaient pas là.
Madame PAU-LANGEVIN, Ministre déléguée à la réussite éducative, avait ouvert quelques pistes… Après avoir obtenu son brevet en candidat libre, mon fils vient d’obtenir son bac en ayant réintégré le lycée après quelques séjours en soin-études.
Toutes les routes empruntées pour en arriver là ne m’ont été indiquées par personne…. Le décrochage est un vaste sujet de causes et origines multiples et ne saurait être pris en charge par une solution unique.
et chaque fois qu’un élève décroche son téléphone, il est branché directement sur la plate forme !
Qu’on se le dise !
Très bonne initiative ; la lutte contre le décrochage scolaire doit être une priorité dans notre pays.
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