La cession des 50,6% de l’Etat dans Aéroports de Paris (ADP, société qui exploite notamment les gros aéroports de Roissy et Orly), qui devrait rapporter quelques 8 milliards d’euros de cash à l’Etat, suscite l’inquiétude des élus locaux à différents titres,
tant concernant le rayonnement économique de ces pôles et leur importance pour la métropole parisienne que sur les aspects environnementaux, avec une crainte de pression supplémentaire pour augmenter la cadence et les horaires des décollages et atterrissages.
C’est dans ce contexte que les présidents des 7 départements de banlieue sont reçus ce matin par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Dans le Val-de-Marne, c’est Pierre Bell Loch qui représentera le président tandis que Christine Janodet sera également présente en tant que maire d’Orly. Les 7 conseils départementaux de banlieue ont confié à Patrick Devedjian, patron des Hauts de Seine et ancien ministre de l’Industrie, la mission de s’exprimer au nom de leurs collectivités.
“Alors que l’Etat prétend vouloir créer en Ile-de-France une dynamique métropolitaine puissante, il est tout à fait contradictoire d’envisager le transfert à des intérêts privés de l’instrument essentiel de développement économique et d’attractivité que constitue Aéroports de Paris. Nous souhaitons que l’Etat renonce à cette intention qui rappelle, en plus grave, la cession des sociétés autoroutières dont les Français mesurent bien aujourd’hui le caractère pernicieux pour l’intérêt général et qu’il prenne en compte l’ensemble des considérations économiques, urbaines, sociales et environnementales de ce dossier“, indiquent les présidents des sept conseils départementaux de la couronne parisienne dans un courrier commun adressé au Premier ministre la semaine dernière.
Décentraliser la gestion des aéroports ?
“Toutefois, si l’Etat compte tenu de sa situation financière dégradée, n’était plus en mesure d’assurer le contrôle et le développement des Aéroports de Paris, les 7 Départements d’Ile de-France demandent à participer au processus de désengagement qui en résulterait, avec le double objectif de conserver durablement une dimension publique importante au contrôle de ces infrastructures essentielles pour le développement du Grand Paris, et d’affecter les profits futurs qu’ils en retireraient au financement des transports publics en Ile-de-France afin que leur modernisation puisse s’appuyer sur une ressource pérenne et dynamique“, proposent-ils.
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Lorsqu’il n’y aura plus de bijoux de famille à vendre on recommencera a vivre a credit en augumantant la DETTE
Facile !
Merci Emmanuel Macron d’autoriser la vente des biens de l’Etat pour satisfaire vos maîtres du Bilderberg.
A la fin, nous n’aurons d’autre choix que de nous taire face à des intérêts privés de plus en plus puissants. Si demain la taxe d’aéroport passe à 90€ par passager, nous ferons comme au péage autoroutier : on la fermera et on raquera ; la taxe d’aéroport étant un des principaux leviers de rentabilité de ces infrastructures.
Ne vous leurrez pas, les prochaines étapes seront la sécu et l’Education. Le bon peuple aime ça : “faire barrage” aux élections, c’est calculé pour avoir des gens comme Macron à la tête de notre République bancaire.
Quand nous la France aura vendu tous ses biens publics, nous pourront toujours vendre nos femmes et nos enfants aux plus offrants. Pas les hommes bien sur !!!
OK mais ne me prenez pas pour un être surnaturel 🙂
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