C’est ce lundi 2 juillet que doit être discuté le gigantesque projet urbain de Bercy-Charenton au Conseil de Paris. Au programme : un nouveau quartier de 9 000 habitants et d’activités économiques destinées à accueillir 11 700 emplois, en bordure de Charenton-le-Pont.
Le périmètre de la ZAC Bercy-Charenton comprend 80 hectares, dont 50 ha hors faisceau ferroviaire, englobant au nord la rue de Charenton, le boulevard Poniatowski, la rue Joseph Chailey et la bretelle du périphérique, suivant à l’est la limite communale entre Paris et Charenton et englobant à l’ouest l’avenue des terroirs de France, la place des vins de France, la rue Baron-le-Roy, la limite de l’emprise Gerty-Archimède, la rue Proudhon, la rue Coriolis et la limite ferroviaire.
Dans le détail, sont prévus 270 000 m² de logements, dont 57 % de logements sociaux, 210 000 m² de bureaux, 12 000 m² de programmes hôteliers, 25 000 m² d’équipements publics de superstructure, 18 000 m² de commerces/services/artisanat/restauration/logistique et 45 000 m² de programmes spécifiques (lot Hôtel logistique et Rapée inférieure). Le projet a légèrement évolué suite à l’enquête publique effectuée pour pouvoir adapter le plan d’urbanisme. Les logements qu étaient prévus dans le secteur Léo Lagrange ont par exemple été supprimés, compensés en partie par la transformation de programmes tertiaires en logements sur le secteur Lamé. En termes d’architecture, le projet prévoit la construction de six tours dont l’une atteindra les 180 mètres de hauteur, répondant au gratte-ciel prévu à Charenton-le-Pont.
La densité et les hauteurs du programme, qui ne fait pas l’unanimité, devraient largement animer le débat en séance.
Un collège ouvert aux élèves de Charenton-le-Pont
Un autre projet au menu du Conseil de Paris concerne le même secteur et intéresse le Val-de-Marne, il s’agit de la réalisation d’un collège de 20 à 24 classes, qui pourrait accueillir des élèves de Charenton-le-Pont, dans l’îlot Lavigerie, le long du boulevard Poniatowski.
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Quid de l’impact de ce projet sur l’écologie au sens le plus large de ce thème ?
Quid de la question des charges dans les bâtiments de grande hauteur ? Etc….
La Mairie de Paris, ruinée après avoir jeté l’argent par les fenêtres, attend les recettes fiscales de cette densification à outrance.
Si l’on en croit les deux images présentes dans l’article, le centre commercial Bercy 2 est toujours debout. Ne devait-il pas être initialement rasé (tout comme certains bâtiments adjacents) ?
Gare à vous les Marcheurs arrivent!!!! Ces autres bras cassés qui détruisent tout sur leurs passages,ces vendeurs de reves,ces bâtisseurs d’une société encore plus inégalitaire.
Français,réveillez vous !!!!!!Révolution……….
Révolution, piège à c…
A écouter la maire adjointe de Paris chargée des espaces verts, Pénélope Komitès, ce nouveau quartier croulera sous la verdure.
A y regarder de plus près, on s’aperçoit qu’elle compte comme “espaces verts” les malheureux mètres carrés de pelouse miteuse autour des différentes bretelles de l’échangeur de Bercy. Elle compte aussi l’emprise de la Petite Ceinture qui fait partie du Réseau Ferré National et ne peut être considérée comme un espace vert, etc…
Pénélope Komitès a beau distribuer des graines gratuites aux Parisiens, jamais le “verdissement de Paris” n’est apparu d’une manière aussi évidente pour ce qu’il est : une immense imposture.
Patience…
Cette équipe de bras cassés très liée aux entreprises du BTP et aux promoteurs et usée jusqu’à la corde sautera en 2020
Aujourd’hui , cette équipe municipale parisienne n’est plus crue que par une poignées de bobos crédules et par ceux qui y ont un intérêt personnel.
– 270 000 m² de logements
– 210 000 m² de bureaux
– 12 000 m² de programmes hôteliers
– 25 000 m² d’équipements publics de superstructure
– 18 000 m² de commerces/services/artisanats/restauration/logistique
– 45 000 m² de programmes spécifiques.
Or vous remarquerez que la Mairie de Paris ne prévoit RIEN pour renforcer les transports en commun dans ce secteur alors qu’elle continue à avoir pour ambition de réduire la place de la voiture en ville.
On peut donc prévoir à terme :
– une saturation totale du tram T3,
– une saturation aussi de la ligne 14 du métro,
– une affluence supplémentaire sur la ligne 8 du métro,
– des embouteillages supplémentaires porte de Charenton et dans Charenton.
Bravo à l’équipe municipale parisienne pour sa vision aussi pertinente de l’avenir !
Charenton s’offre l’apoplexie mégalomaniaque, pas plus
Quel manque d’ambition : il reste de la place pour encore quatre ou cinq tours … Et pourquoi pas un pont-tour de 250 000 m² au dessus des voies de chemin de fer ?
Urbaniste et maire : deux beaux métiers.
Oh, il y a encore de la place disponible … on pourrait même recouvrir le périphérique et y implanter des tours, flanquant ainsi définitivement ce château-fort du pouvoir !
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