Qu’il y a-t-il de commun entre Bucarest (Roumanie), Hambourg (Allemagne), Kaunas (Lituanie), Rome (Italie) et le Val-de-Marne ? Tous ces territoires ont planché ensemble pour développer le tourisme au bord de l’eau et viennent de remporter une subvention de 1,18 millions d’euros de la part de l’Union européenne, dans le cadre du programme de coopération INTERREG Europe.
Ce projet commun, baptisé STAR Cities (Sustainable Tourism for Attractivity of Riverside Cities) va se déployer sur cinq ans. “Durant les trois premières années, l’ensemble des partenaires se rencontreront au moins une fois tous les six mois pour échanger leurs expériences du tourisme fluvial, en associant au maximum les partenaires locaux (collectivités locales, associations, offices du tourisme…). L’objectif est en effet de faire remonter les problématiques de chacun et de créer un lien très fort entre le niveau local et européen, sans cloisonner“, expose Camille Chowah, qui a planché sur le sujet au sein du comité du tourisme du Val-de-Marne. Cette première étape doit faire émerger un plan d’action pour chaque territoire, qui sera ensuite déployé durant les deux années qui suivent, avec les partenaires. Objectif commun des différents territoires : “développer un tourisme fluvial respectueux de l’environnement et permettant de valoriser les territoires et leur patrimoine culturel et naturel.” Chaque territoire travaillera sur un périmètre précis, qui, dans le cas du Val-de-Marne, concerne les boucles de la Marne depuis Charenton-le-Pont jusqu’à Chalifert, en Seine-et-Marne.
En quête du label Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe
Au-delà de ces deux premières étapes, il s’agit pour le Val-de-Marne de faire reconnaître les boucles de la Marne dans le patrimoine touristique européen, grâce au label Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe, à l’instar du réseau des villes thermales ou des chemins de Saint-Jacques. Un objectif que le comité du tourisme a déjà en tête depuis plusieurs années mais qui requiert un cahier des charges exigeant. Il faut en effet prouver que le patrimoine est cohérent, spécifique, qu’il entre en résonance avec les valeur de l’Europe, qu’il fait le lien entre le passé, présent et avenir, et qu’il soit porté par plusieurs pays engagés pour le faire vivre dans la durée.
“Cette subvention vient récompenser le travail énergique, audacieux et fédérateur effectué depuis plusieurs années par Val-de-Marne Tourisme & Loisirs afin de promouvoir les paysages et le patrimoine de notre département mais aussi ses habitants et ses savoir-faire. A l’échelle locale comme au niveau européen, Val-de-Marne Tourisme & Loisirs et ses partenaires partagent la volonté de valoriser une offre touristique permettant autant de découvrir des territoires vivants et authentiques que de vivre des moments de convivialité et de rencontre avec leurs habitants“, se réjouissent dans un communiqué Gilles Saint-Gal et Hélène Sallet-Lavorel, président et directrice de Val-de-Marne Tourisme et Loisirs.
Il faudrait surtout un vrai plan au niveau métropolitain pour le tourisme. En dehors de l’hexagone, le val-de-Marne ne dit rien à personne, alors que Paris fait rêver. Il faut que les guides touristiques consacrés a Paris parlent de toute cette richesse que l’on peut trouver au delà du périph. Faire sa petite soupe de son côté me semble peu productif.
“Au-delà de ces deux premières étapes, il s’agit pour le Val-de-Marne de faire reconnaître les boucles de la Marne dans le patrimoine touristique européen, grâce au label Itinéraire culturel du Conseil de l’Europe, à l’instar du réseau des villes thermales ou des chemins de Saint-Jacques. ”
Excellente initiative. A propos du problème que posent les rives de la Marne à Chennevières sur Marne, privatisées en droit mais soumises à une servitude de passage (la ‘servitude de marchepied’) peu ou pas respectée, j’étais intervenu auprès des VNF pour faire respecter ce droit, ce qui fut fait … en droit. Mais passer du droit à la pratique d’un cheminement aménagé et sécurisé est difficile, car il suppose des travaux : réhabilitation des berges là où elles sont restées sans entretien (et dévastées par les crues récentes) et alignement des clôtures là où elles pourraient être facilement praticables. J’ai saisi à ce sujet la commune, la région et le SAGE (syndicat Marne et Confluence).
Je vais profiter de cette inscription des boucles de la Marne dans le patrimoine touristique européen pour saisir la députée de la circonscription de Chennevières, et le ou les sénateurs EELV du Val de Marne.
Soyons patients, et résolus. Et chacun peut aussi intervenir à sa guise.
Tout à fait.
La Scandibérique aussi, le long de la Seine, dans notre Département :
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