Entreprises | | 04/09/2018
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Loi Pacte: la secrétaire d’Etat s’inspire du labo e-santé de Sanofi à Gentilly

Loi Pacte: la secrétaire d’Etat s’inspire du labo e-santé de Sanofi à Gentilly © Fb

Agent conversationnel (chatbot) destiné à renseigner les  médecins su les médicaments,  base de donnée géolocalisée pour adresser un patient souffrant d’une maladie rare auprès d’un centre de diagnostic adéquat… Voilà quelques uns des sujets sur lesquels travaille le 39 bis, le laboratoire d’e-santé de Sanofi, ouvert puis un an et visité ce lundi par la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann, à l’occasion d’un échange sur l’innovation avec les industriels, en amont de la discussion parlementaire sur la loi Pacte. 

Sanofi fait en effet partie des grands groupes membres de l’association  Pacte PME, créée en 2010 pour favoriser les relations d’affaire entre grandes et petites entreprises. Le laboratoire  e-santé du campus Sanofi offre en effet un exemple de cette coopération, ayant besoin des petites petites startups innovantes pour avancer. “Notre travail est le fruit d’une réflexion collective avec des professionnels de santé, des associations de patients, des designers, des mathématiciens, des économistes, des entrepreneurs et des grands groupes. Ainsi nous recueillons une diversité de points de vue qui nous permettent de tester les bénéfices réels d’une solution sur la santé ainsi que son modèle économique. Nous disposons également au sein du laboratoire d’un espace de fabrication de prototypes. En un an, le bilan du 39bis est positif avec trois à quatre projets en bonne voie pour réaliser une preuve de concept (étape où la solution e-santé démontre sa faisabilité)”, met en avant Isabelle Vitali, directrice innovation et business excellence France de Sanofi.

A quelques jours de la présentation du projet de loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) aux parlementaires, la secrétaire d’État a ensuite échangé avec des représentants de grands groupes et de PME. “Sur le papier, la complémentarité est évidente, mais c’est plus compliqué qu’il n’y parait parce que cela demande des efforts d’adaptation de la part des deux. Aujourd’hui, nous observons de grands acteurs internationaux qui malgré leur taille et leur lourd héritage parviennent à s’approprier des innovations. Il faut que les grands groupes français soient capables de s’adapter à ces modes de travail disruptifs pour attirer PME et startups”, enjoint la secrétaire d’État.

 

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