C’est du nom d’Henri Bonnemain (1911-2006), un pharmacien engagé de Vincennes qui organisa les équipes d’urgence de la Croix-Rouge pendant l’occupation, fut président de l’Académie nationale de pharmacie, de l’Union pour la Défense de la Santé Mentale (UDSM –
association fondée à Vincennes en 1959 pour proposer des consultations aux adultes souffrant de troubles psychiques et mentaux et qui gère aujourd’hui des équipements médico-sociaux dans tout l’Est parisien), et fut aussi conseiller municipal, adjoint au maire de Vincennes et conseiller général du Val-de-Marne, qu’a été baptisée ce jeudi 14 juin la résidence d’accueil de 30 logements sociaux dédiés à des personnes en souffrance psychique, rue Lamouret à Vincennes, en présence de plusieurs de ses sept enfants.
Portée par Valophis Hapitat, l’OPH du Val-de-Marne, sur des terrains mis à disposition par la ville, la résidence est gérée par l’UDSM et accueille 32 résidents de 19 à 65 ans depuis fin 2017. Deux appartements sont dédiés à des couples, à l’instar de Nicolas, 43 ans, resté chez ses parents jusqu’à 41 ans et venu ici avec sa compagne après une étape à Limeil-Brévannes. Il travaille dans un Esat à Champigny-sur-Marne. “Pour la majorité d’entre eux (68%), c’est la première fois qu’ils disposent de leur propre logement. La plupart résidaient précédemment chez leurs parents ou dans des institutions”, explique Xavier Lebon, directeur de la structure. Timothée, lui, n’a que 24 ans, et est encore étudiant, en BTS transports-logistique. Ici, chacun est chez soi mais une salle commune permet de partager quelques activités ou des ateliers. Un travailleur social est présent au quotidien.
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