“Il faut éviter la guerre entre les hôpitaux. Nous sommes dans le même département, ne tombons pas dans ce travers!” a enjoint Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val-de-Marne, à l’occasion de la réunion-débat sur l’avenir de l’hôpital à Créteil et dans le Val-de-Marne, qui était organisée par la coordination Mondor jeudi 25 janvier.
Alors que l’AP-HP, qui souhaite réduire le nombre de ses centres de transplantation hépatique de 4 à 3 en Ile-de-France en transférant celui de Mondor (Créteil) à Brousse (Villejuif), a demandé aux équipes des deux hôpitaux de proposer une solution consensus pour créer un centre bi-site, le consensus s’est en effet rapidement avéré impossible, suscitant des tensions. Voir notre article précédent expliquant la situation.
Ce jeudi soir, pas question donc de mettre de l’huile sur le feu. Dans la salle de réunion Jean Cocteau, où des élus de tous bords étaient présents, du conseiller municipal LR Thierry Hebbrecht à la députée LFI Mathilde Pannot, beaucoup de professionnels de la santé étaient venus témoigner de diverses situations hospitalières. Concernant la situation de l’hépatique à Mondor, le professeur Pierre Volkenstein a détaillé les raisons pour lesquels le corps médical s’oppose à ce projet. Une parole importante car la communauté médicale ne s’était pas encore exprimée publiquement sur le dossier avant la prise de position du doyen de la fac de médecine, Jean-Luc Dubois-Randé.
“Nous avons deux services d’hépatologie d’excellence, avec des équipes capables toutes deux de faire des greffes dans d’excellentes conditions. Les deux services doivent vivre”, a également tranché Fabien Cohen, porte-parole de la coordination.
Vendredi 26 janvier, une nouvelle réunion s’est tenue à la faculté de médecine de Mondor, à l’invitation cette fois de son doyen, lors de laquelle la coordination Mondor a réaffirmé sa position. Le prochain rendez-vous est le 8 février, date à laquelle les parlementaires sont attendus au ministère de la Santé. Rendez-vous auquel la coordination entend bien s’inviter.
sauvons l’hopital public
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