La reconfiguration annoncée autour du central télécom de Fontenay-sous-Bois se précise. Nouvelle médiathèque et centre municipal de santé sont attendus d’ici à la fin 2022, dans un nouvel équipement public de 4300 m2.
A l’ombre des tours du quartier de la Redoute à Fontenay-sous-Bois, rue Rabelais, trône un bâtiment jaune, un peu décati, appartenant à Orange. Il abrite un central téléphonique qui n’occupe plus que le rez-de-chaussée et le sous-sol. A l’étage, deux plateaux de 600 m2 abriteront prochainement des services municipaux.
A côté de ce bâtiment, le nouvel équipement public accueillera un centre municipal de santé (CMS) regroupant les deux actuels et la médiathèque transférée. Les deux se partageront ces 4300 mètres carrés de surface de plancher avec une moitié chacun du rez-de-chaussée, la boîte centrale pour le CMS et le dernier volume, tout en haut pour la médiathèque.
Les centres municipaux de santé regroupés
Le nouveau CMS remplacera celui de la rue Emile-Roux et celui de la rue Roger-Salengro. «Nous sommes une ville attractive mais nous souffrons des départs en retraite de nos médecins libéraux. Nous n’en trouvons plus. En revanche, nous n’avons aucune difficulté à recruter des médecins salariés. Cette profession n’est plus un sacerdoce pour tout le monde. De plus en plus de praticiens veulent avoir des horaires fixes et ne pas gérer de l’administratif. Nous avons donc décidé de regrouper les deux CMS au sein d’un même établissement en centre-ville, pour faire des économies d’échelle, et accroître l’offre avec de nouvelles spécialités», détaille le maire FG, Jean-Philippe Gautrais.
Cette année, près de 10 000 patients ont fréquenté les deux CMS pour un total de 34 000 consultations. Les effectifs actuels comptent 8 médecins généralistes, 3 généralistes spécialisés en pédiatrie, 3 généralistes spécialisés en gynécologie ainsi qu’un généraliste diplômé en médecine du sport. Les centres bénéficient également d’un ORL, d’un allergologue, d’un dermatologue, d’un kiné, d’un nutritionniste et de 4 dentistes. Avec ce nouveau complexe de 1500 mètres carrés offrant 18 salles de consultations (contre 11 actuelle), de nouvelles spécialités sont attendues: cardiologie, gastro-entérologie, gériatrie, pneumologie, endocrinologie, addictologie et psychiatrie. Les services estiment que le cap des 50 000 consultations pourrait être franchi assez vite.
«Nous avons mis la priorité sur les spécialités en secteur 2 pour permettre aux habitants de se soigner à moindre coût. Nous allons également essayer de travailler en partenariat avec les hôpitaux et les maisons de retraites pour essayer de créer une dynamique territoriale», détaille le maire
Concernant la médiathèque Louis Aragon, qui a été bâtie il y a une trentaine d’année, elle sera détruite et réinstallée au sommet du nouvel espace, sur ses 5 derniers étages (2800 mètres carrés), avec en prime un balcon panoramique sur Paris et le bois de Vincennes.
La destruction de l’ancienne médiathèque permettra de créer une nouvelle rue reliant directement ce nouvel équipement depuis le carrefour Rabelais – Verdun. Voir précédent article détaillé sur le sujet.
Calendrier, lauréats et budget
Marne-au-bois aménagement, la société publique locale désignée par Fontenay-sous-Bois pour mener l’opération, a confié le projet en conception-réalisation au cabinet d’architecte de Gaétan Engasser et à l’Atelier des Compagnons comme entreprise générale, pour un coût global de 10 millions d’euros hors taxes.
Le projet a été présenté cette semaine aux personnels concernés. Le permis de construire devrait être déposé au printemps pour un début des travaux au 1er janvier 2021. La date de livraison du complexe est fixée au second semestre 2022.
La livraison de ce complexe doit permettre la création de nouveaux espaces piétonniers ainsi que d’une place de marché. Egalement au programme : une opération de logement mixte et quelques commerces. «Les habitants de la Redoute ne veulent pas quitter le quartier parce qu’ils y sont bien. Mais il pâtit parfois d’une mauvaise réputation. Je pense qu’avec ces travaux, c’est un secteur qui va faire envie», espère Jean-Philippe Gautrais.
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La mairie a vendu des terrains lui appartenant et appartenant à l’établissement public foncier à des promoteurs privés pour construire des bureaux et des logements en accession à des prix excluant la plupart des fontenaysiens, même les logements locatifs meme s’ils sont nommés logements sociaux ne sont pas accessibles à la plupart des salariés.
Ces opérations sont effectuees sans concertation, sans prévoir les circulations douces en détruisant les espaces verts, en betonnant le sol, en augmentant la pollution et le traffic.
Le but est de s’empresser de récupérer des fonds pour construire un théâtre et de financer un système social. Voilà le prix payé pour des dépenses inutiles, on structure un quartier (les Alouettes) sans cohésion et sans vision d’ensemble, on laisse des voiries et le mobilier urbain en piteux état.
Et oui mais visiblement une majorité de fontenaysien(nes) n’en ont cure et ont validé la ré-élection du maire sortant certes avec un taux record d’abstention de 61.5%.
Bref on est reparti pour 6 ans de bétonnage intensifs dans certains quartiers (Alouettes, Rigollots/Parapluies, Le plateau) pour financer les projets culturels pharaoniques de cette municipalité (théâtre, projet de 2ème cinéma municipal, mediathèque/CMS alors que ceux existants méritaient une rénovation pour la médiathèque mais pas une destruction et les 2 CMS existants avaient une complémentarité géographique)
Par contre pour rénover certaines écoles et construire une nouvelle école qui désengorgerait l’école Jules Ferry qui accueille les enfants du quartier des rigollots et des parapluies ont peu toujours attendre (bilan la reprise partielle de l’école post covid est même pas digne d’un service minimum dans les transports en commun soit 30% de capacité d’accueil).
Visiblement d’après les commentaires postés ci dessus, ce nouveau projet du maire bâtisseur comme se plait à s’auto proclamer JP Gautrais ne soulève pas un enthousiasme effréné.
Il est vrai qu’avec un coût de construction estimé à 10 millions d’€ HT (soit 12 millions d’€ TTC) auquel on peut rajouter les 12 millions d’€ TTC du coût initial de construction du théâtre situé juste à coté, le maire aurait du ne pas se précipiter ce qui aurait permis de mutualiser ces 2 espaces de cultures dans un seul et même ensemble architectural !!
Cela aurait amené plus de cohérence d’un point de vue fonctionnel et budgétaire (avec des coûts de fonctionnement réduit à la clé) et peut être accessoirement pu permettre de faire qq économies sur les coûts de construction globaux dont le montant final s’élève à 24 millions d’€ TTC !
Quand on voit l’état de certains gymnases de la ville qui n’ont pas été rénové depuis plus de 40 ans et que les nouvelles salles de classe installés à Pasteur ou Victor Duruy sont en fait des constructions de type pré-fabriqués on est en droit de se poser légitiment la question.
un projet que beaucoup de gens rejette et des habitants de le redoute qui rêve de quitté ce quartiers. et un non sens économique aussi une médiathèque au 5 étages du jamais vue en France mélanger a un centre de santé en étages. Les patient soufrant d’un handicape sont abasourdie rien que le prix des aménagement pour pouvoir y accédé et l’entretien les pannes un gouffre financier avenir et parlons pas du fameux théâtre
rejeté massivement pas de parking transport au minima même le projet de prolongement du métro ligne 1 qui aurai pus desservir le quartier le Maire la fait deviez par Montreuil
Si les médecins salariés pratiquent les horaires des employés de mairie, pas la peine de raconter qu’ils pourront remplacer les médecins libéraux.
Ce qui commence à manquer cruellement, ce sont les médecins généralistes (un médecin traitant est obligatoire pour le patient)
Il vaudrait mieux faire savoir en haut lieu que l’obstination technocratique à surcharger les médecins de tâches administratives contribue à leur disparition.
Des maisons de santé, regroupant plusieurs médecins libéraux, seraient une alternative si la mairie fournissait les locaux à prix réduit. Ce qu’elle n’a jamais voulu faire. Elle préfère les salariés de la mairie …
Je trouve dommage de détruire un bâtiment relativement récent (puisqu’âgé de seulement 30 ans) plutôt que de le convertir, quand on sait que le sable nécessaire à la construction se rarifie. C’est un non-sens déplorable.
Et, nous attendons la rénovation du quartier des Larris depuis des décennies. Les promesses ne sont pas tenues.
Au niveau des Larris l’argent a mal était géré tout les ans il y avais du nouveaux, même si peu être inutile il y en a une des dizaine.
le bâtiment est il eco-responsable ?
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