Sport | | 27/08/2019
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A la maison du handball de Créteil, la ligue féminine affiche ses ambitions

A la maison du handball de Créteil, la ligue féminine affiche ses ambitions © Fb

La petite famille du handball professionnel féminin était réunie ce lundi à Créteil pour la cérémonie de lancement de la nouvelle saison du championnat de première division. Une belle vitrine pour mettre en valeur les acteurs de cette discipline en pleine ascension.

Dans l’auditorium de la maison du handball à Créteil se rejouent sur grand écran les temps forts d’une saison pleine de rebondissements. Les spectateurs revivent le sacre de l’équipe de France féminine l’été dernier lors de la coupe d’Europe disputée à domicile. Plusieurs séquences reviennent ensuite sur les matches de la Ligue féminine de handball, l’un des championnats les plus relevés du monde.

Plusieurs joueuses reçoivent des trophées individuels pour leurs performances. Ce-sont les handballeuses de Metz qui font main basse sur la plupart des distinctions. Elles dominent le championnat avec quatre titres consécutifs et un beau parcours en coupe d’Europe.

Une visite de rentrée sympa pour la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, qui reconnaît que le handball féminin est à la pointe en matière de lutte pour l’égalité des sexes. «La Ligue a pour projet de devenir la première organisation professionnelle dans le sport féminin à être autonome sur le plan financier, grâce notamment au sponsoring. Cela va permettre la poursuite du développement de la discipline. De notre côté, le ministère va continuer d’accompagner la Ligue dans l’organisation de grands événements pour offrir une vitrine à ce sport, pour décrocher des contrats de retransmission télévisée et attirer des jeunes filles dans vos rangs», s’engage-t-elle.

Une progression fulgurante mais des salaires encore inégaux entre hommes et femmes

Si aujourd’hui, le public français se passionne pour cette discipline (pics à 9 millions d’audience lors de l’Euro 2018 et 2300 spectateurs en moyenne pour les matches du championnat), cet enthousiasme a été acquis au prix d’efforts de structuration sur une période de dix ans. «A la création de la Ligue, en 2008, notre budget avoisinait les 10 millions d’euros, aujourd’hui nous sommes à près de 24 millions d’euros. Tout cela est possible grâce à l’ancrage des clubs dans leurs territoires et au soutien renouvelé de partenaires historiques», souligne Nodjialem Myaro, la présidente de la Ligue féminine de handball, ancienne joueuse.

Le handball féminin a tellement la cote auprès des annonceurs, que cette année, comme chez leurs homologues masculins, le championnat de première division va prendre le nom d’un sponsor, celui de Butagaz, pour un engagement de trois ans. Cela dit, l’écart de salaire reste encore élevé entre hommes et femmes, selon la ligue nationale de handball, les messieurs gagnaient en moyenne 7019 euros par mois (brut) la saison dernière contre 2690 euros par mois (brut) pour les dames.

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