Tout en facettes d’acier inox poli miroir et d’aluminium, c’est une oeuvre monumentale du designer Arnaud Lapierre qui a été retenue pour incarner le nouveau terminal 3 de l’aéroport d’Orly.
Symbolisant le rayonnement international d’un aéroport et Paris ville lumière, Vertigo élance ses reflets sur huit mètres de hauteur et trois mètres et demi de diamètre. «L’aéroport m’inspire beaucoup. C’est un entre deux, une parenthèse, un moment de pause avant une expérience qui
va commencer. On est dans l’attente, dans l’excitation de quelque chose de magique : être dans le ciel. L’idée de l’œuvre est qu’il s’agit d’une installation très radicale de cubes de miroir à ‘intérieur de laquelle on rentre et on a une vision très perturbée de notre environnement et nous-même. Je voulais que l’on ressente l’étonnement du voyage aérien dans une œuvre : le voyageur rentre et se sent comme dans une parenthèse, un lieu hors du commun. Les miroirs perturbent l’œil et l’œuvre appelle le regard vers le haut, vers le voyage, vers le décollage. On rentre dans une turbine, un vertige et on a la sensation de flotter», expose l’artiste.
«La fonction de cette œuvre est de créer un temps suspendu et de transformer l’état d’esprit des passagers, de l’état de l’action à l’état de rêverie. Et cette rêverie est déjà un moment de préparation au voyage et à l’envol», motive François Tamisier, architecte en chef du Groupe Aéroports de Paris.
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