La coopérative Sud Paris Soleil, qui doit porter plusieurs projets de centrales solaires citoyennes dans le sud parisien dont une première sur le toit d’une école à Cachan, se concrétise de semaine en semaine.
Le 19 janvier dernier, la réunion de présentation a été un succès, attirant près de 150 personnes, et les souscriptions à la coopérative ont commencé.
A ce jour, 157 souscripteurs ont pris des parts pour un montant total de 46 000 euros, soit 61% des 75 000 euros nécessaires pour lancer la première centrale sur le toit de l’école de la Plaine à Cachan. Au total, l’investissement s’élève autour de 140 000 à 150 000 euros, mais la moitié est financé par l’Ademe (Agence de l’environnement) dans le cadre de l’appel aux projets d’énergie renouvelable participatifs et citoyens lancé par l’agence et l’Ile-de-France.
La coopérative Sud Paris Soleil a été officiellement créée le 6 avril, présidée par Thomas Le Roux. L’association Cachan Soleil perdure également et permettra d’organiser des actions pédagogiques autour du projet.
Sur le toit de l’école, environ 600 à 700 m2 devraient être équipés pour générer une puissance de 100 kWc (kilowatt crête). [le kilowatt crête permet de mesurer la quantité d’électricité produite par les panneaux solaires et correspond à la puissance électrique maximale pouvant être fournie par 1 panneau photovoltaïque dans des conditions de température et d’ensoleillement standard. Une installation d’1 kWc permet de produire une énergie annuelle moyenne de 1000 kWh dans la région parisienne] La première centrale cachanaise devrait donc générer 100 000 kWh par an, ce qui correspond à la consommation électrique annuelle d’une trentaine de foyers.
A moyen terme, la coopérative prévoit de transformer une douzaine de toitures publiques ou privées à Arcueil, Cachan ou dans les communes avoisinantes. Une deuxième école publique devrait notamment suivre.
Le projet, qui s’inscrit dans ceux du réseau Energie partagée qui en fédère environ 70 en France, est également soutenu par les villes d’Arcueil et de Cachan qui ont chacune pris 25 parts, et par le Conseil départemental dans le cadre du Réseau de transition écologique et énergétique du Val-de-Marne.
Pour atteindre les 70 000 à 75 000 euros nécessaires pour lancer la première centrale, il n’est pas trop tard pour souscrire une action à 100 euros (télécharger le bulletin) ou pour faire un don (voir la page).
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