Moins de trois jours après la fermeture en urgence du collège Simone Veil pour défaillances structurelles, le Conseil départemental a présenté des pistes exploratoires de solution provisoire à une soixantaine de parents d’élèves ce samedi.
Le compte-à-rebours est lancé. Le Conseil départemental et les services de l’Éducation nationale se sont donné jusqu’au 11 mars, retour des vacances d’hiver, pour repositionner les 455 élèves et le personnel du collège Simone Veil de Mandres-les-Roses. L’établissement a été fermé par mesure de précaution jeudi dernier après la découverte de nouvelles fissures mettant en péril la stabilité du bâtiment. Le Conseil départemental a pris cette décision en accord avec la préfecture, la direction académique et les maires de Mandres-les-Roses et de Périgny-sur-Yerres.
Privés d’établissement, les collégiens n’ont plus de cours jusqu’au vacances d’hiver. Alors, pour maintenir la continuité de l’apprentissage, les enseignants sont invités à mettre du contenu pédagogique à disposition des élèves via l’application Pronote. “Il nous était impossible d’anticiper un tel scénario dans la mesure où jusqu’à présent, la mise en sécurité des élèves était adéquate et très bien gérée. Pronote est une solution de court terme pour répondre à l’urgence de la situation. La communauté éducative et les élèves sont habitués à utiliser cet outil”, rassurait Guylène Mouquet-Burtin, directrice académique des services de l’Education nationale (Dasen), lors d’un point presse ce vendredi.
Relativement inquiets des conséquences de la fermeture du collège, une soixantaine de parents d’élèves ont participé à une réunion d’information organisée par le Conseil départemental du Val-de-Marne ce samedi. “Nous leur avons expliqué que l’une des pistes étudiées consistait à repositionner la plus grosse partie des élèves dans les deux collèges les plus proches, Georges Brassens à Santeny et la Guinette à Villecresnes. Ce dernier établissement a récemment fait l’objet d’un chantier d’extension. Nos services techniques sont en train de déterminer si des travaux devront être réalisés pour accueillir les classes supplémentaires”, explique le Département. Autre piste exploratoire évoquée avec les parents d’élèves : l’installation des élèves de sixième dans l’ancienne école élémentaire Charles de Gaulle à Mandres-les-Roses. “La direction académique va s’assurer que les classes seront reformées à l’identique pour ne pas déstabiliser les dynamiques et les projets entamés au cours de l’année scolaire”, promet la Dasen. Les services de l’Éducation nationale, qui disposent habituellement de plusieurs mois pour élaborer des emplois du temps, vont devoir réaliser en seulement quelques semaines les ajustements nécessaires.
Sur les transports, aucune hypothèse n’est écartée
Le département travaille également sur les questions de logistique avec la restauration scolaire mais surtout les transports. Le Département indique que toutes les hypothèses sont envisagées. Les élèves pourraient être invités à utiliser le réseau existant avec la ligne 23 et Île-de-France Mobilités pourrait être sollicité pour mettre en place des “missions scolaires” renforçant cette ligne. La mise en place de cars scolaires fait également partie des scénarios envisagés.
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