Transports | | 22/01/2019
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Grand Paris des routes : donnez-votre avis sur le devenir des autoroutes et du périph

Grand Paris des routes : donnez-votre avis sur le devenir des autoroutes et du périph

Que deviendront les autoroutes, le boulevard périphérique et les voies rapides du Grand Paris à l’horizon 2030-2050 ? Le Forum métropolitain du Grand Paris (ex Paris Métropole) invite collectivités locales, acteurs économiques, associations et citoyens à s’exprimer sur les mobilités franciliennes de demain avec un grande consultation qui démarre dans les jours à venir.

Depuis octobre 2018, les collectivités territoriales réunies au sein du Forum métropolitain et l’État ont engagé une vaste réflexion sur le devenir du réseau routier du Grand Paris. Quatre équipes composées d’architectes, d’urbanistes, d’ingénieurs, de paysagistes, d’analystes du trafic et d’experts en mobilité et en environnement ont été chargés de produire une étude sur l’ensemble du réseau pour répondre à des enjeux prédéfinis.

  • Améliorer le fonctionnement du réseau pour faciliter les déplacements quotidiens des franciliens.
  • Réduire les nuisances (bruit, pollution) liées au fonctionnement du réseau.
  • Améliorer l’insertion du réseau dans son environnement.
  • Trouver des solutions qui soient soutenables économiquement.

“A travers cette démarche globale, nous allons faire émerger des perspectives pour anticiper les grands projets opérationnels à l’horizon 2030-2050. Nous avons besoin de recueillir des données, des expériences, des regards différents sur ces sujets. De même, pour associer l’ensemble des parties prenantes à cette démarche, nous allons lancer une consultation locale à laquelle pourront participer la société civile et les décideurs publics locaux”, annonce Jean-Yves Le Bouillonnec, premier vice-président du Forum métropolitain.

Comment va se dérouler l’appel à contribution ?

Cet appel à contribution va prendre la forme de “cahiers d’acteurs”. Les participants vont devoir réaliser un document de 4 pages maximum sur lequel ils se présenteront et laisseront leurs coordonnées, puis répondront à une ou plusieurs des questions soumises aux parties prenantes.

Question 1. A l’horizon 2030-50, quelles devraient être les mobilités de demain sur les autoroutes, le boulevard périphérique et les principales voies de circulation du Grand Paris ?
Question 2. A moyen/long termes, comment mieux intégrer ces autoroutes dans le territoire urbain ?
Question 3. Comment réduire les nuisances sonores et la pollution générée par le trafic sur ces axes ?
Question 4. Comment financer le développement et l’évolution future de ce réseau routier ?

Les contributions sont à envoyer par mail jusqu’au vendredi 15 mars 2019 à l’adresse suivante : consultation-internationale@forumgrandparis.fr

Ces “cahiers d’acteurs” sont ensuite validés par le Forum pour s’assurer du respect de la forme demandée puis maquettés et transmis aux équipes pluridisciplinaires. Ces dernières ne sont pas obligées d’en tenir compte. Dès le mois d’avril, ces contributions seront postées sur le site dédié à la consultation internationale et seront présentés sur un stand à l’occasion du salon des maires d’Île-de-France les 16 et 18 avril prochain. Enfin, une exposition grand public consacrée aux résultats de cette consultation cet été au Pavillon de l’Arsenal.

Pas touche au réseau existant ?

“Une infrastructure routière n’a pas vocation a être détruite, elle a vocation à être repensée, à être ouverte aux circulations douces, à être digitalisée, nous n’avons pas besoin de moins de réseau de circulation en Île-de-France, nous avons besoin d’utiliser tous les réseaux qui existent déjà. Rien n’empêche en revanche de transformer une autoroute urbaine en boulevard urbain, réserver des voies au covoiturage ou de faire en sorte qu’il y ait plus de circulation douce à des endroits où il n’y en a pas. Les quatre équipes de la consultation internationale vont proposer des scénarios, des idées nouvelles en partant de l’existant pour aller vers un futur souhaitable”, explique Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’architecture et du projet du Grand Paris.

“Nous avons déjà traité la question du mass transit (réseaux de transport en commun) pour lequel nous mettons quelques 25 milliards d’euros sur la table mais ils ne produiront leurs effets sur la saturation du réseau qu’à l’horizon 2030-2050 et nous ne sommes  pas certains qu’ils soient efficients si la courbe démographique de la région se maintient. Le seul corridor de transport qui existe aujourd’hui et qui est non-utilisé, c’est la route. Dans le contexte actuel, il serait contre-productif de chercher à générer de la polémique entre élus en émettant des hypothèses sur la destruction de portions routières. Nul ne sait à l’heure actuelle quelles seront les fonctionnalités de la route en 2030. Il faut éviter toutes conclusions hâtives”, poursuit Stéphane Beaudet, maire d’Evry-Courcouronnes et vice-président de la Région en charge des transports.

“C’est un message à communiquer à Gaspard Gantzer !”, glisse Jean-Louis Missika, à l’attention de l’ancien conseiller de François Hollande en campagne pour les municipales de 2020 à Paris notamment sur le thème de la “disparition du périphérique”.

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