Aux heures de pointes, la traversée de Boissy-Saint-Léger est toujours un calvaire pour de nombreux automobilistes. Après plus de quatre ans de chantier pour résorber ce point noir du maillage routier francilien, les travaux entrent dans leur dernière phase.
A l’entrée sud de Boissy-Saint-Léger, les travaux sont presque terminés. Le pont qui doit permettre aux véhicules de quitter la RN19 pour emprunter l’avenue du Général Leclerc va être mis en service dans les prochains jours. En conséquence, la voie de circulation dans le sens province-Paris va être modifiée pour emprunter l’ouvrage d’art. Cette nouvelle configuration sera opérationnelle à compter du 8 mars. En attendant, la DiRIF va procéder à des opérations de reconfiguration de la voirie (balisage, marquage au sol, signalisation) nécessitant une fermeture complète de la circulation sur la RN 19 entre la rue de Valenton et la RD 260. les nuits des 5,6 et 7 mars. Un itinéraire de déviation est mis en place.
Ainsi, les deux sens de circulation ne seront donc plus accolés, mais situés de part et d’autre de la future RN19, comme indiqué sur ce schéma. Elles vont rester en deux voies mais la vitesse sera maintenue à 50 km/h le temps des travaux. Dès la mise en service de la nouvelle RN19, ces deux bretelles seront réaménagées pour être dans leur configuration définitive.
Des tirants métalliques de 30 mètres de longs sont forés dans le sol pour renforcer les parois moulées qui ceinturent la tranchée ouverte et vont permettre de réaliser la chaussée en toute sécurité. 265 tirants d’ancrage sont ainsi installés sur 450 mètres. Dans le tunnel, les équipements d’exploitation et de sécurité (ventilation, éclairage) sont installés depuis cet automne.
Les travaux de rattachement de la rampe d’accès Nord
Une dernière phase du chantier a commencé cet hiver et consiste à créer la rampe d’accès Nord au tunnel pour se raccorder à la partie de la RN19 en service depuis 2012. Il s’agit d’une rampe de 450 mètres de long avec une pente à 6%. En parallèle, d’autres travaux vont permettre la création de deux nouvelles bretelles d’accès à la gare RER et le raccordement à la section courante. Enfin, un bassin d’assainissement à l’intérieur de la boucle d’accès à la RN19 depuis l’allée des FFI vont être réalisés.
Des aménagements paysagers en surface
Les bureaux d’étude BASE et EGIS ont été choisis par un jury composé d’experts et d’élus puis de la population pour concevoir l’aménagement paysager en surface du tunnel. Zones de jeux, panorama avec accès pour les personnes à mobilités réduites, haies arbustives, refuges à insectes, jardin floral, places de stationnement, voie verte vers la forêt de Grosbois et corridor pour assurent la continuité du cheminement de la faune aux abords de la tranchée ouverte sont ainsi programmés.
Bonjour,
J’habite moi-même à Boissy-Saint-Leger.
Les travaux de la déviation devaient finir en Avril dernier;et ça aurait du être normalement ouvert à la circulation.
Depuis,les travaux ont été arrêté à cause du confinement.Et j’aimerai qu’on nous donne des nouvelles sur la reprise des travaux.
Cet outil était nécessaire car l’île de France a trop de bouchons de structure. Le pire exemple est l’A86 qui passe constamment de 3 voie à 2voies comme avant d’arriver sur Créteil. Ses autoroutes sont tellement malfaite que dans notre territoire donc saluons enfin une structure qui semble adapté par sous dimensionné pour notre métropole. Quand on habite en Seine et Marne on à aussi le droit de pouvoir se déplacer rapidement. Et oui il faut penser à deconstruire ses bouchons de structure ou les voies se referme et élargir nos routes car tout le souffre. Nous des bouchons et les riverain de la pollution généré.
Le plateau brigade est le grand perdant du grand Paris, des milliard sont investis dans un super métro qui concerne davantage des communes ou ils existent des offres de transport ,alors que nos villes n’ont quasiment rien à part des miettes.
Plus de vélo c’est bien – Covoiturage c’est limite – Transport en commun pas très facile tout ca pour dire qu’a 82 ans (mobilité pas très aisée) sans ma voiture il ne me reste plus que le corbillard. Merci aussi de penser à nous. Entre le grand n’importe quoi des dernières années et les grands excès d’aujourd’hui et de demain il y a un juste milieux que vous semblez ignorer
J’abonde dans votre sens, hélas!
De façon plus générale, plus de place à l’automobile = plus d’automobiles = encore plus de place à l’automobile = encore plus d’automobiles… Un drogué en voulant toujours plus, le cycle est sans fin, à Boissy-Saint-Léger / Villecresnes comme ailleurs.
Il faut développer des alternatives crédibles à la voiture. Or, plus d’infrastructures routières, outre les nuisance environnementales (bruits, pollution, restriction de la liberté d’aller et venir pour les autres usagers…), ça veut aussi dire moins de moyens pour le reste, CQFD.
Ne pas oublier de mentionner que la continuité cyclable (y’en a qui bossent) a été maintenue pendant les travaux, et sera assurée à partir à partir du 11 mars, serait en soi significatif de la part de la DIRIF.
Oublier un des moyens de transport, symboliquement c’est signifiant.
Et regrettable vu les qualités individuelles et collectives du dit moyen de transport, en terme de vitesse moyenne et d’espace au sol en circulation et en stationnement, notamment.
Cet aménagement ne “résorbera” pas ce “point noir”, mais le déplacera vers Villecresnes, et agira tel un aspirateur à toujours plus de voiture sur cet axe et les rues avoisinantes : voir le paradoxe de Braess.
Pour le reste, si cet aménagement à 240 millions d’€ a scandaleusement conduit à la suppression du couloir de bus dans le sens province Paris (!) : mépris des nombreux usagers des bus 23, 12, et 21, la continuité cyclable a été maintenue : top pour les lycéens de Budé, ou les adultes descendant travailler vers la zone urbanisée à vélo ou vélo électrique, de + en + nombreux. RER A Boissy, ou emplois à Créteil et autour.
On espère que “places de stationnement” évoque aussi des arceaux vélos, et que “voie verte vers la forêt de Grosbois” inspirera aussi du jalonnement cyclable.
Note : la France propose de passer de 3% des déplacements à vélo, à 9% d’ici 2024.
Objectifs du PDUIF (Région) et PDVM (Département) pour le vélo utilitaire : dans la même veine.