Lutte contre les substances chimiques indésirables, sécurité alimentaire et développement durable. Tel est le trio de tête qui se dégage de l’enquête de l’UFC-Que Choisir sur les préoccupations des consommateurs du Val-de-Marne pour l’Europe de demain.
Dans le département, 250 personnes ont répondu au questionnaire. A l’échelle nationale, 15 352 consommateurs ont donné leur avis, tout en attendant pas forcément grand chose de l’Europe. Seuls 15% d’entre eux estiment que leurs droits de consommateurs sont assez défendus à l’échelon européen et à peine 6% se considèrent suffisamment informés des lois votées par le Parlement européen.
«Parmi les 9 thématiques consuméristes proposées, les Val de Marnais mettent clairement en avant, et de loin, la lutte contre les substances chimiques indésirables (89%), suivie de la sécurité alimentaire (75%) à égalité avec le développement durable et le climat. Ces chiffres correspondent à la moyenne nationale», indique Guy Bastien, le représentant de l’UFC-Que Choisir dans le département.
Parmi les actions suggérées aux participants de l’enquête, l’étiquetage plus explicite des produits pour signaler la présence de substances chimiques ainsi qu’un encadrement strict des perturbateurs endocriniens en application du principe de précaution ont récolté 95% d’approbation.
Haro sur l’obsolescence programmée
Autre sujet de préoccupation des Val-de-Marnais : la lutte contre l’obsolescence programmée. Ils réclament ainsi à 98% l’obligation des constructeurs à concevoir des produits plus durables dès l’origine, de mettre à disposition des pièces détachées (94%) et d’étendre la garantie légale en fonction de la durabilité du produit (95%). Enfin, ils sont 87% à considérer qu’il faudrait mettre en place un affichage de la durée de vie des produits lorsqu’ils sont vendus.
«Ces dix dernières années, nous avons constaté que la législation européenne avait tendance à être moins contraignantes pour les sociétés au détriment des consommateurs. D’ailleurs, 85% des répondants au questionnaire demandent une harmonisation minimale en droit de la consommation pour laisser une plus grande marge de manœuvre aux états membres», indique Guy Bastien. Dans les prochains jours, l’UFC-Que Choisir va interpeller les candidats à l’appui de cette enquête pour mettre ces sujets au cœur de la campagne.
Tirer de conclusions sur 250 personnes n’est vraiment pas sérieux ! D’autant que les participants étaient volontaires et non choisis por représenter la population. Aucun intérêt.
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