Depuis septembre, les négociations sur l’évolution du régime indemnitaire se poursuivent entre syndicats et direction à la mairie de Vitry-sur-Seine. A quelques jours de la présentation en comité technique du projet final, FSU et Sud appellent au débrayage ce vendredi.
« Le compte n’y est pas ! », estiment les syndicats FSU et SUD des agents territoriaux de Vitry-sur-Seine. Les deux organisations invitent le personnel municipal à débrayer ce vendredi de 10 heures à midi pour exiger « une revalorisation significative du régime indemnitaire » des catégories B et C. « Si la collectivité a bien accepté d’augmenter la part des primes des agents de ces catégories (…), en accordant la somme de 40 euros pour ces catégories, elle ne précise pas s’il s’agit de brut ou de net, et ne répond que partiellement aux attentes des agents. Aussi l’intersyndicale continue de dénoncer une iniquité dans la répartition des enveloppes budgétaires entre les catégories A, B et C. Après les engagements pris le 4 juillet 2019 par la collectivité concernant la revalorisation du pouvoir d’achat, ces premières propositions ne sont toujours pas à la hauteur des vœux manifestés par nos collègues lors de la consultation Imagine ton service public. Aussi, l’intersyndicale se refuse à valider un projet manquant d’ambition et qu maintient de fortes inégalités de traitement entre les agents », expliquent les syndicats.
Pour comprendre les tensions autour de cette négociation. Il faut comprendre le système de rémunération des fonctionnaires territoriaux. Il y a d’une part la grille indiciaire à laquelle s’ajoute des primes. La mairie de Vitry-sur-Seine souhaite modifier le système actuel de primes qui existe depuis une dizaine d’année.
«Nous avons assuré à tous les agents qu’il n’y aurait aucun perdant avec cette réévaluation. Elle s’inscrit dans un contexte de difficulté budgétaire mais nous avons tâché de faire un effort pour mieux valoriser le travail de notre personnel. Le maire a décidé par exemple de ne plus attribuer la prime au mérite. Il estime qu’il y a d’autres façon d’impliquer les agents que de recourir à ce système qui peine à faire ses preuves puisqu’un responsable qui passe son temps avec son équipe va avoir du mal à les pénaliser. Nous faisons également face à une compétition accrue entre collectivités et déplorons plusieurs postes de chef de service vacants. Nous souhaitons donc remédier à de gros écarts de rémunération en catégorie A», explique-t-on au cabinet du maire, Jean-Claude Kennedy.
Pour FSU et Sud, c’est plutôt aux écarts de rémunération avec les catégories B et C auxquels il faut s’attaquer. «Nos organisations syndicales maintiennent leurs exigences, à savoir 100 euros net mensuel pour les agents de catégorie C et 50 euros pour les agents de catégorie B», insistent-elles.
Le cabinet rappelle que le comité technique de la semaine prochaine va permettre une présentation complète de la réévaluation du régime indemnitaire à l’ensemble du personnel. «Il ne sera effectif qu’après le vote de la délibération le 18 décembre prochain lors du dernier conseil municipal de l’année. Entre temps, nous pourrons éventuellement l’amender».
Réponse au nom “des sectaires du secteur privé”
Les salariés du secteur privé ne font pas de politique sur leur lieu de travail, ils ne sont pas tous orientés politiquement de la même façon (pluralisme) et ils ne choisissent pas des syndicats ultra-politisés d’extrême gauche pour les représenter, comme le SNES, SUD ou la CGT.
Il faut quand même savoir que le poids électoral de l’extrême gauche en France, Mélenchon compris est faible. Pourtant ce sont ces gens-là qui organisent de manière récurrente des grèves dans le secteur public, dans les transports, les hôpitaux, l’éducation etc …
Ils en ont besoin pour exister politiquement car les électeurs qui votent pour eux sont de moins en moins nombreux.
Car les électeurs, en majorité des salariés du secteur privé, se sont rendu compte que l’extrême gauche ne les représentaient plus. Pire l’extrême gauche donne l’impression de défendre des privilèges (régimes spéciaux de retraite, salaires, sécurité de l’emploi …) de la minorité de fonctionnaires statutaires de la fonction publique, qui monopolise le terrain des luttes sociales depuis des décennies.
Et elle donne l’impression de ne défendre que les gens qui chantent l’internationale, y compris dans la manière dont sont gérés les recrutements dans la dite fonction publique (à part l’armée et la police). C’est cela le sectarisme, Madame.
Pourtant il y en a des précaires dans la fonction publique : CDD, contractuels, intérimaires, même dans l’éducation nationale … On ne les entend pas et vous et vos amis ne les représentez même plus.
Encore des grèves des fonctionnaires.! En France, cela devient un sport national.! Il y a des droits et des devoirs, comme dans chaque métier. Mais pour certains ou pour certaines, il y a plus de droits que de devoirs. Et c’est bien là le problème. Toujours le problème du corporatisme à la française, que le monde entier nous envie. Il est temps de faire le ménage, sinon l’extrémisme va frapper en grand nombre aux niveaux des électeurs, lors des prochaines élections à venir. Les maires ont du soucis à se faire. Le grand coup de balais doit se produire le plus rapidement possible. Ça se sera ou, dans la rue, ou dans les urnes.!
Bonsoir ,
quand l année dernière le personnel du cabinet du maire a été augmenté ( pas de 100 euros ehh ) il n y a pas eue de problèmes de budget mais la on parle des agents le moins payé et du coup il y a des “” difficultés budgétaires “”
deux poids deux mesures
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