Le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités a voté ce mercredi à l’unanimité un vœu de soutien à l’interopérabilité des lignes 15 sud et 15 est du Grand Paris Express.
L’autorité régulatrice des transports franciliens s’était déjà exprimée contre l’abandon de l’ouvrage d’entonnement de Champigny-sur-Marne impliquant l’abandon de l’interopérabilité entre les lignes 15 est et 15 sud du Grand Paris Express. Le conseil d’administration d’Île-de-France mobilités à réaffirmé son refus ce mercredi en prenant, à l’unanimité, un vœu qui insiste sur “la plus grande importance de la réalisation de la ligne 15, dans son intégralité, pour désaturer le réseau parisien, et dans une configuration interopérable pour apporter de la souplesse aux conditions d’exploitation et faciliter les opération de maintenance”.
Le président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier, s’est félicité de cette prise de position claire d’IDFM. “La bataille pour le maintien de l’interopérabilité de la ligne 15 n’est pas une bataille locale. C’est une bataille pour les millions de futurs usagers de la ligne 15, pour toute l’Île-de-France. Il serait aberrant de faire le choix de dégrader les conditions d’exploitation et de maintenance de la ligne de métro qui jouera à l’avenir un rôle majeur pur toute la région”.
Tout à fait logique (second degré).
Selon les prévisions de trafic, 70 000 à 80 000 voyageurs venant de la ligne 15 Sud iront vers la 15 Est (Val-de-Fontenay) et 20 000 vers Noisy-Champs. On coupe donc l’interopérabilité vers la 15 Est pour que 80 % des voyageurs aient à changer de train !
En fait, la suppression de l’interopérabilité à Champigny est la premiere étape qu précède, d’ici quelques années, l’annonce par la Société du Grand Paris qui construit le Grand Paris Express que la ligne 15 Est est abandonnée.
Une fois de plus, l’est francilien aura été le grand oublié des transports.
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