Germé en 2016, le projet de centrale solaire citoyenne Sud Paris Soleil sera lancé officiellement ce samedi 19 janvier 2019, avec déjà un projet concret sur les toits de l’école élémentaire de la Plaine à Cachan (photo de une) et un deuxième au-dessus d’un habitat participatif. Explications.
Au départ, cela a commencé par une idée de citoyens s’appuyant sur une méthodologie déjà rodée correspondant à celle des centrales villageoises. Voir notre article de l’époque. Une association est crée, Cachan Soleil, initialement lancée par Benjamin Blanc. Au fil de réunions de présentations et participation à des événements, le projet gagne des adeptes, au-delà de la ville, et décide de s’appuyer sur l’appel aux projets d’énergie renouvelable participatifs et citoyens lancé par l’Ile-de-France et l’Ademe (Agence de l’environnement) qui permet de financer jusqu’à 50% des investissements.
Lancement d’une coopérative
Ce samedi 19 janvier, la première souscription de parts dans la future coopérative Sud Paris Soleil sera lancée lors d’une réunion à Cachan (détails ci-dessous). Chaque part a été fixée à 100 euros et plus le nombre de souscripteurs sera important, plus les projets pourront être lancés rapidement. La coopérative Sud Paris Soleil sera créée à l’issue de cette première souscription.
D’ores et déjà, les villes d’Arcueil et Cachan se sont engagées à prendre 25 parts chacune, pour être parties prenantes. “Au-delà de cette participation, ce partenariat s’exprimera dans la mise à disposition de toitures”, détaille Christine Blondel, retraitée et présidente de l’association Cachan Soleil. Le projet est également soutenu par le réseau Energie partagée, et par le Conseil départemental dans le cadre du Réseau de transition écologique et énergétique du Val-de-Marne.
Un premier projet au-dessus d’une maternelle
Le premier projet bien identifié, et qui devrait voir le jour dès 2019, concerne l’école élémentaire de la Plaine, qui dispose d’un grand toit terrasse de 1000 m2 susceptible d’être équipé sur 600 à 700 m2 et de générer une puissance de 100 kWc (kilowatt crête). [Petite précision technique: le kilowatt crête permet de mesurer la quantité d’électricité produite par les panneaux solaires et correspond à la puissance électrique maximale pouvant être fournie par 1 panneau photovoltaïque dans des conditions de température et d’ensoleillement standard. Une installation d’1 kWc permet de produire une énergie annuelle moyenne de 850 kWh/an dans une région moins ensoleillée comme Lille à 1 250 kWh/an du côté de Nice ou encore 1000 kWh dans la région parisienne] En pratique, le toit de la Plaine devrait donc générer 100 000 kWh par an. “Cela correspondra à la consommation électrique annuelle d’une trentaine de foyers“, précise Christine Blondel. Une première visite a été effectuée sur les lieux avec un bureau d’études et une seconde se tient aujourd’hui pour évaluer plus précisément la faisabilité. Un autre projet est en cours d’étude, au-dessus d’un habitat participatif.
L’investissement, lui, tourne autour de 150 000 euros. En comptant les 50% de l’appel à projet régional, il faut donc financer 75 000 euros. C’est tout l’enjeu des souscriptions des coopérateurs, lesquelles pourront être complétées d’une opération de crowdfunding si cela ne suffit pas. Une fois la centrale en fonctionnement, les revenus attendus sont aujourd’hui de 11 centimes le Kwh, dans le cadre de contrats de 20 ans avec EDF. En prenant en compte une production de 100 000 kWh/an, les revenus générés par ce premier projet devraient tourner autour de 11 000 euros par an.
Premier projet de centrale solaire citoyenne dans le département, le projet Sud Paris Soleil n’est pas isolé. En France, plusieurs centaines de projets d’énergie renouvelable (pas forcément solaire) existent déjà, qui répondent à la Charte du réseau Centrales villageoises (ancrées dans un territoire et portées par des citoyens). En Ile-de-France, d’autres projets sont aussi en cours à Paris (projet Enercitif), à la Courneuve ou encore aux Lilas en Seine-Saint-Denis.
Comment participer ?
En allant à la réunion de ce samedi 19 janvier à 18h à la Maison Cousté (19 rue Cousté à Cachan).
En souscrivant à la coopérative Sud Paris Soleil. Télécharger le bon de souscription.
Plus d’infos sur le site Internet du projet
🟢 La SCIC Sud Paris Soleil à Fresnes AUSSI !!!
https://www.facebook.com/LaFranceInsoumiseFresnes/
👉Soutenue par le groupe La France Insoumise Fresnes 94.07 et l’ensemble de la majorité, la ville de Fresnes a souscrit le 22 Mars dernier lors de son Conseil Municipal a hauteur de 15 parts dans la coopérative #SCIC Sud Paris Soleil 👍
🔝Après les Villes d’ #Arcueil, #Cachan, la Région #IDF et du Département Val-de-Marnais #94 c’est maintenant notre ville qui s’inscrit dans la dynamique du changement et des possibles ! 🎖
La Coopérative Solaire du Sud Parisien porte des projets participatifs et citoyen pour le développement local d’énergie renouvelable. 🌞🔌🔋
Pourquoi le soutien aux coopératives #SCOP & #SCIC de la part de la LFI ?
Par-ce-que la #LFI croit en cette forme d’entreprenariat collectif à taille humaine et juste socialement 🙋🙋♂️ ( 🟢Lettre cadre LFI Fresnes du 18 Octobre 2019 dans l’accord de notre majorité à #Fresnes)
▶️ Le #39 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de l’économie sociale et solidaire, et des coopératives.
-Construire l’économie sociale, solidaire et coopérative de demain :
https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/livret-ess/
#vdm #94 #valdemarne #encommun #énergierenouvelable #energieverte #LAvenirEnCommun (94 Citoyens
(Le Parisien 94 – Val de Marne
(Europe Ecologie Les Verts Val-de-Marne
) (SudParis Soleil #ESS
Tous ces partages d’ avis philosophico-écologiques sont très intéressants mais les points les plus important et incnstournables restent les suivant s :
1/Ayant une production intermittante, très insuffisante pendant les périodes hivernales, les EnR (solaires et éoliennes) ne peuvent se passer d’ être adossées à des générateuts pilotables (thermiques ou nucléaires) qui produirnt pendant ces périodes . Il est interessant de consulter les rapports de l’ association VGB POWER TECH en Allemegne, association regroupant les responsables énergie de 18 pays différends, donc relativement neutres compte tenu de leur diversité
2 /Avons nous les moyens d’ acquérir et d’ entretenir deux sources d’ électricité très couteuses ?
Par ailleurs le stockage par STEP est peut-être techniquement possible mais inenvisageable financièrement (plusieurs centaines de milliards d’ €)
3/ La fabrication de panneaux PV et d’ éoliennes étant quasiment nulle en France, avons nous les moyens financiers d’ importer ces appareils de CHINE ou d’ ailleurs ( plusieyrs centaines de milliards d’€)
Peut on vraiment batir l’ avenir électrique et énergétique de notre pays sur ce type d’ outil de production ?
D’ abord son mode de financement ;. Votre parc a été é pour 30 % financé par une subvention d’ argent public, donc par des impots
La CSPE, pour aider les EnR, prélève 8 à 9 Mds d’ € sur nos factures EDF.
Le prix de rachat des Kwh EnR par EDF est très supérieur au cout de revient du nucléaire, la différence étant payée aussi par des impots
Les subventions aux EnR ont déja couté au total plus de 40 Mds depuis 2010 (Voir Cours des Comptes)
Le cout d’ intégration des EnR au réseau a déjà couté plus de 5 Mds
Ce modèle économique est beaucoup trop couteux et n’ est financièrement pas supportable
Un parc solaire ne produit rien en période nocturne et presque rien en période nuageuse. Les EnR ne pourront donc jamais assurer à elles seules nos besoins énegétiques même en multipliant a l’ infini le nombre de parcs photovoltaïques ou éoliens, la progression de l’ hydraulique étant limitée
Quelle solution autre que le nucléaire pour combler cette importante lacune ?
Une étude de l ‘Association internationale de producteurs d’électricité VGB PowerTech (Association regroupant les responsables énergie de 18 pays) publiée en juin 2017 indique que la production intermittente et aléatoire des EnRr exige une capacité quasiment équivalente de systèmes de secours (centrales pilotables ou stockage ) C ‘ est du simple bon sens
Si l’ on utilise le nucléaire comme système de secours la production d’électricité solaire / éolienne ne permettra donc pas de diminuer le nombre de centrales, mais elle entraînera une réduction de leur utilisation.
Le consommateur paiera donc dans ce cas un double outil de production (nucléaire pilotable et renouvelables intermittentes) Cette situation n’ apportera aucun bénéfice sur le plan climatique mais par contre coutera très cher
Pour la mise en service de l’ EPR finlandais, « Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour lutter contre le changement climatique, a déclaré le ministre de l’Environnement et de l’Energie, Kimmo Tiilikainen. La mise en service du réacteur tant attendu Olkiluoto 3 contribuera à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. » Ces propos ne viennent pas d’ un lobyyste pro-nucléaire pur et dur mais d’ un haut responsable politique finlandais bien au courant des difficultés rencontrées dans la construction de l’ EPR
Autre inconvénient majeur du photovoltaïque; les 2/3 de la production ont lieu durant les 4 mois de période estivale (Mai/Aout) alors que les les 2/3 de la consommation ont lieu durant les 4 mois d’ hiver (Décembre / mars) Comment résoudre ce problème ? 1
Très intéressant
Je serai heureux d aider
Trente foyers (économes) alimentés par cette formidable centrale soalire installée sur le toit d’une maternelle !!! L’écologie est en marche. Entre les panneaux solaires il faudrait installer des pots de fleurs pour développer l’agriculture bio 🙂
Dommage que les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l’électricité quand on en a pas besoin et que sur leur cycle de vie, émettent plusieurs fois plus de CO2 que le nucléaire.
Bonjour
je trouve ce programme tout à fait viable . Les question que vous soulevés du moins les critiques que vous faites sont facilement surmontables. Certes les panneaux solaires demandent une production donc une émissions de co2 et d’énergie grise hors aucune energie ne peut être produites sans une production de co2 et d’énergie grise quand au rapport cycle de vie et co2 , concretement mis à part une critique ça veut dire quoi?
Quand à la production au moment ou on en a pas besoin , c’ets la critique la plus bateau la plus standardiser au monde , l’énergie ne se garde pas elle est automatiquement consommer , si ce n’est pas sur son lieu de production ce sera ailleurs , chez quelqu’un d’autres , c’est ce que l’on nome l’énergie “verte”. Toute les energie renouvelable sont et seront pensée pour être consommées en collectivités ,en fonction de leurs problématiques de production et de consommation.
Donc s’ils vous plait si vous voulez critiquer un système faites le en argumentant ou retenez vous car votre action n’aide pas à changer
Afin d’atténuer le désastre climatique à venir, il faut impérativement diminuer au maximum les émissions de CO2. Or, en Île-de-France, il est probable que, par kWh produit, le solaire photovoltaïque émette 10 fois plus de CO2 que le nucléaire. Par conséquent, compte tenu de la situation française, ce n’est clairement pas un type de production d’électricité à privilégier.
Par ailleurs, sur un réseau électrique, la production et la consommation doivent être à tout moment égales, sinon le réseau s’écroule. Actuellement, c’est fait en faisant varier la production des moyens qui le permettent (hydraulique, fossile et, dans une moindre mesure, nucléaire) car l’électricité se stocke mal (il y a les Station de Transfert d’Énergie par Pompage [STEP], mais le potentiel est limité, ou les batteries, mais c’est excessivement cher). Si la production de sources intermittentes devient importante, il faudra arrêter momentanément des centrales nucléaires ou couper du réseau les zones qui surproduisent, et gâcher leur production. Dans les deux cas, c’est déplorable. Or le solaire photovoltaïque produisant au maximum en été, quand la production actuelle est déjà trop importante et que les capacités d’exportation sont au maximum, installer du solaire risque de favoriser ces situations déplorables.
Attention, je ne dis pas que le solaire photovoltaïque est à éviter en général. Au contraire, dans les pays ensoleillés et chauds, la consommation est maximale en milieu de journée des mois les plus chaud, à cause de la climatisation. Aucun pays chaud (à l’exception du Costa Rica) n’ayant de production électrique fortement décarbonée, la production solaire se substitue alors à une autre plus carbonée (charbon ou gaz). C’est particulièrement bénéfique.
Justement non, les réacteurs à eau sous pression (REP) ne présentent pas de risques, mais seulement des dangers. Ces dangers sont mitigés par les incroyables exigences portant sur la conception et l’exploitation des centrales nucléaires, uniques dans l’industrie. Au final, le pire accident sur un REP (à Three Miles Island) n’a pas fait de victime, et le pire sur un REB (technologie proche mais intrinsèquement moins sûre) n’en a fait qu’une seule directe (Fukushima). Globalement, le nucléaire fait moins de mort par kWh généré que l’éolien ou le solaire (voir ceci, par exemple : https://en.wikipedia.org/wiki/Energy_accidents ).
Toutes les activités industrielles génèrent des déchets. La spécificité des déchets radioactifs est précisément que leur gestion est prévue (Bure pour les plus actifs, stockage en surface pour les autres). Le reste des déchets industriels n’est généralement pas géré, notamment les déchets de mines, et peut présenter des dommages humains ou environnementaux colossaux (rupture des barrage de Brumadinho, il y a quelques mois, ou d’Ajka il y a quelques années). Le solaire photovoltaïques, en requérant beaucoup de matériaux par kWh produit, est comptable de cette production de déchets.
De plus, le CO2 peut également être compté comme un déchet, et restera dans l’atmosphère pendant des centaines ou milliers d’années.
Si des technologies de batteries magiques capables de stocker de grandes quantités d’énergie sur de très longues périodes (été -> hiver) tout en requérant peu de matériaux et en étant très peu chères à construire voient le jour, on pourra se poser la question de l’implantation de photovoltaïque. D’ici là, le photovoltaïque est au mieux inutile, au pire néfaste, en Métropole continentale, hormis peut-être en PACA.
Le débat est pertinent et la réflexion pointent exactement les problèmes et limites du système.
Oui il faut réfléchir sur les coût en co2 mais pas que ; malheureusement le co2 n’est pas le seul problème , il est l’urgence à traiter et celui sur lequel nous avons le plus de solutions applicables (avec toutes les contraintes inimaginable bien sur).
Certes pour le moment le nucléaire reste de loin la solution énergétique la plus efficace contre le co2 , mais la fission reste quand m^me exposé à des risques ,et la gestion de ses déchets pose encore problème, quand à la fusion nous n’en sommes pas encore à envisager son usage exclusif.
Vous avez raison aussi de dire que les panneaux photovoltaïques doivent en priorité être mis la ou ils sont le plus productif .N’oublions pas quand m^me dans nos réflexion que nos centrales nucléaires sont déjà en bout de parcours et c’est la que notre réflexion doit se concentrer , doit on aller vers une énergie uranium en produisant des déchets à stocker sur des centaines d’années ou aller vers un solaire qui à quand m^me un impact fort sur l’environnement et un bilan carbone discutable.
N’oublions pas aussi que beaucoup de recherche sont en cours sur les batterie de stockage et que des prototype viables sont prévues dans les 10 ans à venir , tout comme les recherches de transformation du co2 en energie. Je ne dis pas que ces solutions sont bonnes mais nous devons regarder partout , interroger toutes les conséquences pour trouver une solution le plus rapidement possible.
Dans ce cadre le solaire à sa place dans la transition mais comme vous nous le montrer , quel est sa place ?
Vous avez raison : l’ électricité ne se stocke que très difficilement et doit être utilisée dès sa production. Ce qui est moins bateau que vous ne le dites, c’ est lorsqu’ il y a une forte demande et pratiquement pas de production, en particulier lors des longues nuits d’ hiver. De Dunkerque à Perpignan ou de La Rochelle à Grenoble, la production est nulle Peut on se passer d’ électricité durant ces périodes nocturnes (ou nuageuses) durant lesquelles les appels de puissance montent fréquemment à 50 millions de KW ? Un groupe électrogène est alors indispensable ce qui n’ est pas très écologique
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