Il est devenu quasi-impossible d’utiliser l’outil numérique au lycée François Arago de Villeneuve-Saint-Georges. Dépités, une vingtaine d’enseignants a débrayé ce mardi et s’est rendue au rectorat pour réclamer des moyens supplémentaires.
«Les ordinateurs, quand ils ne sont pas en panne, mettent de longues minutes à s’allumer. Parfois c’est en lançant un logiciel que vous le ferez planter. Aux serveurs trop limités s’ajoutent les virus et le matériel obsolète. Tout cela ralenti considérablement notre travail. Dès qu’il y a un peu de battement, nous avons du mal à tenir la classe. C’est devenu contre-productif d’utiliser l’outil numérique», déplore Frédéric Cadoret, enseignant au lycée François Arago de Villeneuve-Saint-Georges.
Pendant de nombreuses années, le problème a été repoussé grâce à un enseignant aujourd’hui en retraite qui disposait d’une décharge à mi-temps pour assurer la maintenance du parc informatique du lycée. «Il faisait des miracles avec les serveurs. Une fois, il nous a permis de retrouver les fiches d’appel des élèves que l’on pensait avoir perdu à tout jamais grâce à des sauvegardes qu’il effectué précédemment». Depuis le départ de cet enseignant passionné d’informatique, l’établissement a perdu sa décharge et son parc a rapidement atteint ses limites.
Face à cette situation, les enseignants se sont réunis la semaine dernière et ont été une quarantaine à signer une motion réclamant au Conseil régional et au rectorat un engagement signé pour la résolution de l’ensemble de ces problèmes avant le mardi 15 octobre à 10h. Concrètement, ils souhaitent l’intervention d’un technicien informatique qualifié en urgence (au maximum pendant les vacances de la Toussaint) et l’affectation
pérenne d’un technicien informatique qualifié au lycée à temps plein.
Pour appuyer leurs revendications, une vingtaine de professeurs ont débrayé ce mardi après-midi et se sont rendus au rectorat à Créteil. «Nous avons eu un entretien avec le secrétariat du recteur qui nous a dit qu’ils répondraient à nos sollicitations via notre proviseur sans se prononcer sur une date quelconque. Cela ne nous a pas satisfait. Entre-temps, notre chef d’établissement, qui nous soutient dans notre démarche, nous a indiqué qu’il souhaitait débourser 6000 euros pour financer l’intervention d’une société privée pour faire un diagnostic et des réparations. Cela ne devrait pas être à nous de prendre sur nos crédits pédagogiques pour réparer», réagit Frédéric Cadoret, dépité.
Du côté du Conseil régional, les équipes ont procédé au remplacement d’une vingtaine d’ordinateurs cette année mais pour les professeurs, c’est loin d’être suffisant. Ces derniers regrettent également qu’aucun représentant de la région ne se soit rendu au Conseil d’administration du lycée depuis de nombreuses années. Au Conseil régional, on indique avoir pris connaissance de la motion des enseignants. «Nous allons les contacter sur l’ensemble des points soulevés. Nos équipes sont intervenues pour réparer des défaillances sur le serveur réseau en janvier et une nouvelle intervention est programmée. Sur l’obsolescence du parc d’ordinateur, un audit a été réalisé fin août et le renouvellement de 215 postes est prévu mais nous attendons que l’établissement nous indique ce qu’il souhaite comme nouveau matériel. Enfin, les codes réseaux et les logiciels non installés sont de la compétence du rectorat.»
Vendredi 11 décembre 2020 une pétarade émanant probablement d’une arme a blanc a semé le trouble au lycée Arago de VSG interrompant les cours.
En plein niveau URGENCE ATTENTAT.
Test terroriste? Réplique ludique de l’exercice récent?
A ce niveau, les forces de police devaient déplancher un plan attentat et tous les élèves devaient être entendu. C’est a cette seule condition que sera retenue la leçon Paty et que la lutte deviendra efficace. L’affaire Paty l’a démontré, il n’y a rien de potache dans ces exactions
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