Environnement | | 27/06/2019
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Le maire de Villeneuve-le-Roi veut moins d’avions lors des pics de pollution

Le maire de Villeneuve-le-Roi veut moins d’avions lors des pics de pollution

Depuis deux jours, la circulation différenciée s’applique à Paris et en petite couronne en raison du pic de pollution à l’ozone provoqué par la canicule. Didier Gonzales, maire de Villeneuve-Le-Roi, réclame des limitations pour le trafic aérien.

«Aujourd’hui l’Etat a mis en place une circulation différenciée qui empêche un certain nombre d’habitants de la moyenne et grande banlieue de venir travailler ou aller en RDV médicaux dans le périmètre à l’intérieur de l’A86, alors que ces Franciliens n’ont pas toujours de choix alternatif à leur véhicule personnel ou professionnel. De l’autre côté, le trafic aérien continue de voler sans aucune limitation. Ce qui, pour les populations riveraines, est incompréhensible et injuste», insiste Didier Gonzales, maire LR de Villeneuve-Le-Roi, une ville autour de laquelle s’est bâti l’aéroport d’Orly.

Le président d’AirParif explique dans un communiqué que «les deux aéroports parisiens majeurs polluent trois fois plus que le boulevard périphérique». L’ancien parlementaire rappelle pourtant qu’une disposition de la loi Grenelle II (article 181) impose au ministre chargé de l’aviation civile de prendre les mesures nécessaires pour tenir compte de la pollution due aux mouvements d’aéronefs, en cas de pic de pollution.

«Cependant, le Plan national d’actions de l’aviation civile (PNAC) prévoit en cas de circulation différenciée des mesures ridiculement disproportionnées aux enjeux de santé publique : les services de l’aviation civile (DGAC) doivent arrêter leurs travaux de peinture, les essais moteurs et les tours de piste peuvent être interdits (donc rien de concret pour le trafic des gros aéroports). Rappelons enfin que l’aéroport d’Orly notamment est situé à proximité immédiate du périmètre de circulation différenciée et qu’il est enclavé dans un tissu urbain dense (3500 hab/km²) pré-existant à cette plateforme.»

Le collectif DRAPO, qui rassemble les associations et les collectivités locales pour défendre les riverains de l’aéroport d’Orly, a également interpellé la ministre des Transport, Elisabeth Borne, pour lui demander d’appliquer la limitation du transport aérien.

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