Après Cachan, Charenton-le-Pont, Fontenay-sous-Bois, Fresnes, Nogent-sur-Marne, Orly et Saint-Maurice fin décembre 2018, c’était au tour de Créteil de signer son plan mercredi… ce mercredi 10 avril. L’enjeu de ce partenariat entre l’Etat et les villes : proposer des activités ludo-éducatives le mercredi, alors que le mercredi matin travaillé a été abandonné quasiment partout suite à l’échec de la réforme des rythmes scolaires.
Lancé en septembre 2018 par le ministère de l’Education nationale, le label Plan Mercredi vise à certifier la visée pédagogique des activités proposées par les villes en dehors des heures de cours, en complémentarité des apprentissages de l’Education nationale et en incluant tous les publics. Le dispositif est financé par la commune avec un coup de pouce de la Caisse d’allocations familiales (Caf) pouvant aller jusqu’à un euro par heure par enfant. Il bénéficie également de l’accompagnement de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) et des services de l’Éducation Nationale.
Les mercredis et pendant les vacances, l’école maternelle Jacques Prévert de Créteil accueille une quarantaine d’enfants, scolarisés à la semaine ou élèves à l’école voisine, Charles Péguy, qui ne propose pas d’activités en dehors du temps scolaire. Ce mercredi matin, certains enfants construisent un robot avec du papier aluminium, d’autres peignent des assiettes en carton. Ils travaillent sur le thème de l’espace. Chaque animateur, rattaché à la mairie de Créteil, encadre huit enfants.
Activités culturelles et artistiques, sorties éducatives, pratiques sportives… Les activités proposées aux enfants sont diverses. Maire PS de Créteil, Laurent Cathala, venu signer le plan mercredi avec le préfet, insiste sur l’importance du dispositif pour favoriser la mixité sociale : « Le dispositif concerne plus de 1000 enfants qui viennent trouver les conditions d’un accompagnement qu’ils n’ont pas forcément dans leur milieu familial.»
« Alors que 45 des 47 villes du département sont repassées à la semaine de quatre jours, le mercredi doit rester une journée utile », abonde Laurent Prevost, préfet du Val-de-Marne.
Dans le département 11 252 élèves bénéficient déjà du Plan Mercredi, auxquelles viennent de s’ajouter 1400 cristoliens.
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