Les urgences se moquent des grèves et le Samu ne peut opérer en télétravail. Pour s’adapter, le service de médecine d’urgence oriente davantage vers les hôpitaux de proximité, s’appuie sur les associations de secouristes, et sort l’hélico…
Les bouchons sont en effet devenus tellement denses qu’il est parfois compliqué de se faufiler sur les axes routiers de la région parisienne à certaines heures. «Globalement, nous constatons un allongement de nos délais d’intervention et avons quelques difficultés avec les ambulances. Certaines refusent de faire des courses sur de trop longues distances. Nous sommes donc contraints de diriger les patients non plus vers les hôpitaux de leur choix mais vers les établissements en proximité immédiate», décrit le docteur Eric Lecarpentier, chef de service du Samu Val-de-Marne.
Autre conséquence, le Samu 94 met davantage à contribution ses moyens de transport secondaire comme son hélicoptère pour intervenir plus rapidement, si les conditions météorologiques le permettent.
En parallèle, les associations agréées de protection civile (Croix-Rouge, Protection civile et Croix-Blanche), qui n’interviennent en général que le weekend, apportent également leur soutien en semaine. Et s’il y a des grévistes parmi les équipes du Samu, ils doivent tout de même venir travailler puisque plusieurs réquisitions de personnel ont été réalisées afin de pouvoir maintenir le fonctionnement du service.
Du côté des pompiers, la BSPP constate davantage d’accidents de circulation et d’événements liés à des piétons renversés mais le maillage des centres de secours permet pour l’instant de conserver des délais d’intervention rapide.
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