Initiative | | 22/03/2019
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Quand les collégiens découvrent l’usine à Saint-Maur-des-Fossés

Quand les collégiens découvrent l’usine à Saint-Maur-des-Fossés

Dans le cadre de la semaine de l’industrie, le laboratoire pharmaceutique Septodont de Saint-Maur-des-Fossés accueillait cette semaine des collégiens et les élèves de la 3e prépa-pro du lycée Paul Bert de Maisons-Alfort ont pu se familiariser pendant une demi-journée avec le monde de l’industrie pharmaceutique.

La société, implantée dans la ville depuis les années 1980, fabrique des produits anesthésiants destinés aux chirurgiens-dentistes et emploie environ 350 personnes sur place. L’usine fonctionne 24h/24h, sept jours sur sept. Répartis en petits groupes de cinq élèves, les collégien, charlotte sur la tête, masque, blouse, lunettes de protection et sur-chaussures, ont observé dans les différentes étapes de production, de la stérilisation des cuves où sont mélangés les produits au packaging.

Les salariés partagent un peu de leur métier et les élèves sont scotchés par la taille des machines, surtout lorsque l’on explique que l’une d’elles produit 600 cartouches -les récipients destinés à recevoir le produit anesthésiant- par minute! Les protocoles de sécurité et les mesures d’hygiène les étonnent aussi. Dans les locaux, même l’air est filtré. Et dans le laboratoire de microbiologie, des scientifiques effectuent des prélèvements réguliers pour vérifier que le nombre de bactéries présentes dans les produits et dans les salles est acceptable. « Si on tombe sur un échantillon où il y en a beaucoup, on enquête sur ce qui a pu se passer ce jour-là » explique une laborantine. Alors qu’ils ont visité une usine de moteurs de tracteurs il y a quelques mois, l’expérience d’un laboratoire est très différente. « Ici c’est super sécurisé ! » lance Céline. « C’est minutieux. On n’imaginait pas ça », s’étonne Walter.

Les collégiens ne sont en revanche pas perdus face aux pétris, ces boites en plastique permettant de cultiver les bactéries pour pouvoir les identifier. « Des bactéries ,j’en ai déjà vues en SVT l’année dernière » ,explique Kylian.

Changer l’image de l’usine

Pour Septodont, l’enjeu est de changer la représentation de ce que les jeunes se font d’un site de production et le slogan de l’entreprise pour cette semaine est L’usine, ce n’est pas l’enfer! « J’avais déjà vu sur TF1 comment on produisait les médicamentsMais en vrai, c’est mieux qu’à la télé», commente Henrik. Le jeune homme de 16 ans se rêve néanmoins davantage en steward, « mais c’est quand même bien de voir ça » dit-il.

C’est la première fois que la société ouvre ses portes pour la semaine de l’industrie, avec cette année l’accueil d’environ 200 jeunes au cours de la semaine.  L’usine organise en revanche des portes ouvertes et des interventions dans les classes depuis longtemps. « On fait des visites très régulièrement mais on essaye d’augmenter encore la cadence. C’est important de se rapprocher des établissements scolaires. Il y a de moins en moins de jeunes intéressés par les métiers de l’industrie. Les jeunes ne connaissent pas, défend Aïcha Goudiaby, directrice de la communication. Pourtant, on peut autant s’éclater ici que dans une startup!»

 

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