Après avoir débrayé deux jours la semaine dernière pour protester contre le management de l’établissement, les personnels du collège Saint Exupéry d’Ormesson-sur-Marne ont repris le mouvement ce lundi, soutenus par FO et le SNES, avant de reprendre ce mardi, indiquant avoir eu l’assurance que la principale ne reviendrait pas.
Lundi 20 mai, ce-sont les personnels de la vie scolaire qui avaient lancé le mouvement, rapidement rejoints par les professeurs. Les raisons de leur colère : un comportement de la direction qu’ils jugent non respectueux vis-à-vis des personnels ainsi que des pressions exercées sur les élèves. Les personnels font état de «décisions allant à l’encontre de la cohérence éducative, de défaillances organisationnelles, de non respect de l’éthique et du statut de chef d’établissement, de pressions exercées, de propos injurieux, irrespectueux voire discriminants envers personnels et élèves» et déplorent «l’impact néfaste de cette situation sur la santé et la sécurité de tous», réclamant le départ immédiat de la principale. Mardi dernier, une délégation des personnels a été reçue à l’Inspection académique et en est ressortie «vigilante» mais rassurée, après avoir obtenu l’engagement d’une décision rapide. Professeurs et personnels de la vie scolaire avaient donc repris le travail dès le mercredi 22 mai. «Mais le mercredi, la principale est revenue, sans aucun changement d’attitude, au contraire, et la situation ne s’est pas du tout apaisée. Les professeurs et la vie scolaire ont donc prévenu qu’ils débrayeraient à nouveau ce lundi si la principale était toujours là, et c’est ce qu’ils ont fait. Une délégation s’est à nouveau rendue à l’Inspection académique, reçue assez brièvement. La principale devait aussi être reçue ce lundi. Désormais, les personnels attendent une annonce claire avant de reprendre», expliquait ce lundi Pascal Chambonnet, délégué FO.
Ce lundi soir, les personnels ont finalement décidé de reprendre le travail ce mardi, indiquant avoir eu l’assurance que la principale ne reviendrait pas et qu’un remplacement allait être organisé jusqu’à la fin de l’année. Du côté de la direction académique, on confirme simplement que la suppléance sera assurée jusqu’à la fin de l’année.
«Nous sommes soulagés car nous craignons un enlisement du mouvement alors que les élèves sont dans la dernière ligne droite dans la préparation du brevet», témoigne Manuela Rodrigues, parente élue de la Peep.
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