Le collège Albert Camus du Plessis-Trévise et Jean Macé de Vitry-sur-Seine annoncent une occupation nocturne de leur établissement mardi 12 février.
Le collège Albert Camus du Plessis-Trévise proteste contre sa DHG
Parents (Peep, Au Choeur de l’école, et Fcpe) et personnels protestent contre la dotation en heure d’enseignements pour 2019-2020 (Dotation Horaire Globale / DHG) et invitent les parents d’élèves à se réunir au collège le mardi 12 février à 18 h 30. «Les personnels enseignants et de vie scolaire mobilisés, qui étaient déjà 80 % à être en grève le 24 janvier dernier, lanceront une occupation nocturne des locaux en invitant les parents à se joindre à eux à la suite de cette réunion. Il vont également lancer une pétition et formuler une demande de rencontre à l’Inspection Académique. En effet, les 767 élèves prévus à la rentrée 2019 devront être répartis dans des classes surchargées de 29 ou 30 élèves car aucune classe n’est ouverte pour faire face aux montées d’effectifs (+ 30 élèves prévus). Les enseignants subissent aussi les conséquences du projet de décret Blanquer visant à leur imposer deux heures supplémentaires. Situation ubuesque : alors quel les besoins existent, de nombreux professeurs devront partager leurs services entre plusieurs établissements alors que leurs collègues en poste au collège devront multiplier les heures supplémentaires. Des enseignants contractuels risquent aussi de ne pas voir leur contrat renouvelé. (…) Les chiffres de la DHG fournie par l’Inspection Académique entraîneront bien une nouvelle dégradation des conditions d’apprentissage et d’enseignement tout en rendant toujours plus difficile le suivi personnalisé des élèves (élèves à besoins particuliers, accompagnement personnalisé), le travail en équipe, les projets pédagogiques… Les personnels enseignants et de vie scolaire et les parents mobilisés au collège Albert Camus demandent donc la transformation des heures supplémentaires de la DHG en heures postes, l’ouverture d’au moins une classe avec les heures postes nécessaires et les moyens nécessaires pour réduire le nombre d’élèves par classe. Il en va de la qualité du service public d’éducation auquel ils sont attachés», détaillent le collectif.
Le lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine s’oppose à la réforme des lycées
Après une grève ces 6 et 7 février, l’intersyndicale du lycée Jean Macé (CGT, FO, SNES-FSU, SUD) organise une nuit des lycées pour protester contre la réforme du lycée. Ils s’opposent notamment à une disparition du seuil de 30 élèves par classe alors que le lycée est jusqu’à présent classé « zone sensible » et « prévention violence ». Les enseignants craignent une perte d’heures d’enseignement dans toutes les disciplines, des effectifs à 35, la suppression d’une classe de 1ère en 2019 et d’une classe de terminale en 2020, moins de travail en demi-groupes, des voeux de spécialité insatisfaits, une mise en concurrence des disciplines et des établissements, la disparition des mathématiques du tronc commun, s’inquiètent également pour les options et les langues ainsi que pour l’orientation. Dans la voie professionnelle, ils craignent une réduction des heures de cours, notamment en enseignement général, moins d’ouverture culturelle et des poursuites d’études en BTS plus difficiles.
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