De la sueur, des larmes, des rires, de l’adrénaline, de l’épuisement… les émotions qui s’emparent des artistes qui osent le festival Off d’Avignon sont contrastées mais intenses, comme leurs spectacles. En Val-de-Marne, une quarantaine de compagnies sont dans les starting-blocks pour cette grand-messe du théâtre qui se tient du 5 au 28 juillet.
Un Off qui ne cesse d’enfler d’année en année. L’édition 2019 accueillera près de 6000 artistes, 1592 spectacles dans 139 lieux (contre 1538 dans 133 en 2018). «Tout le monde s’accorde à dire que c’est trop, mais chaque année il y en a de plus en plus», indique Thomas Martin, comédien et co-fondateur de la compagnie Cœur de Scène. Cette année, la troupe d’Arcueil amène cinq spectacles au théâtre Paradise République, dont la nouvelle création Thom Trondel – With Love (à 19h20, relâches 9, 16 et 23 juillet). «C’est un one-man-show sur le thème de l’amour et du vivre et du rire ensemble. Le spectacle a commencé à se nourrir il y a deux ans et il continue à évoluer», dévoile le comédien. Pourquoi tant de compagnies se pressent-elles à Avignon? «Faire découvrir les spectacles au public, aller à la rencontre des programmateurs, et pour des raison artistiques », résume l’humoriste.
Se démarquer tout de suite
«Le nombre de spectacles s’est surmultiplié par rapport au nombre de spectateurs et on voit la concurrence lorsque l’on va à la rencontre des festivaliers pour présenter nos spectacles. Ils ont déjà une vingtaine de tracts dans les mains, mais les propositions ne sont pas les mêmes», pointe Bruno Bernardin, metteur en scène et directeur artistique de la compagnie Les Apicoles, de Saint-Maurice. Pour les artistes, une bonne partie de la journée dans les rues à tracter leur spectacle et en croquer des saynètes, il n’y a pas de meilleur spot pour s’immerger dans les dernières tendances.
Cette année, Les Apicoles revient à Avignon avec Sang Négrier, une pièce qui traite de l’esclavage, écrite par Laurent Gaudé et mise en scène par Khadija El Mahdi. Le spectacle sera accueilli par le théâtre littéraire Le Verbe Fou à 15h15 (relâche les 11 et 25 juillet). Les Apicoles présentent aussi Mama Khan le chant de le terre Lakota, une création qui allie le masque, le conte et les mythes des cultures premières, en alternance (à 10h30) avec Lalla Aicha le chant berbère de l’eau, un récit de voyage et contes issus de la tradition berbère. La Maison de la Poésie a donné carte blanche à Laurent Gaudé et sa lecture-spectacle, animée par une douzaine de comédiens, du recueil de poèmes De sang et de lumière en trois représentations exceptionnelles les 11, 12 et 13 juillet, à 23h59.
Pour les artistes, tout se joue très vite. «Les 15 premiers jours sont essentiels. Si le spectacle ne marche pas au bout de la première semaine d’exploitation, il ne reprendra pas. Il faut vraiment que ça parte tout de suite pour que le bouche à oreille puisse se créer», indique Bruno Bernardin. C’est à ce moment que la «petite jalousie» peut s’installer. «C’est toujours une montagne-russe. Au début tout le monde est content de se retrouver, au bout d’une semaine il commence à avoir une petite rivalité, et quand il reste quelques jours de festival, c’est à nouveau plus détendu», analyse le comédien Thomas Martin. Pour «rassurer» les spectateurs, les compagnies font aussi des reprises. «La première année, c’est une découverte pour le public. La deuxième année marche toujours mieux, on bénéficie du bouche à oreille.»
La compagnie Caravane, en résidence à Villeneuve Saint-Georges, l’a bien compris. La troupe revient avec Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille pour la 5ème année. Créé en 2015, ce spectacle mène une réflexion sur ce qu’être une femme aujourd’hui à partir des témoignages des femmes de 20 à 92 ans. À voir à l’Arrache-Cœur, à 11h35, avec la comédienne Catherine Hauseux. «J’aime beaucoup jouer le matin, parce que les spectateurs sont frais. Vu qu’ils enchaînent les spectacles toute la journée, ils sont plus remplis quand on joue à 18h», témoigne la metteuse en scène. Cette année, la compagnie prépare aussi le terrain pour présenter le deuxième volet du spectacle – Sois un homme (titre provisoire) en vue de l’édition 2020. Imaginée et conçue par Catherine Hauseux et Stéphane Daurat, la nouvelle création de Caravane s’intéresse à la masculinité et s’interroge à la transmission du point de vue de l’homme.
Le mercato du spectacle vivant
Pendant 24 jours, Avignon se transforme aussi en «marché du théâtre» pour les programmateurs. «Le but d’Avignon est aussi de vendre nos pièces en tournée. C’est la grosse vitrine théâtrale de l’année», confie Pierrick Dupy, comédien, metteur en scène et co-fondateur de la compagnie Vert de Rire, à Vincennes. Après deux ans d’absence, la troupe revient avec une nouvelle création : Si ça va, tant pis ! Le spectacle, qui se tiendra dans la salle bleue du théâtre Notre-Dame à 16h25 (relâche 6 juillet), entremêle quatre pièces de Jean-Claude Grumberg sous la forme de multiples scénettes. Fil rouge de l’intrigue, un couple partage la scène avec un duo masculin qui jouera une quinzaine de personnages. «La pièce à la base durait 1h45, mais j’ai dû la raccourcir à 1h20 parce qu’on a certaines obligations à respecter avec le théâtre», reconnaît-il. «Des théâtres nous imposent des créneaux très étroits, ce qui nous oblige parfois à couper nos spectacles. C’est assez difficile de garder notre volonté artistique», relève Catherine Hauseux.
Un exercice de contraction
La compagnie Influenscènes, de Fontenay-sous-Bois, a tenu compte de cette exigence temporelle dans sa nouvelle création, Trapèze au cœur. «La première lecture qu’on avait faite avec les comédiennes a duré cinq heures. J’ai essayé de rassembler les histoires de Lucie et Leïla en 1h30, c’était un challenge assez compliqué», raconte Louise Doutreligne, auteure du roman-théâtre. «Elle a retravaillé l’écriture pour aboutir une forme théâtrale. Il nous reste trois répétitions pour encore un peu contracter, il faut qu’on arrive à 1h25», indique le metteur en scène Jean-Luc Paliès lors de l’avant-première, à Paris, le lundi 24 juillet. L’histoire : à la suite d’une chute de trapèze lors d’une répétition, Lucie (Laurence Porteil) découvre qu’elle doit être opérée au cœur ouvert en urgence et devenir porteuse d’une valve artificielle à vie. L’artiste sera soutenue par sa productrice et amie d’enfance Leïla (Emmanuelle Rivière). «Il y a une histoire personnelle dedans qui me touche, je suis une opérée du cœur. J’ai mis deux ans à l’écrire, mais le fait que j’ai eu une bourse du Centre national du livre (CNL) a déclenché une permissivité. L’adaptation du texte a duré quelques mois. J’ai commencé toute seule et après j’ai fait ce travail d’écriture scénographique avec Jean-Luc», confie Louise Doutreligne. Le spectacle Trapèze au cœur sera à l’affiche du théâtre du Petit Chien à 17h10 (relâches les mercredis).
Un risque financier
«Avignon est devenu un endroit de marchandisation assez conséquente et il y a beaucoup de compagnies qui vont et reviennent complètement endettées», relève Bruno Bernardin (Les Apicoles). La mise de départ n’est en effet pas négligeable. Transport, hébergement, loyer du théâtre assez salé, salaire des comédiens… l’addition s’envole vite. «Il y a beaucoup plus de chance de perdre de l’argent que d’en gagner. Il faut compter un minimum de 15 000 euros d’investissement par spectacle», estime Thomas Martin (Cœur de Scène). «Un budget de 20 000 euros, c’est extrêmement risqué pour une jeune compagnie», remarque Pierrick Dupy (Vert de Rire). Un risque à prendre pour se émerger parmi les centaines de compagnies, et tracer son chemin dans les programmations annuelles des théâtres. Pour faire entendre leur voix par rapport aux institutions, les compagnies ont créé la fédération des Sentinelles. «On se bat pour que les professionnels autour du festival prennent conscience qu’il ne faut pas abîmer les instruments. Mais, en même temps les conditions sont raides, Avignon reste incontournable pour les compagnies et pour les professionnels», défend Catherine Hauseux, la metteuse en scène de Caravane.
Une préparation de marathon
Tenir physiquement tout au long de l’événement, c’est aussi un défi pour les comédiens qui ont à peine le temps de voir leurs collègues sur scène. «C’est un jour sans fin, il faut tenir le choc. Moi, je coupe l’alcool pendant le mois et je suis encore plus vigilante à ma forme physique», témoigne Catherine Hauseux. «C’est un tournoi de Grand Chelem pour nous. Il faut bien se nourrir, bien s’hydrater, ne pas faire la fête. C’est assez éprouvant», raconte le comédien de Sang Négrier. «On n’arrête jamais à Avignon. On pense théâtre 24h sur 24h pendant un mois», résume Thomas Martin. Quand la fatigue se fait sentir, les tensions apparaissent. «On a vu des compagnies s’autodétruire et des spectacles s’arrêter chaque année. Il y a une préparation mentale à avoir pour la gestion de soi et de sa compagnie sur le moment et sur la durée. Elle vient surtout avec l’expérience», raisonne l’humoriste du one-man show Thom Trondel – With Love.
Eprouvant mais tellement excitant
Malgré l’épuisement, les comédiens sont unanimes à dire que c’est une expérience jouissive. Et jouer presque 24 jours d’affilé permet aux artistes de peaufiner leurs créations. «Le festival d’Avignon représente un gain de temps énorme dans la création artistique. Le spectacle évolue énormément», explique le co-fondateur de Cœur de Scène. Les relâches, imposés par les théâtres, ne sont pas toujours efficaces ou bénéfiques pour les compagnies, qui se plaignent du risque d’avoir cassée la dynamique de leurs représentations.
Voir le site du festival Off et aussi du festival In.
Les spectacles des compagnies du Val-de-Marne au festival Off d’Avignon 2019
Alfortville
Kalakuta Dream à 15h40 (relâches : 10, 17, 24 juillet) au Théâtre Au Bout Là-bas – Cie La Bande de Niaismans.
Lou du 14 au 19 juillet à 10h00 au théâtre La Parenthèse – Cie Fêtes Galantes.
Arcueil
Allons Enfants ! à 21h30 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre du Chêne Noir – Cie Les Epis Noirs.
Orphelins à 11h30 (relâches : 9, 16, 23 juillet) à La Factory – Salle Tomasi – Cie Navaquesera.
Humiliés & Offensés à 13h45 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre des Lucioles – Cie NAR6.
Chérie c’est qui le patron à 18h00 (relâches : 10, 17, 24 juillet) au Théâtre Paradise République – Cie Cœur de Scène.
Comme ils disent à 16h40 (relâches : 11, 18, 25 juillet) au Théâtre Paradise République – Cie Cœur de Scène.
L’Arnaqueuse à 20h40 au Théâtre Paradise République – Cie Cœur de Scène.
Thom Trondel : With Love à 19h20 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre Paradise République – Cie Cœur de Scène.
Tony Atlaoui dans On the rode à 14h40 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre Paradise République – Cie Cœur de Scène.
Cachan
Hamlet du 5 au 26 juillet à 22h10 (relâches : 10, 17, 24 juillet) au 11 Gilgamesh Belleville – Cie des Dramaticules.
Gardiennes à 20h00 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre Les 3 Soleils – La Pierre Brute.
Pour que tu t’aimes encore à 13h45 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre de l’Étincelle – La Pierre Brute.
Champigny-sur-Marne
La mécanique du hasard du 5 au 26 juillet à 13h45 (relâches : 10, 17 juillet) au 11 Gilgamesh Belleville – Cie Théâtre du Phare.
Diva sur Divan à 10h00 (relâches : 16, 23 juillet) à l’Espace Roseau Teinturiers – M.A. Compagnie.
Piano Paradiso à 17h30 à l’Essaïon-Avignon – MerScène Diffusion.
Le duel à 21h45 (relâches : 10, 24 juillet) au Petit Louvre (Templiers) – Cie Théâtre de la Véranda.
Chevilly-Larue
Confidanse à 13h00 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre Paradise République – Cie DKM spectacle.
Fontenay-sous-Bois
La Paix dans le monde du 5 au 27 juillet à 14h05 (relâches : 7, 14, 21 juillet) au Théâtre Artéphile – La Main Gauche.
Mister Roze à 14h05 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre Capitole (Pandora) – Cie OrNotToBe.
Carmen Flamenco à 21h10 (relâches : 8, 15, 22 juillet) au Théâtre des Gémeaux – Cie Flamenco Vivo, co-production Influenscènes.
Trapèze au Coeur à 17h10 (relâches : 10, 17, 24 juillet) au Théâtre Le Petit Chien – Cie Influenscènes.
Ivry-sur-Seine
Altervision du 17 au 28 juillet à 9h45 (relâche : 23 juillet) au Théâtre Humanum 149 – Cie Sens Théâtre.
Certains regardent les étoiles du 9 au 26 juillet à 10h30 (relâches : 14, 21 juillet) à la Maison du théâtre pour enfants – Collectif Quatre Ailes.
Le Ballon rouge du 9 au 26 juillet à 11h25 (relâches : 14, 21 juillet) à la Maison du théâtre pour enfants – Cie La Palpitante.
Joinville-le-Pont
Misérables à 17h20 (relâches : 10, 17, 24 juillet) à l’Espace Roseau Teinturiers – Compagnie Coïncidences Vocales.
200% Naturel à 19h45 : 6, 13, 20, 27 juillet au Théâtre Le Palace – Cie Agil Productions.
Oh Merde ! à 19h45 (relâches : 6, 8, 13, 15, 20, 22, 27 juillet) au Théâtre Le Palace – Agil Productions.
Le Kremlin-Bicêtre
Le garçon à la valise à 11h20 (relâches : 10, 17, 24 juillet) au Théâtre Au Bout Là-bas – Cie Gaby Théâtre.
Le Plessis-Trévise
Les Cata Divas du 9 au 14 juillet à 10h00 à La Factory – Salle Tomasi – ARAP Association Centre culturel.
Maisons-Alfort
Fais pas ci, fais pas chat ! à 14h30 au Théâtre Notre-Dame – ASM Production.
Rungis
Le doux, le caché, le ravissement du 9 au 21 juillet à 22h00 (relâches : 14, 15, 16 juillet) au festival Villeneuve en Scène – PUCE MUSE / La Nef – Manufacture d’utopies.
Saint-Mandé
Iliade à 14h00 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre des Barriques – Cie Abraxas.
Coupable ? à 15h30 au Pixel Avignon – Salle Bayaf – Cie Mam’s Prod.
Saint-Maur
Marion Mezadorian avec Pépites – du 5 au 27 juillet à 13h30 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre Le Paris – My Ouai ! Production.
Saint-Maurice
Sang négrier à 15h15 (relâches : 11, 25 juillet) au Théâtre Littéraire Le Verbe Fou – Cie Les Apicoles.
Lalla Aicha le chant berbère de l’eau les 6, 9, 11, 13, 16, 18, 20, 23, 25, 27 juillet à 10h30 au Théâtre La Croisée des Chemins – Cie Les Apicoles.
Mama Khan le chant de le terre Lakota les 5, 7, 10, 12, 14, 17, 19, 21, 24, 26, 28 juillet à 10h30 au Théâtre La Croisée des Chemins – Cie Les Apicoles.
Thiais
L’épreuve d’amitié du 5 au 23 juillet à 19h45 (relâches : 11, 17 juillet) au Théâtre de l’Observance – Cie Les Amis Formidables.
Villejuif
Le Dernier Ogre du 5 au 26 juillet à 14h45 (relâches : 10, 17 juillet) au 11 Gilgamesh Belleville – Cie Le Cri de l’Armoire.
Le Fantôme et Mme Muir à 12h05 (relâche : 17 juillet) à l’Espace Roseau Teinturiers – Cie de la Rencontre.
Liberté ! (avec un point d’exclamation) à 13h10 (relâche : 24 juillet) à l’Essaïon-Avignon – Cie Parnicis.
Villeneuve-le-Roi
Une bouteille à la mer à 10h45 (relâches : 10, 24 juillet) au Petit Louvre – salle Van Gogh – Cie Passage production.
Molly B, une heure dans la peau d’une femme du 5 au 24 juillet à 16h30 (relâches : 10, 17 juillet) au Théâtre des Lila’s – Cie Passage production.
L’ordre du jour à 17h00 (relâches : 9, 16, 23 juillet) au Théâtre Transversal – Cie Passage production.
Les Fragments de Marilyn Monroe à 19h35 (relâches : 9, 16, 23 juillet) à l’Atypik Théâtre – Cie Passage production.
Un homme mort à 20h05 (relâches : 10, 17, 24 juillet) à l’Espace Saint Martial – Cie Passage production.
Villeneuve-Saint-Georges
Quand je serai grande… tu seras une femme, ma fille à 11h35 au Théâtre L’Arrache Cœur – Cie Caravane.
Vincennes
Ludwig II le roi perché du 4 au 16 juillet à 22h45 au Théâtre Littéraire Le Verbe Fou – Cie Les joyeux de la couronne.
Monsieur chasse du 4 au 27 juillet à 21h15 (relâches : 16, 23 juillet) au Théâtre Littéraire Le Verbe Fou – Cie Les joyeux de la couronne.
Pourvu que demain soit un jour férié du 5 au 27 juillet à 20h30 (relâches : 9, 16 juillet) au Théâtre Albatros – Cie Truculent.
La Pirate Ecologique à 10h05 au Théâtre L’Arrache Cœur – Cie Le Théâtre de L’Imprévu.
De Vers en Verres du 10 au 22 juillet à 10h45 (relâches : 12, 16, 19 juillet) à la Chapelle de l’Oratoire – Cie Le Théâtre au Lion d’Or.
Passagers du 20 au 25 juillet à 21h45 au Théâtre Improvidence – Cie Nuit Blanche.
Cherchez la faute ! du 8 au 24 juillet à 10h45 (relâches : 11, 18 juillet) à la Manufacture – Cie Théâtre sur Paroles.
Si ça va, tant pis ! à 16h25 (relâche : 6 juillet) au Théâtre Notre-Dame – Salle Bleue – Cie Vert De Rire.
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