12 117 132 habitants, telle est la population légale de l’Ile-de-France entrée en vigueur au 1er janvier 2019, correspondant à la population légale 2016. Une population en croissance de 0,29% sur un an, légèrement au-dessus de la moyenne française (0,26%). Sur une période de trois ans, la région a même progressé de 1,32%.
L’Ile-de-France représente ainsi toujours près d’un cinquième de la population française : 18,26% contre 18,25% l’an passé. En termes de croissance, Guyane, Corse, Occitanie, Pays de la Loire, Auvergne Rhône-Alpes , Nouvelle Aquitaine et Bretagne affichent en revanche une progression supérieure.
Au sein de la région, le périmètre de la Métropole du Grand Paris (MGP), qui représente 7 026 765 habitants, soit environ 58% de la population francilienne, croît moins vite, n’augmentant que de 0,09% sur un an et 0,84% sur 3 ans. La métropole passe ainsi en deçà de la barre des 58% de la population : 57,99% contre 58,26% il y a trois ans.
A l’intérieur de la métropole, la population des départements de petite couronne progresse pourtant quasiment au même rythme que la grande couronne mais Paris intra-muros, qui représente à elle seule plus de 30% de la population de la métropole, continue en revanche de perdre des habitants. Les 8ème, 2ème, 7ème, 6ème, 1er et 11ème arrondissements perdent plus de 4% d’habitants sur 3 ans, jusqu’à près de 7% dans le 8ème. En trois ans, Paris a perdu au total 39 294 habitants. Le 11ème arrondissement a perdu à lui seul 6 444 habitants.
La Seine-Saint-Denis croît plus vite
Au sein des 8 départements d’Ile-de-France, la croissance la plus importante se situe en Seine-Saint-Denis, en Essonne, en Val d’Oise et en Seine-et-Marne, se répartissant entre petite et grande couronne. Essonne, Seine et Marne et Val d’Oise gagnent chacun autour de 30 000 habitants sur 3 ans et Seine-Saint-Denis plus de 50 000 habitants. En Essonne, 10 villes contribuent aux deux-tiers des 33400 habitants supplémentaires en 3 ans, à commencer par Massy (+ 4022), Athis-Mons (+ 3597) et Corbeil-Essonnes (+3417). En Seine-Saint-Denis (+ 54 178 habitants en 3 ans), Aubervilliers a gagné à elle seule 8 609 âmes, en progression de plus de 11%. Dans les Hauts de Seine, département en petite progression (+0,75% sur 3 ans), Gennevilliers a gagné plus de 3400 habitants supplémentaires, en progression de 7,95%, tandis que Courbevoie perd plus de 3800 habitants, en diminution de 4,45%. En progression moyenne (+1,78% sur 3 ans), le Val-de-Marne gagne 24 146 habitants sur 3 ans et 5 762 sur un an, toujours tiré par Limeil-Brévannes qui a gagné près de 4 000 habitants en trois ans, en hausse de 17,04%. Valenton affiche aussi une progression à deux chiffres (15,91%) sur trois ans, qui gagne plus de 2000 habitants alors que la commune en compte moins de 15 000. Villejuif perd en revanche plus de 1700 habitants en trois ans.
Voir le détail des populations par ville dans chaque département (liens ci-dessous)
Voir article spécifique sur le Val-de-Marne.
Mandres-les-Roses connaît la plus forte progression régionale sur un an
La ville d’Ile-de-France qui connaît la plus forte croissance de sa population sur une année est Mandres-les-Roses, dans le Val-de-Marne, qui progresse de 5% avec 224 habitants supplémentaires de 2018 à 2019. En valeur absolue, Aubervilliers est en tête avec 2 270 habitants de plus sur un an (+2,72%). Sur 3 ans, ce-sont également deux villes du Val-de-Marne qui connaissent le plus fort taux de progression : Limeil-Brévannes (+ 17%) et Valenton(+16%). En valeur absolue sur 3 ans, Aubervilliers (+ 8609 hab) et Montreuil (+ 4 263 hab) passent devant.
Le territoire autour de la Défense perd aussi des habitants
Concernant les 12 territoires de la métropole, le seul territoire qui décroît avec Paris est le T4 (Paris Ouest La Défense) qui perd 4000 habitants, en raison des diminutions de population de Courbevoie, Levallois-Perret et Neuilly. La plus forte progression concerne le territoire T6, qui gagne plus de 21 000 habitants en 3 ans, en croissance de plus de 5%, dopé par la progression d’Aubervilliers. Les trois autres territoires de Seine-Saint-Denis affichent aussi une progression significative, ainsi que le territoire T12 (Grand Orly Seine Bièvre) dans le Val-de-Marne – Essonne, en croissance de 2,5% sur 3 ans, qui reste le plus peuplé avec 696 430 habitants. Dans ce territoire, les près de 17 000 nouveaux habitants en 3 ans viennent essentiellement d’Athis-Mons, Valenton, Morangis, Orly, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Arcueil et Gentilly.
Voir le détail des populations par ville par territoire de la Métropole du Grand Paris.
Le canton de Villeneuve-Saint-Georges est celui qui progresse le plus
Concernant les 155 cantons d’Ile-de-France, (seule la ville de Paris ne dispose pas de cantons en raison de son statut particulier de commune-département), c’est le canton de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, qui progresse le plus (12,77% sur 3 ans), dopé notamment par Valenton, suivi de celui d’Aubervilliers. Les cantons de Charenton et Villejuif diminuent en revanche. Le canton le plus peuplé est celui de Bobigny (93 300 habitants), en Seine-Saint-Denis, et le moins peuplé est celui du Kremlin-Bicêtre (42 734).
Voir l’évolution de la population d’Ile-de-France par canton.
Recensement de la population mode d’emploi
Depuis 2004, le recensement s’effectue chaque année par échantillon dans le cadre d’une rotation sur cinq ans, les chiffres sont ensuite estimés par rapport au nombre de logements de l’année médiane de la période de recensement.
Lire aussi : Comprendre les chiffres du recensement de la population.
Dossier population 2019 en Ile-de-France : tous les articles
Tendances générales régionales
Chiffres détaillés à Paris
Chiffres détaillés en Seine-et-Marne
Chiffres détaillés dans les Yvelines
Chiffres détaillés en Essonne
Chiffres détaillés dans les Hauts-de-Seine
Chiffres détaillés en Seine-Saint-Denis
Chiffres détaillés en Val-de-Marne
Chiffres détaillés en Val-d’Oise
Population par territoires
Population par cantons
Comprendre le recensement de la population
Voilà ce que cela donne…après seulement quelques années
A choisir, je préfère l’architecture des années 80 à 2000
Voilà ce que peut donner les nouvelles constructions à la mode…
La photo du haut parait jolie
Mais la réalité est tout autre…
Ces constructions en bois sont une absurdité et enlaidissent considérablement nos villes.
Question de goûts ! Je ne vois pas ce qu’il y a “d’absurde” à proposer ce type de construction qui ont existé à toutes les époques.
Et pour leur esthétique personnellement je préfère largement cela à tout ce qu’on a pu construire entre la fin de la guerre et les années 80 !
Le bois est un matériaux qui se dégrade très vite et les dites constructions sont ensuite affreusement laides
La photo du haut est jolie
Mais la réalité est tout autre
Toutes ces construction en bois sont une absurdité et enlaidissent nos villes.
“Paris se vide” : raccourci un peu rapide. Il s’agit d’une diminution lente mais il reste encore quelques décennies avant que la ville soit totalement inhabitée.
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