La garde des Sceaux s’est bien rendue ce jeudi après-midi à Noiseau, où l’attendait le maire Yvan Femel (LR) pour la convaincre que le choix de sa commune n’était pas le meilleur pour implanter une prison de 700 places.
C’est donc sous le soleil que la ministre de la Justice a été emmenée visiter le site France Télécom sur lequel l’Etat a pensé installé les nouvelles geôles quand la ville et le territoire Grand Paris Sud Est Avenir ont prévu, eux, d’y développer un agro-quartier. Une visite au calme, sans manifestation ni banderole, mais seulement quelques élus comme la députée de la circonscription, Maud Petit (Modem), le maire de la ville voisine Jean-Paul Faure-Soulet (LR) et le président du territoire Laurent Cathala (PS), ainsi que le préfet Laurent Prévost.
«J’ai insisté sur notre projet et lui ai fait part des problèmes de transport qui seraient générés par l’installation d’une prison. Elle m’a de son côté exposé que l’Etat avait besoin de créer des prisons. Nous avons aussi évoqué la question du déséquilibre Est-Ouest, aussi en matière de prison, relate le maire de la ville. Elle a également indiqué que la décision serait prise en décembre. En termes de calendrier, c’est aussi le moment où nous prévoyons de lancer la zac sur ce quartier. Cette attente est problématique car en attendant, nous sommes stigmatisés. Cela se ressent sur l’immobilier et les Noiséens sont inquiets», commente l’élu.
Pour l’Etat, la priorité est de trancher l’emplacement des petites structures d’accompagnement à la sortie de prison (SAS) comme celle qui doit s’implanter à Valenon ou Limeil-Brévannes. Sur ce sujet, la ministre n’a toutefois pas tranché non plus ce jeudi.
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