La scène de règlement de comptes qui s’est déroulée dans l’entrée du lycée Arago de Villeneuve-Saint-Georges mercredi 9 janvier a fait le tour des réseaux sociaux. Après deux jours de retrait des professeurs jeudi et vendredi, la situation est revenue au calme. Ce lundi soir, parents et profs étaient reçus au rectorat, avec des représentants de la région.
Il était dix heures mercredi 9 janvier lorsqu’une quinzaine d’ados se sont introduits, via une brèche, dans le lycée Arago, pour régler son compte à un ado de 17 ans, en classe de terminale. Une affaire de scooter serait à l’origine du différend, sur fond surtout de rivalités entre bandes de Valenton et Limeil-Brévannes et de Villeneuve-Saint-Georges. La victime, originaire du quartier nord de Villeneuve-Saint-Georges, a dû être hospitalisée suite aux coups de pieds et de poings reçus, mais sans état de gravité. Un ado a également été interpellé. La scène, filmée par d’autres élèves, a tourné sur les mobiles et jeté l’effroi dans cet établissement dont les résultats sont plutôt en hausse et qui n’est pas considéré actuellement comme particulièrement sensible. Les professeurs ont exercé leur droit de retrait jeudi et vendredi dernier et repris les cours ce lundi matin, avant d’être reçus en audience au rectorat avec également des représentants de la région. Parents et professeurs réclament des moyens de sécurisation, tant sur le plan humain que des infrastructures.
Pour l’heure, le rectorat indique avoir mis en place une cellule d’écoute et maintenu sur place les équipes mobiles de sécurité (EMS).
Dans un communiqué publié hier, la FCPE du Val-de-Marne exige “le recrutement de personnel supplémentaire partout où cela est nécessaire ; des mesures préventives de violence en milieu scolaire ; des espaces de dialogue ouverts avec les jeunes dans tous les établissements afin de
trouver d’autres formes d’expression que celle de la violence et des passerelles entre établissements autour de thématiques tel que le sport, la culture ou la solidarité, qui mettront fin à cette « guerre de territoires » qui met nos enfants en danger.”
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