Education | Val-de-Marne | 29/08/2019
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Toutes les grandes sections de REP + dédoublées dès la rentrée en Val-de-Marne

Toutes les grandes sections de REP + dédoublées dès la rentrée en Val-de-Marne

Prévu à partir de la rentrée 2020, le dédoublement progressif des grandes sections démarrera dès ce mois de septembre dans l’Académie de Créteil.

Dans le Val-de-Marne, les 20 grandes sections situées en réseau d’éducation très prioritaire seront dédoublées en une quarantaine de classes. «Nous avons souhaité être préfigurateurs pour prendre le temps de construire notre approche pédagogique», explique le recteur Daniel Auverlot. L’académie de Créteil est pilote sur le sujet avec celle de Lille, a indiqué le recteur.

Dans le Val-de-Marne, trois villes accueillent des écoles en REP+ (Réseau d’éducation très prioritaire) : Champigny-sur-Marne, Orly et Villeneuve-Saint-Georges, et 20 classes de grande section seront dédoublées dès la rentrée. En Seine-et-Marne également, les 21 grandes sections de REP + seront dédoublées. En Seine-Saint-Denis, 33 classes seront concernées, ce qui ne concerne pas toutes les GS de REP + mais 18 écoles.

Généralisation des dédoublements de CE1 en réseau d’éducation prioritaire

Par ailleurs, la rentrée verra aussi la généralisation des dédoublements des classes de CE1 situées en REP (réseau d’éducation prioritaire), après l’amorçage sur les CE1 en REP+ l’an dernier. Les CP de REP, eux, avaient déjà été tous dédoublés à la rentrée 2018.

Au total, les dédoublements des CP et CE1 en éducation prioritaire donnent lieu cette année à 872 groupes de 12 à 14 enfants, selon les chiffres prévisionnels de la Direction départementale académique.

A lire aussi : L’éducation prioritaire au coeur des enjeux de la carte scolaire en Val-de-Marne.

«Le dédoublement n’est pas une fin en soi. C’est le moment où tout commence»

Tous les groupes dédoublés ne disposent pas en revanche à 100% d’une salle dédiée. En Seine-Saint-Denis, certaines classes n’ont pas été dédoublées en groupes disposant chacun d’un enseignant, pour des raisons de place, mais elles se sont vues dans ce cas attribuer trois enseignants pour deux classes ou cinq enseignants pour trois classes afin de pouvoir constituer des demi-groupes. «Le dédoublement n’est pas une fin en soi. C’est le moment où tout commence, et l’important est aussi l’accompagnement des enseignants pour qu’ils puissent modifier leurs pratiques pédagogique», a insisté le recteur, rappelant que les CP à 12 avaient déjà été testés sans trop de succès en 2003 lorsque Luc Ferry était ministre de l’Education nationale, faute d’accompagnement. «Nous avons fait un travail important sur ce sujet, car apprendre à lire à un enfant aujourd’hui, c’est aussi savoir un peu ce que disent les neurosciences sur le sujet, savoir comment enseigner les phonèmes et les graphèmes, gérer hétérogénéité d’un groupe, savoir comment utiliser un manuel de lecture, des albums de jeunesse, appréhender la continuité entre grande section et CP et encore associer les parents.»

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