Transports | Val-de-Marne | 15/04/2019
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Transports en Val-de-Marne – les brèves du 15 avril 2019

Transports en Val-de-Marne – les brèves du 15 avril 2019

Alfortville confie son stationnement à OPnGo  – Bientôt 17 stations Vélib à Vitry-sur-Seine – Prolongement de la ligne 10 du métro : une pétition pour mobiliser – Le 4ème tunnelier Grand Paris Express s’appelle Amandine – Et le premier tunnelier du prolongement sud de la ligne 14 s’appelle Claire – Les élus s’inquiètent de la suppression du train de marchandises Rungis – Perpignan

En ville

Alfortville confie son stationnement à OPnGo 

Dans le cadre de l’extension de son stationnement réglementé qui va désormais de la rue de Seine à la rue Emile Zola, Alfortville a confié à l’opérateur OPnGO, la gestion du stationnement payant.
“Les riverains bénéficient d’abonnements aux tarifs réduits de 2 euros par semaine, soit 8 euros par mois, un des tarifs les moins chers de toute l’Île-de-France”, insiste la ville qui ajoute que cette délégation de service permet de proposer un paiement en ligne ou par téléphone via l’application de l’opérateur, sans besoin d’aller jusqu’à l’horodateur ni de mettre un ticket sur sa voiture. L’appli permet aussi de payer à la minute.


Bientôt 17 stations Vélib à Vitry-sur-Seine 

Depuis fin 2018, 9 stations Vélib ont vu le jour à Vitry-sur-Seine,qui seront bientôt rejointes par 9 autres d’ici à la fin de l’année. Les 9 premières stations ont été inaugurées ce vendredi 12 avril.

Grand Paris

Prolongement de la ligne 10 du métro : une pétition pour mobiliser

La mobilisation se poursuit en faveur du prolongement de la ligne de métro 10 jusqu’à Ivry-sur-Seine. Après la réalisation d’un dossier d’émergence en 2018, l’association d’élus qui porte le projet, la Grande 10, travaille désormais sur la préparation d’un DOCP (Dossier d’Objectifs et de Caractéristiques Principales), préalable à une enquête d’utilité publique. «Son financement fait aujourd’hui défaut, mais un courrier signé par l’ensemble des élus de l’association a été envoyé à Valérie Pécresse (Présidente de la Région Ile-de-France) et Michel Cadot (Préfet de Région Ile-de-France)», indique l’association. En attendant, elle organise des réunions publiques pour mobiliser et a également mis une pétition en ligne.


Le 4ème tunnelier Grand Paris Express s’appelle Amandine

Le quatrième tunnelier du Grand Paris Express a été lancé en gare d’Arcueil-Cachan samedi 30 mars, occasion de dévoiler le prénom que lui avaient choisi les élèves des écoles voisines avant un vote des habitants. La tradition de la Sainte-Barbe, protectrice des mineurs et des ouvriers, veut en effet que les tunneliers portent le nom d’une femme. Au total, 992 votes ont été recueillis et après Steffie-Orbival, Malala et Ellen, c’est Amandine qui a été choisie pour ce 4ème tunnelier, en référence à la joueuse de football Amandine Henry, internationale française et joueuse de l’Olympique Lyonnais. «Le tunnelier, fabriqué par Herrenknecht en Allemagne, partira fin avril et creusera 3,4 kilomètres de tunnel de la ligne 15 Sud en direction du chantier de la gare Villejuif Louis-Aragon où il arrivera à l’été 2020. Cette année une dizaine de tunneliers vont être déployés, signe de l’accélération des travaux du Grand Paris Express. Cinq le seront sur la ligne 15 Sud, portant à sept, le nombre de tunneliers sur la ligne. Sur la ligne 16, ce sont également cinq tunneliers qui seront installés en 2019, et trois commenceront à creuser cette année», indique la Société du Grand Paris (SGP), maître d’ouvrage du Grand Paris Express.

Et le premier tunnelier du prolongement sud de la ligne 14 s’appelle Claire

Cette fois, ce sont les conseils municipaux des enfants de Thiais et Orly qui ont tranché parmi 5 propositions, en faveur de Claire Mérouze, douzième femme à être brevetée pilote de chasse et première à avoir été à 25 ans aux commandes d’un Rafale. Ce nouveau tunnelier doit permettre de créer près de 4,5 kilomètres de tunnel entre la future station Pont de Rungis à Thiais et l’ouvrage Jean Prouvé à L’Haÿ-les-Roses. Deux autres tunneliers s’élanceront d’ici l’été afin de réaliser le reste des creusements entre le futur site de maintenance et de remisage des trains à Morangis et la station Pont de Rungis (près de 4,5 km), et entre l’ouvrage Jean Prouvé et la future station de Maison Blanche Paris XIIIe (près de 5 km). Le tunnel restant, entre Maison Blanche et la partie existante de la ligne (140 m), sera lui creusé selon une méthode traditionnelle, sans tunnelier. Au total ce sont ainsi 4 kilomètres de tunnel qui seront créés d’ici début 2021 sur le prolongement au sud de la ligne 14, indiquent la RATP et la SGP. «Ces véritables trains-usines de 1 400 tonnes réaliseront chacun sur environ 4 500 mètres une galerie bétonnée d’un diamètre de 8 mètres, évoluant entre 20 et 50 mètres de profondeur. Les tunneliers progresseront 24 heures sur 24, à raison de 12 mètres par jour, mobilisant des équipes de près d’environ 20 personnes par machine.»

Grandes lignes

Les élus s’inquiètent de la suppression du train de marchandises Rungis – Perpignan

Comme en 2017, la liaison Rungis – Perpignan qui assure par le train la livraison d’environ 20 % du tonnage annuel de Rungis en fruits et légumes, est sur la sellette s’inquiète Christian Métairie, maire EELV d’Arcueil.  «La suppression de cette ligne entraînerait le report sur les routes d’un nombre très important de camions. C’est inacceptable, quelques soient les raisons invoquées, ce mode de livraison doit être préservé ; il devrait même être renforcé. L’enjeu est clair : moins de camions c’est moins de pollution, c’est moins de circulation, et c’est donc une meilleure qualité de vie», s’alarme le vice-président du Conseil départemental. Le président de l’EPT Grand Orly Seine Bièvre, Michel Leprêtre (PCF) a pour sa part écrit à la ministre des Transports et au président de la SNCF pour les interpeller. «La fermeture de cette ligne quotidienne entraînerait sur nos territoires l’arrivée et le départ quotidiens de plus d’une centaine de poids lourds pour acheminer par la route en lieu et place du train. Aussi, lorsque nous apprenons que la SNCF envisage de fermer cette ligne, pour des raisons sans doute purement financières et de rentabilité à court terme, nous ne pouvons que réagir avec force. Je fais appel à votre sens de l’intérêt général pour ne pas laisser ajouter des camions aux camions dans un périmètre déjà sur-fréquenté et très souvent congestionné par le trafic routier», plaide l’élu.

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