Dans la lignée des quatre maires du département qui ont pris des arrêtés anti-glyphosate, le président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Christian Favier, vient de faire de même à l’échelle du département.
“Au nom du principe de précaution et en solidarité avec les associations et ces maires engagés, j’ai signé un arrêté interdisant l’usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate ou des perturbateurs endocriniens sur tout le territoire val-de-marnais. Alors qu’une consultation nationale s’est ouverte ce lundi, le Val-de-Marne entend contribuer au débat qui concerne notamment la santé publique et singulièrement la santé des riverains de zones d’épandage et des agriculteurs eux-mêmes”, défend le président PCF du Conseil départemental, regrettant que l’Etat ne prenne pas la mesure de l’inquiétude “légitime” des habitants.
A l’instar de l’arrêté du maire Langouët, en Bretagne, dont l’arrêté a été cassé, ces arrêtés devraient probablement être cassés pour les mêmes raisons, à savoir l’incompétences des villes et départements à légiférer sur ce sujet, mais les élus agissent par solidarité avec l’élu breton, pour faire vivre le débat.
Du côté de la préfecture du Val-de-Marne, on indique que les arrêtés considérés comme illégaux seront déferrés au Tribunal administratif de Melun. Dans le Val-de-Marne, quatre villes ont déjà pris des arrêtés anti-glyphosate : Cachan, Arcueil, Ivry-sur-Seine et Chevilly-Larue.
Pour aller plus loin dans le combat et pour que nous puissions tous nous exprimer librement sur le sujet, le Gouvernement propose une consultation publique (cf lien ci-dessous):
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-publique-sur-un-projet-de-decret-et-a2032.html#forum405809
N’hésitez pas à y mettre un commentaire en cliquant sur “Déposer votre commentaire” en bas de page dans l’encadré vert !
Malgré son annulation juridique probable l’arrêté a au moins l’intérêt d’inciter fortement toutes les entités publiques à ne pas utiliser ce produit et ceux assimilés et de constituer une pression supplémentaire sur le pouvoir central. Un autre moyen de pression serait de faire obligation aux vendeurs de ces produits sensibles de déclarer à l’administration les quantités vendues chaque mois par canton.Ces quantités seraient rendues publiques sans indication du nom de la marque pour respecter le secret des affaires. Les citoyens doivent être en mesure de limiter leurs déplacements dans les endroits les plus exposées.
Bravo, et aussi soutien à ces quelques maires bien plus courageux que les autres qui ont souci de nous protéger de ces infectes nuisances, face à la puissante FNSEA et son lobby agricole et à l’inertie plus ou moins complice en haut lieu .
Alors là, je vous dérange à ce point-là ? Quelle flagrante ignorance et quelle haine affichez-vous ici. Comment pouvez-vous qualifier de secte Rebâtir la France ? Seul votre anonymat vous permet cette insulte publique et infondée, sinon vous n’en auriez évidemment pas eu le courage.
Deux citations s’imposent ici. D’abord celle de Pierre Desproges ; “la culture c’est comme la confiture, moins on en plus on l’étale.”
et celle de Bossuet : “Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.”
Le revoilà il manquait la com le discours la prose l’épandage culturel du Président auto désigné de la secte Rebâtir La France qui en fait n apporte rien ne construit rien ne participe en rien dans l échange ou même la contradiction Oui le Président Du Val De Marne est courageux mais il suffit de constater des interventions des appels à l action citoyenne a la convention et aussi au débat que lui ne fuit pas
A l’attention de monsieur le Président du Val-de-Marne aussi !
Lettre déjà envoyée à plusieurs maires…
Hôtel de Ville
Madame le Maire,
Monsieur le Maire,
Place du village
01xxx à 97xxx Votre Ville,
Depuis le 20 mai 2019,
Madame le Maire, Monsieur le Maire,
Je tenais à vous présenter toutes mes félicitations pour votre arrêté, ainsi qu’à tous ceux qui l’ont fait et ceux qui vont le faire, contre l’épandage de pesticides à moins de 150 à 500 mètres des logements et bâtiments.
Et, comme tous, il faut refuser de le retirer car, si cette compétence ne relève pas du maire mais du ministère de l’agriculture, votre devoir reste pourtant effectivement prioritaire pour sauver les vies humaines sur votre territoire quand l’administration affiche ses « carences » récurrentes.
Quand une matière porte atteinte à la santé des êtres humains, comme celle de la Nature, même si elle n’est pas interdite à la vente, il en va de la responsabilité des « utilisateurs » de faire un choix. Une exploitation doit-elle être « rentable » tout en portant dangereusement atteinte à la santé des exploitants et des voisins de ces champs ?
Votre arrêté devrait être « généralisé » sur tout notre territoire national ces prochains mois, surtout dans les zones rurales et devenir un étendard des programmes des prochaines municipales des 15 & 22 mars 2020 ; « Votez pour les gardiens de la vie ! » …
Quand vous serez prochainement convoqué au Tribunal Administratif, sachez que vous serez soutenu par beaucoup de vos compatriotes, chaque jour plus nombreux, que vous ouvrez une brèche pour la cohérence du bon sens des priorités… et n’hésitez pas à mettre en avant ce flagrant délit, de la part de ce gouvernement et de notre administration, de non-assistance à population en danger !
Pour rappel, vers 1890, Standing Bear, chef Ponca, sud des États-Unis d’aujourd’hui, alors que les exploitations étaient encore très loin du développement économique et industriel d’aujourd’hui, nous a laissé : « Quand vos rivières n’auront plus de poisson, quand vos forêts n’auront plus d’arbre, vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas ! »
Et par votre décision, vous honorez également Solon, philosophe Grec, 500 ans av JC, qui a écrit la 1ière constitution du monde Occidental et dont l’Article 1e dit ; « Le courage c’est de dire non. »
Aussi, quelles que soient les conséquences administratives ou judiciaires, je suis totalement solidaire de votre détermination inaltérable quant à cet arrêté.
Dans l’attente du plaisir de constater les conséquences salutaires de votre courage, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame le Maire, Monsieur le Maire, l’expression de ma haute considération distinguée.
Jean-François Harel
conseiller municipal de Villejuif
Président de Rebâtir la France
Bravo au Val de Marne !
J’ai essayé de me connecter au site de ’consultation’ sur l’épandage des produits phytosanitaires.
** Le site est difficile à trouver :
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-publique-sur-un-projet-de-decret-et-a2032.html
** Il ne recueille que des commentaires ; il ne s’agit pas d’un vrai sondage.
** Ce matin (donc au lendemain de l’ouverture), j’ai essayé pendant une heure : le serveur était en panne !!! Il refonctionne depuis …
Mais sans illusion il faut utiliser cette possibilité de s’exprimer, ne serait ce que pour les historiens !
Tout à fait d’accord (sauf que le principe des consultations publiques, quelles qu’elles soient , est de recueillir les avis des gens qui veulent bien y participer, il ne peut s’agir d’un sondage qui exige par exemple un échantillonnage obligatoire)
Donc il faut prendre sur soi le temps d’y participer !!!
Actuellement le site marche (le 10 septembre à 14:18).
Excellente initiative du val de marne !!
Le sujet ne peut plus être mis sous le tapis pas les lobbys
soutien aux maires et aux élus qui soutiennent les habitants et les associations mobilisées contre ce scandale sanitaire
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.