Education | Val-de-Marne | 01/02/2019
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Val-de-Marne : la directrice d’académie défend son projet de carte scolaire

Val-de-Marne : la directrice d’académie défend son projet de carte scolaire

Alors que les syndicats enseignants ont décidé de ne pas siéger à la réunion préparatoire de la carte scolaire ce jeudi 31 janvier, en colère contre la première mouture présentée par la direction académique et souhaitant un report de la réunion pour organiser les premières discussions entre écoles concernées et Inspection,  la directrice académique défend son projet.

Pour rappel, voir article précédent détaillant les principaux dossiers qui fâchent et qui ont conduit SNUDI-FO 94, SNUipp-FSU 94 et CGT Educ’action 94 à ne pas siéger au CTSD de ce jeudi. Un CTSD de repli se tiendra le lundi 11 février à 14 heures.

Concernant les fermetures conditionnelles, la directrice académique du Val-de-Marne, Guylène Mouquet-Burtin, reconnaît qu’elles sont actées dans le mouvement mais rappelle que l’enseignant qui était sur le poste reste prioritaire s’il reste ouvert. “Il s’agit d’une mesure d’attente”, insiste la Dasen.

Concernant les effectifs dédiés aux dédoublements des CP et CE1 en REP (réseau d’éducation prioritaire) et la possibilité de créer des classes de double niveau CP-CE1, la Dasen considère que cela n’est pas “une aberration pédagogique.” Les classes de double niveau ont existé de tout temps, rappelle Guylène Mouquet-Burtin. L’organisation pédagogique est sous la responsabilité du directeur de l’école et c’est lui, avec son équipe, qui répartira les enseignants auprès des groupes et des classes.”  La Dasen indique en revanche qu’il n’est pas question d’augmenter les effectifs dans les plus grandes classes pour compenser le dédoublement en CP-CE1, rappelant que le calcul s’effectue de matière séparée entre les CP-CE1 puis les autres classes de l’école.

A propos des écoles qui étaient en réseau d’éducation prioritaire et ne le sont plus, la Dasen affirme qu’elles bénéficient toujours d’une attention particulière et que leurs effectifs restent en deçà des classes banales mais ajoute qu’il y a parfois des différences entre les prévisions et les constats de rentrée, qui ont conduit à une certaine “prudence” dans les prévisions.

Sur la fusion d’écoles, la Dasen rappelle que c’est le Conseil municipal qui délibère et que les conseils d’école n’ont qu’un avis consultatif, et défend le principe d’un directeur qui sera totalement déchargé pour être le “pilote pédagogique” de l’école. Elle précise que le recrutement ne se fera pas au profil.

 

 

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