Travaux | Val-de-Marne | 17/12/2019
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Val-de-Marne: le bâtiment parmi les premiers secteurs impactés par les grèves

Val-de-Marne: le bâtiment parmi les premiers secteurs impactés par les grèves © FB

En dehors des centres commerciaux rendus inaccessibles à une partie de leur zone de chalandise, l’autre secteur très impacté par les grèves est celui du bâtiment.

“Depuis le début des grèves, c’est environ 30 % à 40% de mes chantiers qui sont annulés, confie Armand Lopes, président de la Société francilienne de béton dont les camions sillonnent d’habitude la région pour livrer le béton prêt à l’emploi. Nous avons à la fois des difficultés d’acheminement et des chantiers parisiens annulés par nos clients faute de personnel sur place. Ce jeudi, ce-sont 35% des chantiers qui ont été annulés”, détaille le chef de l’entreprise basée à Valenton.

Si toutes les entreprises de bâtiment ne sont pas impactées de la même manière, l’approvisionnement et les temps de déplacement sont remontés par la majorité d’entre elles, comme en témoigne une consultation de la Chambre des métiers et de l’artisanat du département.

“Les artisans se déplacent en camionnette et ne sont pas tributaires des transports en commun mais les bouchons induisent des retards et rendent les journées effectives plus courtes. Il y a aussi des inquiétudes concernant les approvisionnement en matériaux sur les chantiers, surtout pour les entreprises qui ont des plannings à tenir et peuvent se voir infliger des pénalités de retard”, détaille Michelle Ducrest, membre du bureau de la CCI 94.

“En termes d’approvisionnement, il y a eu des problèmes sur le carburant pendant plusieurs jours ainsi qu’un petit décalage sur l’acheminement de matériaux de plusieurs gros fournisseurs”, relève de son côté Bernard Benoist, dirigeant de l’Union des compagnons paveurs et président du XV du Val-de-Marne, une association qui fédère les entreprises pour gagner des marchés du Grand Paris Express. “Concernant les temps de déplacement, cela varie beaucoup en fonction du lieu d’habitation et de l’heure. De manière générale, on constate une fatigue qui s’accumule en raison du rallongement du temps de transport qui risque d’avoir un impact sur l’accidentologie. Il faudra regarder les chiffres.”

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