Travaux | | 28/05/2019
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Villiers-sur-Marne: ce chantier du métro qui n’en finit pas de faire du bruit la nuit

Villiers-sur-Marne: ce chantier du métro qui n’en finit pas de faire du bruit la nuit

Après quelques mois d’accalmie, le chantier du Grand Paris Express a repris en mode 24h/24 à Villiers-sur-Marne depuis le mois d’avril dans le quartier du sentier des Marins, et les habitants dénoncent de nouveaux dérapages, comme cette nuit.

Faute de pouvoir dormir en raison du bruit entendu en pleine nuit, cette habitante de la rue Marie Gausson a envoyé plusieurs mails à la Société du Grand Paris pour se plaindre de la situation. «En principe, ils n’ont pas le droit de faire des travaux à l’extérieur durant la nuit, mais seulement en sous-sol. Vers 1 heure du matin, alors que je n’arrivais pas à dormir à cause du bruit, j’ai été vérifier et bien vu qu’il y avait des engins à l’extérieur, qui évacuaient», insiste-t-elle. «Les nuisances de la soirée et de la nuit dernières ont été ressenties à plusieurs numéros rue Marie Gausson et rue des Chapelles», indique pour sa part Jacques Grenier, qui se fait régulièrement le relais des plaintes des habitants. Depuis qu’ils ont changé de phase, les entreprises sont moins soigneuses, ils ont pourtant déjà eu des pénalités il y a quinze jours», pointe le riverain. Deux puits sont en chantier actuellement, dont l’un doit permettre de faire sortir le tunnelier entré au niveau du plateau de Champigny. «Régulièrement, ils tombent sur des couches dures de silex induré au milieu de l’argile et cognent très fort pour casser. L’autre jour, une dame a vu un de ses cadres tomber dans sa salle à manger.»Du côté de la SGP, on indique ne pas avoir eu de signalement particulier cette nuit. «Nous avons une personne qui est sur place exprès pour veiller au chantier la nuit, qui ne nous a pas remonté de nuisance plus forte, mais il y a sans doute un degré d’agacement plus fort des riverains lié à la lassitude vis-à-vis de ce chantier», indique Deniz Boy, directeur de mission relations territoriales.

Indemnisation : les riverains veulent jouer groupés

Alors que la SGP a engagé une démarche d’indemnisation des riverains en raison des nuisances du chantier, Jacques Grenier s’agace par ailleurs des clauses de confidentialité que le maître d’ouvrage a demandé aux habitants de respecter et tique sur les dates prises en compte. «Ils ne prennent pas en compte toute la durée des nuisances et commencent à partir de la pétition de 2018 alors que nos premiers courriers datent de 2017. Nous souhaiterions que toute la durée de nuisance soit bien prise en compte et qu’un barème clair soit appliqué pour chacun», insiste le riverain, tout en reconnaissant que les sommes proposées par la SGP restent plus avantageuses que celles qui sont généralement décidées par les tribunaux. «Les règles sont les mêmes pour tous les riverains mais il s’agit de cas par cas car chaque situation est différente. Certains pavillons nécessitent par exemple d’être équipés en double-vitrage, d’autres le sont déjà», développe Deniz Boy.  Au-delà des nuisances, Jacques Grenier s’inquiète du remboursement des travaux de réparation liés par exemple aux dégâts causés par les travaux, comme les grosses fissures. «Des experts ont été dépêchés mais après le début des travaux. Ils ont donc constaté comme point de départ des fissures déjà provoquées par le chantier

 

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